Je me suis dit [...] que notre monde, apparemment, n'est plus régi que par l'ironie. Notre culture ne propage aucune valeur hormis cet étrange autodénigrement suggéré par ce perpétuel sourire d'ironie : nous nous abstrayons de nous-mêmes pour mieux nous protéger du terrible vide de l'existence que nous menons aujourd'hui. Ce sourire ironique tourne en dérision la connaissance de soi, il tourne en dérision la notion de bien et de mal, et l'idée que la recherche artistique puisse être d'une quelconque utilité.
Je veux effacer ce rictus du visage de notre époque.