Joris Mertens

Cette bande dessinée est d’abord le portrait d’un homme accablé par sa vie, son quotidien, son entourage et son environnement. La ville le réduit à peu de choses, l’écrase physiquement et visuellement. Ses journées se ressemblent et sont parfois ponctuées de joie, en voyant Maryvonne par exemple. La lassitude se ressent sur son visage mais également dans tous ses gestes. Joris Mertens ne laisse rien de côté. Les mouvements des personnages (qu’il s’agisse de servir une bière, de se protéger de la pluie, de noter les numéros du loto, …) prennent beaucoup d’importance. On assiste à une chorégraphie du quotidien qui est réglée et dont la répétition rassure tout en enfermant le personnage de François. C’est également un rituel rassurant dont on sent le passif. L’auteur propose parfois à son personnage des moments d’admiration et de rêve. Ses livraisons lui permettent de pénétrer des lieux où la vie semble plus facile. François ne s’étend pas sur sa propre situation. Il veut en sortir. Il voudrait en sortir. Mais le premier pas est difficile à amorcer.



Par les couleurs urbaines et sombres, par les angles de vue, l’auteur encadre, encercle son personnage. Il semble pris au piège par sa propre vie, par ses hésitations, sa manière d’être en retrait. La force narrative de la BD vient de cette surprise qui semble tapie dans l’ombre. François n’est pas un homme à qui il arrivera quelque chose. Il est loin de tout enjeu, de toute intrigue. Est-ce que François saurait y faire si quelque chose se passait dans sa vie ? On attend donc que ce rythme mélancolique déraille et bouscule François pour ouvrir sur un autre chemin.



Joris Mertens compose le portrait fin et mélancolique d’un homme en bout de course qui pense trouver en lui des ressources suffisantes pour une autre vie.
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Le style de l'auteur-dessinateur est parfait pour capter les attitudes et les moindres détails, les moindres mouvements des personnages. Allumer une cigarette devient presque réalité tellement le dessin est précis et les expressions parfaitement retransmises. Et cela rend chaque personnage attachant et proche: c'est notre voisin, notre collègue, le passant croisé dans la rue. C'est aussi le dessin d'une routine que nous connaissons tous, metro-boulot-dodo, son doux ron-ron, sa mélancolie et les rêves qui vont avec. Des rêves d'une vie meilleure qui pourrait arriver grâce aux numéros do loto... Car en plus du dessin, le scénario est impeccable, le rythme parfait, le final à la fois imprévisible, terrible et légèrement grotesque. Ou comment la routine était finalement ce qu'il y avait de mieux. On donnera la mention spéciale à un personnage qui n'en est pas un, mais sans qui rien ne finirait de la même façon : mention spéciale, donc, à la pluie (lisez 'Nettoyage à sec' et vous comprendrez...).

J'avais adoré "Béatrice", c'est donc avec joie que j'ai dévoré "Nettoyage à sec" de Joris Mertens.



Coup de coeur absolu ♥



Bruxelles dans la pluie et les bouchons, dans les années 70. François est chauffeur-livreur pour Bianca, une société de nettoyage à sec.



Cet homme solitaire a ses habitudes, il joue au lotto chaque semaine, toujours les mêmes numéros, chez Maryvonne. Il lui promet qu'un jour il viendra la chercher en Mercedes avec sa fille Romy car il est certain qu'il va gagner. François va boire sa pinte au Monico chaque jour, c'est un homme solitaire, irréprochable au travail.



A défaut d'une augmentation de salaire demandée on va lui coller un nouveau collègue à former. Alain est un véritable boulet, il est maladroit, et cela augure le début d'autre chose !



Une livraison en périphérie va tout faire basculer, on passe en mode polar ! C'est inattendu, surprenant, malin.



Le travail de Joris Mertens est sublime. Chaque dessin est magnifique. il manipule l'ombre et la lumière de manière parfaite. Son dessin c'est un ressenti, une ambiance. Les découpages sont cinématographiques, des personnages très réalistes.



C'est sublime, oui un vrai chef-d'oeuvre je vous dis.



Je suis fan de son travail , si vous ne l'avez pas lu lisez aussi le précédent "Béatrice"



♥♥♥♥♥
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Une oeuvre qui n'a certainement pas besoin de texte pour plaire ! Les images et les couleurs suffisent à enchanter le lecteur ; la qualité des dessins est effectivement et nettement supérieure à la majorité des bd, ce qui a compensé la simplicité de l'histoire à mes yeux.

Ce fut donc un merveilleux voyage visuel dans un Paris romancé. Je conseille vivement !

Un BD sans texte dont les dessins apportent une interprétation à chacun.



Il y a un côté Minuit à Paris de Woody Allen avec ce passage temporel où on se retrouve transporter dans les années 20.



Les graphismes sont beaux. L’histoire est intéressante et le fait qu’il manque le texte est super orignal !

Ce n'est pas le type de roman graphique, que je lis habituellement, mais on peut dire que l'auteur a su me surprendre.



De la pluie, de la pluie, et encore de la pluie.

Une ambiance triste à pleurer.

Une vie de célibataire, loin d'être trépidante, et joyeuse.

Et pourtant, même s'il est englué dans son quotidien de livreur à la blanchisserie, François tente sa chance régulièrement en jouant au loto. Les mêmes numéros.

Il espère que la chance lui permettra, comme un coup de baguette magique, de vivre une autre vie. Et d'offrir une maison à la belle Maryvonne, et à sa fille Romy.

La vie est bien curieuse parfois. Chance ou malchance ? Quel événement va bouleverser sa vie ? Et comment va-t-il réagir ?



J'avais lu le résumé avant de commencer cette histoire, et c'est bien dommage. Car du coup, je m'attendais à autre chose.

Mais honnêtement, c'est une histoire vraiment bien construite.

Une histoire très noire. Vaut mieux être bien dans sa vie, quand on la lit.

Et les illustrations permettent de plonger encore plus facilement dans cette ambiance bien loin d'un feelgood.

J'avais adoré la premier ouvrage de Joris Mertens "Béatrice"

Quand j'ai découvert "Nettoyage à sec" à la médiathèque, rien qu'en identifiant l'auteur à la couverture, je n'ai pas hésiter. J'ai tout de suite reconnu ce graphisme si particulier et le jeu sur les couleurs.



Cette fois, Joris Mertens nous entraîne dans un univers noir et il introduit des dialogues.



Le héros, François, mène une vie ordinaire de solitude coincée dans une routine peu réjouissante et un travail tout aussi lassant. Il vit dans une grande ville, à l'agitation perpétuelle, où les gens se croisent sans se voir. Grande ville, grands magasins, palaces, brasseries, cinéma, ville aux larges publicités ...François traîne sa solitude, il est seul même dans les lieux où il y a du monde. Sa vie est une lente rengaine entrecoupée des rencontres avec Maryvonne, vendeuse en kiosque, son rayon de soleil auprès de qui il joue son lotto depuis 17 ans, toujours les mêmes numéros. Il est persuadé de gagner un jour, de s'offrir une vie meilleure à partager avec Maryvonne et sa fille.



Joris Mertens nous fait entrer dans la vie de François dans cette ville où il pleut tout le temps. Il nous fait parcourir cette ville avec des évocations de cinéma, certaines scènes rappellent des prises de vues des films des années 60-70.



François sera rattrapé par son destin mais je vous laisse découvrir.



Juste une pointe d'humour : François travaille dans un pressing d'où nettoyage à sec, et va passer ses journées sous la pluie trempé comme une soupe sans parapluie et sans imperméable...

J'ai rencontré cet auteur avec "Nettoyage à sec", dont j'avais d'ailleurs beaucoup apprécié le graphisme et le récit.

"Béatrice" bien qu'écrite avant, m'est venue après.

Verdict : une réussite!

Je pense même avoir préféré "Béatrice".

Le graphisme est le même : très beau ; et l'histoire -sans paroles- est prenante, je dirais même envoûtante, avec ce petit rien de fantastique, juste ce qu'il faut.

Découvrez cet auteur qui sait à merveille représenter les rues de Paris, la foule, le bruit et l'anonymat.

Dernier plus : ce sont des BD à histoire complète.

« Il pleure dans mon cœur

Comme il pleut sur la ville ;

Quelle est cette langueur

Qui pénètre mon cœur ? » Paul Verlaine.







Dans le Bruxelles poisseux et « haussmannien » des années 70, des embouteillages dantesques et des pluies diluviennes, François, un « sans-dents » célibataire, se meut dans la ville crépusculaire entre néons publicitaires criards et pavés luisants.



François remplace l’absence d’un cercle familial par la chaleur potache d’un groupe d’habitués, piliers d’un bistro populaire.







... et toujours ce fichu parapluie égaré.











Dans un environnement si liquide, fallait-il que l’entreprise de François, soit une blanchisserie de « nettoyage à sec » ! Il y assure les livraisons de linge dans son estafette Renault, bravant les incessantes intempéries, une éternelle cigarette à la commissure des lèvres... « dans des chemins de pluie pour unique bonsoir » chantait son compatriote Jacques Brel.







...et toujours ce fichu parapluie égaré







Maryvonne, Bianca, Alain, Romy, Valentina & Martine, Fortuna, François : autant de chapitres baptisées du prénom des personnages de cette bd et marquées par de magnifiques dessins pleine page à la tonalité rouge carmin.







Les sublimes dessins aux détails stupéfiants jouissent de couleurs profondes qui absorbent le lecteur dans l’univers gluant et sirupeux de Joris Mertens, époque économiquement bénie des 30 glorieuses. Lumières et ombres se répondent dans des environnements globalement sombres et sépulcraux.







...il pleut.



Ne manquez pas ce nouveau chef d’œuvre de Joris Mertens !

François, employé dans une teinturerie, rêve de gagner au Loto. Avec ces millions, il s'offrirait une belle vie aux côtés de Maryvonne et sa fille Romy.

François joue donc chaque semaine les mêmes numéros, car c'est comme ça qu'on gagne, c'est scientifique.

A vous de découvrir si les statistiques seront du côté de François. ..

Chaque page est une œuvre d'art, j'ai lu cette BD comme on visite un musée. Un grand bravo à l'auteur !

Et merci aux Editions Rue de Sèvres pour le SP.

Une bande dessinée vierge de tout texte, c'est rare et intriguant.



Béatrice est une bande dessinée qui ne se lit pas, mais qui se dévore des yeux, se décortique dans les moindres détails, se feuillète dans un sens, plus à rebrousse page, à la recherche d'un détail qui nous aurait échappé.



Béatrice c'est une histoire empreinte de douceur et de mélancolie, dont on savoure chaque planche.



Nostalgie quand tu nous tiens !



Nous suivons Béatrice, perdue comme tant d'autres, dans ces vies citadines qui se résument à métro boulot dodo.



Et pourtant, l'événement inattendu survient, un sac rouge abandonné, et c'est alors le début d'un voyage extraordinaire, une plongée dans le temps.



L'ambiance est magnifiquement restituée, on se sent comme dans un cocon du début à la fin.



Un très bel album qui nous parle d'amour, de temps qui passe, de souvenirs, de solitude, de vieilleisse, qui nous parle de la vie tout simplement et en toute simplicité.

Béatrice, ça fait longtemps que je t’observe, de loin. Tu as l’air si seule. Tu déambules machinalement dans cette foule anonyme, dans le métro, je te reconnais vêtue chaque jour de ton imper rouge. Je joue parfois au client dans les Galeries La Brouette, je t’observe servir les clientes exigeantes. Je vois bien que tout ça t’ennuie. Je n’ai jamais osé t’adresser la parole… je respecte ton silence.

Un soir tu as ramassé un sac, rouge lui aussi, qui trainait contre un pilier du métro. Depuis tu n’es plus la même. Je t’imagine le soir dans ta chambre à la Amélie Poulain ouvrir ce sac et découvrir ce qui s’y cache… Des photos, je t’ai vue les regarder dans ce petit bistrot dimanche … C’est tout un nouveau monde qui s’ouvre à toi… Tu fonces alors dans la ville, tu cherches je ne sais quoi, je ne sais qui… Je t’ai aperçue entrer au Café Faust… Que s’est il passé après ? Nul ne le sait.

Ce que je sais, c’est que ces moments passés près de toi m’ont marqué, Béatrice.

Toi aussi, va à la rencontre de Béatrice, tu ne le regretteras pas.

J'ai vu passer cette BD, il y a un petit moment sur les blogs. Je n'ai pas franchement été déçue de cette attente car ma lecture fut un véritable plaisir.



Le scénario raconte l'histoire de Béatrice, une vendeuse qui trouve un sac à main rouge. Ce sac à main va complètement bouleverser sa vie. En effet, Cette découverte va la transporter vers un autre temps, vers une autre vie!



L'histoire de Béatrice m'a tout simplement transportée. Cette BD sans parole m'a séduite dès les premières planches. Tout comme l'héroïne, je me suis lentement laissée dériver. Les pages ont défilé à une vitesse folle et ce fut une superbe aventure. Le quotidien de Béatrice nous est présenté de façon simple. Et puis ce sac, qui attend dans un coin et qui devient très vite un élément central. Ce sac qui va tout changer. J'ai adoré suivre les changements qui vont opérer dans la vie de Béatrice mais qui vont également la changer petit à petit. L'évolution de notre héroïne est fascinante. 



Esthétiquement, c'est sublime! J'ai eu un vrai coup de cœur pour l'esprit graphique de cette BD. Le crayonné est envoûtant. Les traits sont précis et les expressions des personnages sont tellement pleine de vie. Les couleurs donne une ambiance un peu vintage. J'ai adoré la façon dont on bascule peu à peu dans un monde en noir et blanc. Tout est fait de façon naturelle et subtile. Cette BD m'a subjuguée tout simplement et c'est un véritable coup de cœur!
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Cette bande dessinée, sans texte, repose essentiellement sur l'illustration ! Et là, vous avez entre les mains un petit bijou !

Et que dire de l'histoire ?

Béatrice, jeune femme travaillant dans un grand magasin, remarque un sac rouge laissé à l'abandon pendant plusieurs jours !

Et...

À vous de découvrir l'histoire et de voir les couleurs au ton rouge-orangé virer au noir et blanc.

Une bande dessinée d'exception !!

C'est un choc de pénètrer dans cette BD tant l'ambiance y est prenante.

Nous suivons Béatrice dans sa vie très routinière de vendeuse de gants dans un grand magasin parisien. Chez elle, dans le métro, au milieu de la foule, elle est toujours là, avec ses grandes lunettes typiques des années 70 et son regard interrogateur saisissant.

Et lorsqu'elle ramasse un sac rouge abandonné dans le métro, elle va se passionner par son mystérieux contenu et sa vie va complétement changer.

Les illustrations sont incroyables de détails et de profondeur et Béatrice en est le centre que l'on cherche à chaque nouvelle image.

La couleur dominante de l'histoire est le rouge, jusqu'à ce que les rêves de Béatrice se conjuguent en noir et blanc comme si tout ce qui semble irréel perd progressivement sa couleur. Mais est-ce vraiment irréel ?

Il n'y a pas de texte dans cette BD mais les images sont tellement perfectionnées qu'elles se suffisent à elles-mêmes.

Un grand moment d'émotion et de plaisir de lire que, même sans être spécialiste de bandes dessinées, je recommande vivement à tous les lecteurs.

Béatrice travaille dans un grand magasin au rayon des gants pour dames, pour s'y rendre elle emprunte le métro et suit chaque jour cette foule qui s'engouffre dans le quotidien. Un matin elle aperçoit un sac rouge abandonné contre un pilier, au retour il est toujours là, le lendemain c'est la même chose. La routine est rompue par l'apparition de ce sac rouge qu'elle finit par emporter chez elle.



Béatrice cette célibataire des années 50 lit beaucoup, semble bien vivre même s'il lui manque ce grain de folie qui pimente une vie, ce petit je-ne-sais-quoi qui lui ferait vivre une aventure et pourquoi pas connaître l'amour. Ce sac rouge le lui offrira peut-être. Il contient un album photo où étrangement la femme qui apparaît lui ressemble.



On aperçoit la vie trépidantes des années folles et l'insouciance de deux jeunes amoureux qui vivent pleinement leur jeunesse. Béatrice se prend à fantasmer cette vie et à tomber amoureuse de l'homme, jusqu'à se confondre avec la femme de la photo et la faire chuter dans un monde parallèle, celui de l'entre-deux-guerres.



Cet album, véritable coup de coeur graphique et scénaristique, sans aucun texte, est une ode à cette période de l'histoire que sont les années folles. L'auteur met en avant la vie parisienne, les grands magasins, l'insouciance et le romantisme, l'architecture et la mode. Je trouve cet album étonnant, sensible et mélancolique, témoin d'une époque révolue qui fait encore fantasmer.
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Quelle belle bande dessinée ! Les graphismes sont splendides et l'histoire sans aucune parole est très touchante. Nous observons Béatrice dans sa vie quotidienne et sa solitude quotidienne. Ses aller-retour entre son domicile et son travail comme vendeuse dans un grand magasin. Jusqu'au moment où elle croise cet album photo qui va lui faire vivre la vie qu'elle a toujours rêvée. Elle est alors propulsée dans un monde en noir et blanc où elle est enfin elle-même et plus seule.

Très belle histoire qui laisse un léger gout amer teinté de tristesse... mais qui reflète un certaine vérité de notre monde actuel.

Beau roman graphique sans texte mais suffisamment explicite pour suivre l'histoire par ses dessins recherchés , ses couleurs vives ou en noir et blanc selon les époques évoquées.

Béatrice est une jeune vendeuse d'un grand magasin parisien qui s'enlise dans son quotidien sa routine. Un jour elle ramasse un sac laissé dans le couloir du métro et découvre un album photo d'une jeune femme des années 20. Elle s'y plonge littéralement.......

La particularité de ce roman graphique est qu'il ne contient pas de texte. C'est donc une lecture particulière. Je passe plus de temps à admirer le dessin, les expressions des personnages, à observer les cadrages et les détails.

Il y a l'histoire de cette fille qui trouve un sac rouge que tout le monde va découvrir et ce qui est suggéré et qui peut être sujet à diverses interprétations. L'imagination fait le reste du travail et c'est ce qui rend cette lecture unique pour chacun.

Je recommande !!!

Des personnages bien croqués, des planches superbes, un roman graphique d'une pesanteur et d'une noirceur qui font frissonner, et un scénario qui ne surprend pas le lecteur et une fin toute en ironie, qui rappelle les meilleures nouvelles noires. L'originalité est dans le graphisme, pour l'histoire c'est assez convenu.