Joris Mertens

Réaction à chaud, je ne suis pas certaine d'avoir compris toutes les subtilités de cette bd muette incroyable !



Une jeune femme vis une vie faite de lecture et d'un job de vendeuse dans un centre commercial. Tous les jours la même routine jusqu'à ce qu'elle trouve un sac rouge contenant un album photo...



En choisissant de retrouver les propriétaires de ce recueil de souvenirs, un bouleversement va se produire.



Vivre une vie monotone avec le plaisir de voir, de lire ? Ou une vie merveilleuse sans la vue de ce qui nous entoure ?



Je ne m'attendais pas du tout à cette bd, muette d'une part et qui je l'avoue me mets une claque !

Je cogite depuis ma lecture et vais la "relire" encore plus calmement pour m'en imprégner

une histoire uniquement en images, sans aucune parole. C'est d'abord la ville qui nous saute aux yeux, et cette héroïne en manteau rouge qui va travailler en train dans un grand magasin, passant chaque jour devant un sac, rouge comme elle, qui semble l'appeler. Un jour, elle le rapporte chez elle et découvre un album de photos qui va la métamorphoser et changer sa vie. Le dessin passe au noir et blanc à partir de là: où comment un personnage banal se met à vivre une vie de rêve, une vraie vie de cinéma des années 30! ET nous nous réjouissons avec elle...

beaux dessins, qui nous plongent dans l'ambiance; une héroïne attachante et très expressive

Oublier tout un, trop, bref instant ça vous dit ? Une plongée dans de la poésie picturale aussi? Cette bande dessinée est juste sublime! Pas une ligne de texte que du dessin et pourtant Joris Mertens vous ensorcelle grâce à la pointe de son crayon ! Vous tournez les pages afin de découvrir ce qu'il advient de Béatrice et de ce mystérieux sac rouge ...

Béatrice, c'est le prénom de cette héroïne parisienne, vendeuse au magasin chic "La Brouette". Dans ce Paris d'après guerre, point de smartphone avant de s'endormir le soir, mais un bon roman. Et elle s'en enfile, seule fenêtre de son quotidien monotone !! Jusqu'au jour où, la tentation du rouge sur son chemin, sa couleur préférée, l'emporte dans un autre monde.

Début de la suite, fin du présent et...

Joie, bonheur comme une seconde chance !

Béatrice est une histoire sans texte, une expérience onirique et poétique uniquement portée par force du dessin et le choix de ses couleurs.

Béatrice est une pépite, un petit bijou ! Je l’ai lu, relu, parcouru, détaillé, chaque fois avec le même bonheur, le même plaisir. Les illustrations de Joris Mertens valent mille paroles car l’absence de texte ne se fait jamais sentir.

Dès les premières planches, on est envouté, comme aspiré par le dessin. Et on vit l’expérience de Béatrice en même temps qu’elle, presque à travers ses yeux. C’est une histoire onirique pleine de douceur et de poésie.



Béatrice de Joris Mertens est un livre que j’offrirais facilement avec la certitude de faire plaisir à la personne qui le recevra.



On peut être séduit par son dessin, ce qu’il raconte, ou ne dit pas, justement. On peut le lire plusieurs fois et pourtant y découvrir un détail passé inaperçu les premières fois. Une petite merveille que je vous recommande chaudement.



Béatrice m’a rappelé une autre bande dessinée dont la beauté des dessins et l’histoire émouvante m’avaient impressionnée : La femme aux cartes postales.
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Un album graphique où tout ne passe pas que par les dessins, les couleurs, le graphisme. L’auteur, Joris Mertens, a mis aucun texte dans « Béatrice », aucune légende mis à part quatre titres de chapitre. Et cela rend encore plus beau cet album car j’ai encore plus regardé les dessins, j’ai tout examiné surtout qu’il y a dans chaque graphisme une foultitude de détails.

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En fait, c’est fou tout ce que Joris Mertens a fait passer comme message, comme histoire, comme émotions rien que par ces dessins. Attention, ces dessins sont justes superbes. Et les couleurs reflétant tellement la ville. Et le personnage de Béatrice que l’auteur a magnifiquement dessinée. Elle apparait avec son manteau rouge, ses lunettes noires. Même si elle en parle pas, toutes ses émotions sont inscrites sur son visage et nous pouvons découvrir ce qu’elle pense. Quand Béatrice imagine les années 20, les couleurs deviennent sépa comme pour délimiter les époques.



À travers ses dessins et son histoire, Joris Mertens met en avant la solitude liée aux grandes villes. Il parle aussi de l’amour à travers cet album photo. Il montre la pollution visuelle avec tous ces panneaux publicitaires. La folie des transports en communs également. Dans « Béatrice », le pouvoir de l’imaginaire a une jolie place. Grâce à tout cela, l’auteur a dessiné une très belle histoire. Il a donné toute la place au graphisme et a fait passé de très belles émotions.

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En lisant « Béatrice », c’est comme si je lisais un storyboard d’un prochain film avec ses vignettes de taille différentes selon l’importance de la scène. Tout est prêt pour faire le film et cela tombe bien car Joris Mertens travaille pour le cinéma!


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... Un sublime ouvrage qui m’en a mis pleins les yeux, avec une héroïne attachante, au sourire franc qui nous donne du baume au cœur. Une histoire belle, à travers le temps, qui nous dépayse et nous montre d’autres horizons. Seul bémol : je suis une lectrice qui aime être prise par la main de l’auteur du début à la fin, et les fins ouvertes, où l’on peut interpréter et choisir la destinée de nos héros, ça m’embête un peu… Du coup, un petit goût de trop peu pour ma part mais une superbe histoire qui me donne le sourire aux lèvres ! A vous de la découvrir et de jeter un œil dans le sac rouge de Béatrice…
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5 étoiles pour le dessin formidable et un tout petit peu moins pour l'histoire.

Le dessin nous offre une ambiance de pluie la nuit dans la ville. Je pense aussitôt à la même ambiance que dans Blade Runner mais ici nous ne sommes pas dans la science-fiction. Couleurs sombres mais relevés parfois par un détail coloré en rouge. Et lorsque l'on étudie de près le dessin, on découvre avec émerveillement que ce que l'on voit est le résultat d'un enchevêtrement de traits faussement désordonnés.

Les dessins de Mertens sont extraordinairement beaux.

Un livre aux couleurs sombres, à l’atmosphère sombre et pluvieuse (le titre étant à la fois une référence au travail du personnage principal dans une blanchisserie et une contre-référence au temps pluvieux qui règne pendant tout l’album). On a l’impression que l’histoire est un prétexte pour l’auteur pour pouvoir dessiner Paris, ou Bruxelles, ou une ville-capitale imaginaire, et il ne s’en prive pas. Les cases resserrées autour d’un ou de quelques personnages alternent en effet avec de nombreux paysages urbains en pleine page.

L’histoire est noire, triste et ironique à souhait, digne d’un petit polar qui ne dirait pas son nom, les couleurs sont sombres et saturées, les images chargées, le tout créant un sentiment d’étouffement dans un bel alliage entre la forme et le fond.

Pour ma part, je n’ai pas apprécié autre mesure cette bande dessinée parce que les dessins urbains réalistes ne sont pas forcément ce que je recherche dans ce type de livre, mais les lecteurs qui aiment ce genre d’ambiance sauront l’apprécier à sa juste valeur. M’ni Raton, qui a aussi lu cette bd, en est le parfait exemple. Elle dit même que c’est la meilleure bd qu’elle ait lue pour l’instant dans la sélection pour un petit prix local auquel nous participons ensemble. Et, même si M’ni Raton n’a pas les mêmes goûts que moi, elle a bon goût. A conseiller sans hésiter donc à ceux qui aiment ce genre d’atmosphère.

Réussite graphique - et scénaristique - que cette bande dessinée réalisée par un dessinateur belge. Un univers graphique sombre : la ville morne et pluvieuse, l’éclairage des néons sur les pavés et François, cet antihéros qui travaille en tant que livreur dans un pressing et rêve de gagner au « lotto ». Un retournement de situation et un dénouement inattendu. Une réussite !

Après avoir lu « Béatrice » sans avoir été conquise plus que cela, je me suis plongée dans la nouvelle BD de Jori Mertens, « Nettoyage à sec ». Avec beaucoup plus de texte que dans sa précédente BD, ce récit nous transporte dans une ville bien grise et une existence bien morne. François fait de la peine, les jours semblent moribonds et l’on se demande pourquoi cet homme se complait à s’enfoncer dans la routine. Heureusement (ou pas), un événement inattendu va bouleverser la donne et surprendre le lecteur. L’histoire prend alors une tout autre tournure là où on ne s’y attendait pas.
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J'ai été attirée par le graphisme. Le livre et son histoire ne m'ont pas déçue.

L'ambiance est tout de suite donnée avec cette pluie qui envahie tout.

François, le personnage principal de ce récit est un véritable anti-héros marqué par une terrible malchance.

Une histoire assez triste au fond, mais vraiment bien racontée.

Béatrice plonge tous les matins dans la foule des inconnus qui, comme elle, se rendent à leur travail. Elle travaille aux galeries La Brouette où elle vend des gants. Ce matin-là, sa routine est perturbée par la vue d’un sac rouge abandonné dans la gare. Béatrice est intriguée par ce sac et finit par s’en saisir lorsqu’elle s’aperçoit le lendemain soir qu’il est toujours présent dans la gare. Le mystérieux sac contient un album de photos, celui d’un couple ayant vécu dans les années folles.

« Béatrice » de Joris Mertens est un album magnifique esthétiquement et très émouvant. L’album ne comporte aucun dialogue, aucune didascalie, tout est dit au travers des dessins. Joris Mertens joue avec les couleurs : une prédominance de rouge et de teintes mordorées marquent le début de l’histoire avant de basculer dans un beau noir et blanc. Les compositions des pages sont très cinématographiques. Joris Mertens nous offre des dessins sur deux ou une page, des plans larges, des gros plans. Chaque case est extrêmement soignée, composée dans ses moindres détails.

L’intrigue de « Béatrice » est empreinte de nostalgie, Joris Mertens nous propose une plongée dans le passé. A travers les déambulations de Béatrice, il nous montre l’évolution de la ville à travers les époques. Cette Bande-dessinée est également l’occasion de parler de l’ultra-moderne solitude. Béatrice ne semble pas malheureuse mais nous la sentons perdue au milieu de la foule. Et Joris Mertens lui fait lire « Bonjour tristesse » comme pour nous signifier son état d’esprit. Béatrice n’hésite d’ailleurs pas à se jeter dans des recherches autour de l’album photos et à passer un pacte faustien pour changer de vie.

« Béatrice » est une bande-dessinée magnifique alliant une mise en page cinématographique, un sens du cadrage élaboré, à une intrigue d’une poésie folle. Un vrai coup de cœur !
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Des illustrations sublimes, un scénario bien construit, un hommage au Paris des années 30... mélancolique, fantastique, c'est une très belle découverte que cette BD.

J’ai été intriguée de tomber sur cette BD sans paroles, et je voulais savoir si c’est possible de comprendre l’histoire en suivant les images. Oui, en effet ça a fonctionné. Les dessins montrent bien la cohérence de l’histoire. Béatrice suit une routine ennuyeuse, morose. Elle a repéré le sac rouge qui avait l’air abandonné, et elle décide de le prendre le lendemain, et découvre un autre quotidien qu’elle aimerait vivre…



Elle découvre à l’intérieur un vieil album de photos en noir et blanc. Elle se projette alors dans le passé dans les années 1920, dans la peau de la propriétaire de la photo. Elle avait la joie de vivre. Elle avait rencontré un bel homme qui va bouleverser sa vie. Elle a découvert plein de choses, des sorties culturelles, et des voyages.



Cette BD est originale (le fait d’être sans textes), qui nous plonge dans les années 70, en dessinant des bâtiments d’époque vraiment réalistes. Et dans les années 1920, les dessins montrent bien une différence d’époque, le changement vestimentaire… Un très joli roman graphique sur la ville de Paris en jonglant entre deux époques. Une BD a une saveur nostalgique, de tendresse, et de folie.



J’ai été surprise et convaincue de l’histoire sans textes, très bien représentée en bande-dessinée.
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Voila une BD qui transpire le mauvais genre, polar à l’ancienne. Nettoyage à sec de Joris Mertens s’inscrit dans le noir des petits, des pathétiques, ceux qui à l’occasion peuvent sortir de leur situation. Ils saisissent leur chance comme on se jette dans le vide et s’en suit toujours ce qui arrive dans ces cas là. Je ne dirais rien de l’intrigue.



Joris Mertens à un style de dessin puissant et plein. Chaque case est remplie et cela crée cette ambiance oppressante, humide qui ne laisse pas de marbre. Des couleurs fortes prennent toute leur beauté dans les planches d’extérieur, les sols mouillés reflétant les façades aux néons. Le lecteur en prend plein les yeux.





J’ai donc bien aimé toute l’ironie de cette histoire d’une tragique banalité. Je ne sais pas ce que Joris Mertens a fait d’autre mais nul doute qu’après Nettoyage à sec, je lirai de nouveau cet auteur.
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- Ouvrage lu dans le cadre du Prix Orange de la bande dessinée 2023 -



François est un quinquagénaire solitaire, triste et austère, vivant à Bruxelles. La routine quotidienne de cet homme est consacrée à son travail de livreur à la blanchisserie Bianca et à jouer sa grille de loto habituelle dans le kiosque tenu par Maryvonne, la femme dont il est secrètement amoureux. Le seul espoir de François pour briser sa vie morne et ennuyeuse serait de gagner au loto. Il espère ainsi pouvoir séduire Maryvonne, en lui payant un appartement et une maison de la presse près de la mer.

Alors que la pluie tombe en abondance depuis plusieurs jours dans la capitale belge, François doit assurer sa tournée quotidienne avec Alain, un nouvel employé qu'il doit former. Mais une livraison en dehors de la ville qui commence sous de mauvais auspices pourrait bien révéler quelques surprises...



J'étais très curieuse de découvrir Joris Mertens car j'avais entendu beaucoup d'échos positifs de sa précédente BD « Béatrice ». Je n'ai pas été déçue. Les illustrations sont tout simplement incroyables, c'est un remarquable dessinateur. Le graphisme est très réaliste et expressif. J'ai été bluffée. Les décors urbains, l'architecture, les enseignes des magasins, les jeux de lumière, les reflets et l'éclairage sur l'asphalte humide sont particulièrement réussis. La ville est un personnage à part entière.

L'auteur arrive à nous faire ressentir la pluie qui ruisselle sur nos épaules. L’atmosphère humide et déprimante qui se dégage de la bande dessinée colle parfaitement à l'état d'esprit du protagoniste. La mise en scène est clairement cinématographique. J'ai apprécié le personnage de François, un anti héros malchanceux. Le lecteur perçoit que derrière sa carapace, c'est un homme touchant qui a très peu de relations sociales et trompe sa solitude en buvant un café dans un bar ou en jouant un loto, seuls lieux de socialisation qu'il fréquente.



« Nettoyage à sec » aborde avec brio, l'absurdité de la vie et la solitude dont souffrent les habitants des grandes villes, phénomène de société qui ne fait que s'amplifier. Une belle réussite !

Une histoire étonnante sur l'obsession de l'argent...



Ce qui frappe d'abord, ce sont les sublimes illustrations. Le scénariste-illustrateurs ne lésine pas sur les détails et la précision pour appuyer le réalisme de son récit. Il n'a pas peur non plus des pleines pages, ni des doubles pages. Il le plonge son lecteur dans un Paris humide des années 90 et lui impose la lenteur et l'observation.



L'histoire en elle-même est surprenante, loin de ce que je pensais en ouvrant le livre. Elle nous présente les petits gens qui font vivre la ville, qui créent son bouillonnement. Et la fin est pour le moins déconcertante mais diablement intelligente.

François mène une vie solitaire à Bruxelles. Sa routine l’amène chaque jour au kiosque de Maryvonne, le seul rayon de soleil de sa journée, pour jouer au lotto. Il se rend ensuite au café Monaco avant de rejoindre la blanchisserie Bianca où il est livreur. Pas d’augmentation en vue malgré sa rigueur et son assiduité, rien ne semble vouloir éclaircir ou alléger la morne vie de François. La météo semble également se liguer contre lui, une pluie drue ne cesse de tomber. Lors d’une livraison, le destin semble enfin sourire à François.

J’avais été enchantée par « Béatrice », la précédente bande dessinée de Joris Mertens que je vous recommande à nouveau. Cette fois encore, la BD de Joris Mertens est un bijou graphique. Il joue allègrement avec la composition des pages : plein et double page, découpage à la verticale, à l’horizontale, encadrement blanc et noir quand le destin de François semble vouloir basculer, c’est un régal à lire. Le dessin est également somptueux, très sombre, la pluie et le ciel bas donnent le ton à l’histoire. Celle-ci se déroule dans un décor très urbain. Le macadam, les immeubles, les embouteillages nous plongent dans Bruxelles qui est bien plus qu’un décor.

Le scénario de « Nettoyage à sec » est celui d’un roman noir, où comment la vie d’un homme ordinaire peut basculer. La vie de François ne connaît que peu de lumière et malgré son austérité, il nous est rapidement sympathique. La vie, dont il rêve, s’esquisse dans quelques cases lumineuses. On aimerait que le destin lui offre une seconde chance et que la pluie cesse de détremper son costume noir.

Le graphisme de Joris Mertens, sa mise en page sont une nouvelle fois saisissants et remarquables. « Nettoyage à sec » confirme le talent du dessinateur belge qui a créé en deux bandes dessinées un univers singulier

Cette BD de l'auteur flamand Joris Mertens est un pure merveille, graphiquement flamboyante. Mélange de noirceur et de lumières artificielles, celles des enseignes au néon, elle renvoie à la vision expressionniste de la ville telle que Masereel, Dix, Kirchner et d'autres l'ont rêvée dans les années 20- 30 du siècle dernier. Mais elle est aussi très évocatrice pour ceux qui ont traîné leur spleen dans le Bruxelles pluvieux des années 70 - 80. Et puis il y a une intrigue bien ficelée, ce qui ne gâche rien.