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Citations de Jonathan Dee (124)


le monde extérieur parvenait de temps en temps à toucher votre quotidien d'une façon qui n'était pas imaginaire.Ces points de contact avaient du bon et du mauvais car ils servaient à la fois à vous relier au dynamisme plus vaste dont vous rêviez, mais également à vous rappeler combien vous en étiez coupés.
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Le problème, ce n'est pas que l'amour t'aurait détruite. Le problème, c'est que tu ne te vois pas comme quelqu'un qui mérite d'être aimé. Du coup tu gaspilles tes dons.
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"Le chant d'amour. 1914. A propos, Magritte disait de ce tableau, qu'il avait vu jeune homme en visitant un musée en 1922, qu'il constituait un des événements les plus importants de sa vie. En effet, disait-il, dans un monde de cubistes et autres manipulateurs timorés de la surface plane de la toile, il avait enfin découvert quelqu'un qui rêvait, non pas d'une manière de peindre, de ce qu'il fallait peindre."
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Notre culture ne propage aucune valeur hormis cet étrange autodénigrement suggéré par ce perpétuel sourire d'ironie : nous nous abstrayons de nous-mêmes pour mieux nous protéger du terrible vide de l'existence que nous menons aujourd'hui.
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Bien sûr il est possible que ce soit la définition même d'un grand amour. Un amour si grand que tu ne réussis pas à le vivre, que les ressources dont tu disposes se révèlent dérisoires à côté de lui. Rester à la hauteur de cet amour, de manière soutenue, s'avère être un casse-tête qui dépasse tes capacités.
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La population étudiante a en permanence entre dix-huit et vingt-deux ans ; seuls ceux qui pourvoient aux besoins de cette multitude – les commerçants, les logeurs, les professeurs titulaires – sont autorisés à se regarder vieillir mutuellement
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Le problème, c'est qye dès qu'on commence à voir à quel point tout est répétitif et sans vie, on ne peut plus s'aveugler.
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Et à un certain moment, il y a eu ce qu'on a appelé l'internet des objets, une expression dont je n'ai jamais vraiment compris ce qu'elle signifiait, mais en tous les cas je suis à présent dans l'internet des sens, qui ne peut se monétiser ou se pirater, avec une bande passante certes limitée, mais remarquable pour ce qui est de protéger son intimité.
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N'avez-vous jamais éprouvé une lassitude telle que, littéralement, elle vous épouvante ? C'est ce que je ressens tous les jours.
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- Parce que tout est tellement prévisible, ajouta Ben, absolument comme si aucune autre voix ne s’était exprimée. Cela me terrifie. Le moindre petit détail de ma journée me terrifie. Le repas que je prends, le client que je rencontre, chaque fois que je monte en voiture ou que j’en descends. Ca me fout la trouille. N’avez-vous jamais éprouvé une lassitude telle que, littéralement, elle vous épouvante ? C’est ce que je ressens, tous les jours. C’est que je ressens, assis là, en ce moment précis, à cette seconde précise. C’est comme une putain de condamnation à mort, de revenir dans cette maison tous les soirs. Enfin, sans vouloir vous offenser.
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"La vie était traversée par un courant rapide et une fois qu'on l'avait quitté, [...] personne ne vous accueillait avec des cris de joie quand vous vouliez replonger."
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«  Ce qui m’obsède, c’est à quel point j’ai envie de tout bazarder. »

The New York Times .
10 octobre 2015 .
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Durant ces mois qui s'écoulèrent fort tranquillement il fêta son trentième anniversaire. Il était moins inquiet de vieillir qu'il n'était consterné à la pensée que trente années s'étaient amassées derrière lui - un temps absolument énorme -, sans qu'il éprouve une sensation au moins aussi énorme d'avoir vécu.
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D'après ce que tout le monde prétendait, le jeu consistait pour le garçon à élucider l'énigme de la fille, à percer le secret, à trouver le stratagème qui la rendrait assez sensible à ses arguments pour qu'elle accepte de coucher avec lui. Là-dessus, souvent, le chapitre était clos. Une fois le mystère résolu, l'intérêt du garçon s'évaporait.
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Les périodes de crise faisaient ressortir le mauvais côté des gens, semblait-il, et cet Internet, c'était comme un cabinet de toilette géant où on pouvait se permettre de gribouiller toute la haine qu'on voulait.
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Privé de technologie, vous êtes renvoyé à vos sens et vos sens, direz-vous, n’ont qu’une capacité de stockage limitée. C’est incroyable, la quantité de choses que je savais – sur les célébrités, la politique, la culture – des choses sans aucun lien avec moi. Il suffit de se déconnecter, direz-vous, si vous êtes encore le genre de personne à dire ce genre de conneries.
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Il n’avait jamais imité ceux qui avaient le même âge que lui, il avait toujours été trop pressé et pourtant cette hâte, au lieu de lui apporter la vie qu’il désirait, l’avait marginalisé. A présent, tout à coup, la marge lui semblait le seul endroit possible.
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"[...] son passé se présenta sous un aspect menaçant et, chose étonnante, impossible à éradiquer. On ne pouvait le défaire, il ne vous appartenait plus, et pourtant il demeurait toujours là. C'était une découverte. Il était tout aussi réel - plus réel, en fait [...] que le présent, mais, d'un autre côté, il restait inviolé, à l'intérieur d'une protection de verre, et même si vous vouliez vous en débarrasser, vous ne pouviez pas."
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"[...] on ne pouvait pas se contenter de ne rien faire. Il ne suffisait pas de croire en son avenir, il fallait s'emparer de son avenir, le hisser hors du fleuve du temps, et, ce faisant, on rompait avec les légions de béni-oui-oui tristes et pathétiques qui croyaient que le monde était leur patrimoine."
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Les gens de Manhattan surtout semblaient mus par la conviction erronée que les autres, les provinciaux, vivaient déconnectés de la réalité. Alors que c'était tout le contraire : sur terre, aucune espèce n'était plus déconnectée qu'un New-Yorkais. Des insulaires qui payaient un studio un million de dollars et passaient leurs journées à créer des programmes informatiques pour s'échanger des choses qui n'existaient pas - des gens réels, ça ?
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