Certes, à plusieurs reprises déjà, j'avais été conduit par les circonstances de la vie là où je ne pensais pas aller. Chaque fois, j'aurais pu refuser et j'avais consenti. Refuser de devenir prêtre, refuser d'aller à Rome, refuser de rester à Paris, refuser d'être nommé à Strasbourg. Cette fois, j'étais emmené, que je le veuille ou non, vers "le reste de ma vie". Le passage, celui que mon père et ma mère avait connu, était, à plus ou moins long terme, bel et bien devant moi.