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3.39/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) : 1951
Biographie :

Né aux environs de Bruxelles en 1951, Joseph Pearce est critique littéraire et chroniqueur pour les deux grands quotidiens flamands De Morgen et De Standaard. Il est l’auteur de plusieurs romans dont Graines de pavot (Actes Sud, 2007) dans lequel le lecteur retrouve Félix et surtout Else Peritz, le personnage énigmatique de Terres de promesse.

Source : http://www.bibliosurf.com
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
- Non, a dit Sue en restant imperturbable, mais je trouve qu'ils posent des questions sur des choses qui ne les regardent pas. Évidemment, tu as écrit « juif » à la question portant sur le culte.
- Cela va de soi, a dit Frank.
- Moi aussi, je suis juive, a-t-elle continué, mais l’État n'a pas à mettre son nez là-dedans. Moi, j'ai noté « sans religion », et si j'avais été bouddhiste ou athée, j'aurais fait la même chose. D'ailleurs, ça veut dire quoi, « juif » ? Ma première dent de lait est tombée alors que j'étais en train de manger une tartine au jambon, tu te rappelles ? Je vis ma religion à ma manière, et puis c'est tout ! Si je disais à ce rabbin de Sydney que je mange du lard, il m'excommunierait dans l'instant. Devrais-je pour le coup me sentir moins juive ? L'excommunication, ça existe chez les juifs ?
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Gisèle lissa la nappe encore une fois et déplaça le gobelet d'argent d'un centimètre vers la droite. Elle fredonnait un refrain qu'on entendait souvent ces derniers temps à la radio, quand elle était chez Olga. Bien qu'elle ne comprit pas l''hébreu, elle chantait les paroles avec conviction. C'était une mélodie entraînante, plus simple qu'un lied allemand, un air qui vous donnait envie de danser en tapant dans vos mains. Max tardait à renrter. Le docteur Schneider lui avait défendu de sortir, mais Max avait insisté pour faire une petite promenade autour du pâté de maisons. "Pour bien digérer", disait-il. Dès que Max avait pris une décision, il s'y tenait. Il avait la tête dure, et plus il vieillissait, plus il s'accrochait à ses habitudes sans fléchir d'un pouce. Apanage de l'homme. Si les femmes étaient aussi têtues , ce serait la fin du monde.
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Ce paysage souriant lui donnait du vague à l'âme. Elle s'était promis de ne pas s'attacher à ce pays. Bientôt elle devrait le quitter pour ne plus jamais revenir. Max n'était pas conscient de la chose. Chaque jour, il allait se promener en ville. Max faisait son trou partout comme une souris dans un tas de farine. Ce n'était. pas difficile quand on avait vécu quatre ans dans les tranchées. Une fois, elle l'avait accompagné au centre ville. Une expédition infernale. Les courants d'air épouvantables dans les couloirs du métro, le vacarme assourdissant du trafic. Elle se promenait parfois avec Edith dans un parc du quartier, c'était suffisant. Londres était une salle d'attente, ce n'était pas un tournant dans son existence. L'ancienne vie était passée, la nouvelle vie commencerait en Palestine.
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Le nationalisme faisait partie intégrante de l'identité ds membres de ma famille. Le juif et le patriote allemand étaient parfaitement compatibles dans une seule et même personne. Leur attachement à leur patrie n'avait rien d'hypocrite. Il ne faut pas non plus chercher la raison de leur enthousiasme dans la peur d'être pris pour des Allemands traîtres à leur patrie ou de seconde zone. Leur ardeur était une conviction, leur attachement une sainte mission. L'Allemagne leur avait apporté la prospérité et la sécurité. Était venu le temps de l'ultime gratitude.
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Elle ne pourrait jamais transformer en palais le minuscule appartement aux cloisons de papier et aux meubles d'occasion, mais à quoi bon être riche si on est malheureux ? (p.135)
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Dès que Max avait pris une décision, il s'y tenait. Il avait la tête dure, et plus il vieillissait, plus il s'accrochait à ses habitudes sans fléchir d'un pouce. Apanage de l'homme. Si les femmes étaient aussi têtues, ce serait la fin du monde. (p.135)
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