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Critiques de Josh Malerman (318)
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Bird box



Dans une réalité post-apocalyptique, une femme et ses deux enfants sont en route pour rejoindre un groupe hypothétique de survivants ... les yeux entièrement bandés. La civilisation n'a pas été ravagée par une catastrophe sanitaire, climatique ou nucléaire, il n'y a pas des hordes de zombies à l'affût. Mais une pandémie de folie a sévi et sévit encore. Des créatures poussent les gens à devenir fou et à se suicider, il suffit de les regarder. Les survivants vivent donc barricadés dans des maisons aux fenêtres occultés et apprennent à se déplacer à l'aveugle dès qu'ils vont à l'extérieur.



Lorsqu'un auteur construit son roman sur une idée de départ aussi géniale et terriblement originale, la gageure est de parvenir à la tenir jusqu'à la fin. Si la fin est un peu fade et attendu, s'il y a bien un passage un poil grand-guignolesque ( mais pourquoi pas après tout ), ce roman est une grande réussite, d'une addiction redoutable qui vous fait lire en apnée, à vous en bouffer les doigts tellement le récit est à la fois haletant et effrayant.



Josh Malerman, en maître du suspense, choisit de rester dans l'extrême suggestion. Ces créatures qu'il ne faut surtout pas regarder, il ne les décrit jamais, le lecteur est dans la même position que les survivants qui font des supputations impossibles à confirmer car les seuls qui ont vu ces créatures en sont morts et ne peuvent donc témoigner. Avec ces crimes sans témoins, le mystère plane et c'est tant mieux.



Si la cécité des personnages est une obligation de survie, les phrases sont très visuelles pour le lecteur qui se retrouve plonger dans une expérience de lecture très sensorielle où chaque son peut faire naitre la terreur. Lorsque les oiseaux du titre qui servent d'alarme se mettent à piailler de plus en plus fort à l'approche d'une créature. Lorsque Malorie est embarquée sur une rivière avec ces deux enfants qu'elle a formé à développer une ouïe quasi animale, et qu'elle leur demande de décrire tout ce qu'ils entendent, tous les yeux bandés, bien évidemment. La tension est terrifiante, à la fois très factuelle avec des incidents judicieusement semés qui accélèrent le cours de l'histoire, et très psychologique, au plus près des personnages et de leur ressenti.



Si le malaise est aussi oppressant, c'est parce qu'on est totalement immergé dans cet univers sans repères, au même niveau que des personnages dont l'auteur nous révèle progressivement la vie antérieure. Tout le roman est construit sur un double arc narratif, classique mais très pertinent car participant pleinement au suspense : en alternance, des chapitres sur la fuite de Malorie et ses enfants ; des chapitres quelques années auparavant, lorsque le monde commence à basculer dans l'horreur.



Une roman de survie fort troublant à la narration impitoyable !

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Bird box

Premier livre de Josh Malerman que je lis, je pensais au début qu'il s'agissait d'enfance maltraitée.

Pensez donc, Malorie fait dormir les enfants sous un grillage drapé d'un tissu noir au bout d'un couloir.

4 ans, les bouts de choux. Malorie les appelle le garçon et La fille.



Ils sont tous trois à l'abri dans la maison, mais il faut en partir, les denrées manquent, ils sont désormais seuls, plus rien ne les retient, après que leur mère leur eut appris l'essentiel de ce dont ils auront besoin pour survivre dans la nature hostile.



Il va falloir à la jeune femme et aux enfants parcourir 30 kilomètres en descendant une rivière

Malorie profite d'une journée brumeuse pour amorcer le grand départ.

Les doigts dans le nez, penserez-vous...



Sauf qu'il va falloir le faire les yeux bandés, aussi bien l'adulte que les petiots.

Et sur le rivage, le danguer guette. Animaux sauvages, humains, créatures...



Les enfants n'ont aucune idée d'à quoi ressemble l'extérieur de la maison dans laquelle ils sont confinés depuis leur naissance..

Malorie n'a pas retiré son bandeau depuis autant de temps.



Parce que voyez-vous, dehors, il y a des créatures. On ignore à quoi elles peuvent bien ressembler et leur forme, si tant est qu'elles en aient une, mais on sait que si on les voit, on devient fou, carrément frappé de démence, au point de s'auto-détruire.



Dans les maisons, les survivants barricadent tout. Portes, fenêtres, pas un rayon de soleil ne doit pénétrer.

Sont-elles même visibles, ces créatures ? Nul ne le sait, mais elles sont bruyantes, elles peuvent frôler, marcher sur des brindilles, des feuilles sèches.



Etre sans cesse sur le qui-vive, c'est éprouvant, voire plus. Tétanisant.

Au premier abord, les animaux ne semblent pas touchés, mais qui sait...



Nos nerfs sont mis à dure épreuve pendant la lecture de ce livre.

L'angoisse augmente de manière exponentielle au fil des pages.



Le style est parfaitement maîtrisé, le comportement des personnages bien détaillé.

Je ne dirais pas qu'on s'attache à eux, mais ils sont tous très intéressants.



Un poil de frisson pour la route ? Ce roman est fait pour vous.

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Bird box

Quel choc! Ce livre est tout simplement époustouflant, il m'a agrippé dès les premières pages et ne m'a plus lâché. L'idée est géniale, et aussi très effrayante, en effet, lorsque nous avons la chance de voir, le fait de perdre cette possibilité nous terrifie. Ici c'est par obligation que chacun doit se bander les yeux, car regarder signifie mourir.

Le va et vient entre le présent et le passé amène un suspense digne de ce com.

Cela faisait longtemps qu'un livre de 'avait pas donner autant de sueurs froides.

Il touche vraiment à deux choses qui nous font peur.: vivre dans le noir et le danger, celui qui va nous rendre fou et nous tuer.

Ruez vous sur ce livre, il est génial.



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Bird box

Quatre années...

Quatre années que Malorie et ses deux enfants vivent enfermés dans une maison sans voir personne,

Quatre années qu'ils n'ont pas vu la lumière du jour,

Quatre années qu'ils ne peuvent sortir que les yeux bandés, pour chercher de la nourriture,

Car, s'ils oublient de mettre ces bandeaux, s'ils ouvrent les yeux,

Ils apercevront des êtres, des créatures,

Qui les rendront violents,

Qui les rendront fous,

Qui les pousseront au suicide, inéluctablement,

Comme tant d'autres avant eux.

Mais, un jour, Malorie n'en peut plus de solitude et d'angoisse,

Il leur faut partir pour retrouver quelques survivants,

Il leur faut, en aveugles, s'aventurer dans un monde hostile et inconnu,

Affronter, en aveugles, des bêtes sauvages,

Risquer constamment de tomber, de se blesser,

Côtoyer les créatures dont ils sentent la présence,

Oui, il leur faut partir,

Vers quel avenir ?

Un suspense hallucinant...



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Bird box

Des années à errer comme une âme en peine dans cette maison exempte de toute lumière naturelle.

Le prix à payer pour rester en vie.

Se claquemurer puis n'avoir comme horizon que cette grotte artificielle.

N'attendre que le moment propice pour tenter de rallier la terre promise.

Le temps est venu de réveiller Fille et Garçon.

Le temps est venu de partir.

Le temps est venu de recouvrer la liberté.

Mais attention, si la promesse est réelle, l'instant est fragile.

Tous trois vont devoir lutter férocement pour passer des ténèbres à la lumière.

N'avoir qu'une seule obsession, garder les yeux fermés, garder les yeux fermés, garder les...

Car dans le cas contraire, vous êtes mort !



Et dire que c'est un premier roman.

Josh Malerman, rocker patenté, vous balance un riff métallique dans les esgourdes qui vous atomise le cortex et n'en finit pas de vibrer encore et encore.

Un récit post-apocalyptique de plus me direz-vous.

J'objecterai un virulent non négatif.



Cherchez pas le zombie, il avait poney à l'élastique ce jour-là.

La très bonne idée de Malerman, c'est de suggérer.

Place à l'imaguination.

Très peu de gore mais une ambiance pesante à faire passer La Nuit des morts-vivants de George A. Romero pour un gentil Disney.



Deux époques narratives alternatives, un même malaise oppressant et persistant comme compagnon de route.

Hier, Malorie et ses amis de fortune face à l'envahisseur.

Aujourd'hui, elle et ses deux enfants livrés à eux-même en pleine nature hostile.



Un récit original, tendu et anxiogène certifié 100 % fouteur de pétoche.

Birdbox est livré sans véritable notice explicative, chacun devra y percevoir finalement ce que bon lui semble en faisant face à ses propres démons.



Les Oiseaux d'Hitchcok vous ont fait flipper, Malerman et son Birdbox revisite le mythe d'une intelligence singulière et salutaire.



Merci à Babelio et au Livre de Poche pour la balade...
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Bird box

Les enfants dorment encore sous le grillage drapé d'un tissu noir. Malorie ne va pas tarder à les réveiller. Il est temps de quitter cette maison claquemurée dont les fenêtres sont recouvertes de bois et de carton et où il n'y a plus d'eau courante. Quatre ans que la jeune femme vit ici, dans le noir complet. La brume de ce jour d'octobre est propice au départ. Il est temps de réveiller Fille et Garçon, de leur bander les yeux et et de leur faire ouvrir grandes leurs oreilles. Il leur faut rejoindre la barque arrimée à cinq maisons de la leur et naviguer vers une autre vie...



Josh Malerman nous offre un premier roman sous haute-tension. Un postulat de départ qui donne le frisson : il faut vivre les yeux fermés ou bandés si l'on ne veut pas mourir. Quel est donc ce danger qui rôde à l'extérieur ? Pourquoi Malorie et les enfants semblent-ils seuls ? Alternant passé et présent, l'auteur distille ici et là les éléments qui permettent de comprendre comment la jeune femme en est arrivée là. Un certain malaise plane et l'ambiance devient de plus en plus oppressante. A l'instar de Malorie, l'on avance à tâtons dans ce récit étouffant. Dans ce roman original post-apocalyptique, l'auteur met nos nerfs à rude épreuve et nous tient en haleine jusqu'à la fin.
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Bird box

Quand on tient une idée formidable, le plus difficile reste à mener : la mettre en mots et en valeur pour ne pas la dénaturer. C’est d’autant moins évident dans le cadre d’un premier roman.



Autant le dire de suite, ce premier pas dans la littérature (de genre) pour Josh Malerman, membre du groupe de rock The High Strung, est une franche réussite.



Ce livre, au point de départ franchement ingénieux, instille un sentiment de peur viscéral comme peu de romans ont su le faire.



Peur : sentiment d’angoisse éprouvé à la présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé (définition du Larousse).



Une définition qui résume si parfaitement le sentiment ressenti par les personnages de ce roman, et par extension nous lecteurs. Quelle angoisse durant les 375 pages de ce récit ! Angoisse lancinante devant un danger qui justement ne se montre pas et reste immatériel.



Dans un genre qui se veut à ce point jouer sur la frayeur, on a déjà pu lire tout (et n’importe quoi). Avec Bird box, l’intrigue est toute aussi énigmatique que le titre du roman.



L’idée de départ est particulièrement ingénieuse et redoutable : jouer sur notre peur ancestrale du noir et de l’inconnu. En ne décrivant pas la menace qui pèse sur le monde, Malerman joue, de manière originale, avec cette crainte immémoriale et originelle.



Imaginez : devoir vivre les yeux fermés ou bandés, de manière volontaire, pour échapper à une menace inconnue et à une mort violente. Oui imaginez, ce que cela fait de devoir vivre dans le noir, ou calfeutré à l’intérieur, jour après jour.



Jouant avec intelligence sur l’alternance des chapitres (entre le moment de la « catastrophe » et le monde quatre ans plus tard), cette histoire est celle d’une totale perte de contrôle.



L’univers du récit post-apocalyptique est le terrain idéal pour décrire cette peur qui démarre comme une hystérie collective. Faire tenir la route à un récit qui ne décrit pas la menace était une toute autre gageure. Au fil des pages, l’histoire est (volontairement) frustrante et pourtant, l’auteur arrive à ce que l’improbable et l’incompréhensible tiennent la route, ce qui n’est pas loin d’être un exploit.



Combien de fois me suis-je dit, durant ma lecture, que le roman ne tiendrait pas sur la distance ? Que nenni, Josh Malerman a su mener sa barque jusqu’au bout, malgré les différents écueils qu’il a pu rencontrer en chemin.



Parce qu’il a pris le parti de décrire les événements uniquement à travers le prisme d’un petit groupe de personnes, et de nous faire vivre cette angoisse à travers leurs réactions et leur quotidien. Il intègre ainsi le lecteur au plus près de cette peur, et son style d’écriture hyper expressif y est pour beaucoup.



Oui parce qu’en plus, c’est plutôt bien écrit, grâce à un style très direct, énergique et démonstratif. Une manière de raconter très cinématographique, ce qui est un véritable paradoxe alors que toute l’histoire se déroule les yeux fermés ! (d’ailleurs je me demande bien ce que donnera l’adaptation du roman au cinéma, bon courage au réalisateur…).



Mon seul bémol tient au formatage du roman. On sent qu’il a été effectivement formaté pour bien tenir dans les codes de la littérature américaine du genre (ne surtout pas dépasser un certain nombre de pages, en garder sous la semelle…). Même si on se doute qu’une suite est prévue, ce récit aurait pu permettre encore davantage de développements.



Un dernier mot sur les passages se déroulant quatre ans après. Ils sont tout bonnement éblouissants de petites trouvailles sans que jamais l’auteur ne perde de vue l’aspect crédible de l’histoire.



Un roman aussi flippant, qui parle directement à nos plus vieux instincts tout en restant dans la suggestion, s’en est fascinant, addictif et franchement jouissif. Josh Malerman : on attend la suite avec impatience.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Bird box

C'est en regardant la bande-annonce du film et en constatant l'ampleur du Bird Box Challenge sur les réseaux sociaux que l'envie de découvrir le roman m'est venue.

Personnellement, je préfère lire une histoire avant de visionner son adaptation cinématographique. Ainsi, je reste libre de tout imaginer par moi-même, sans avoir les images du film en tête.

C'est une histoire que j'ai beaucoup appréciée pour plusieurs raisons, même si au fond, je m'attendais à plus surprenant.



L'auteur nous immerge directement dans son univers post-apocalyptique.

Afin que l'on puisse bien comprendre, l'histoire est racontée en deux temps, avec une alternance entre les faits présents et ceux d'avant, quand tout à commencé il y a quatre ans.



Lors des deux narrations, on suit principalement une jeune femme vingtenaire nommée Malorie.

J'ai préféré lire les chapitres concernant le passé. Je les ai trouvé plus prenants et davantage mouvementés.

Dans ces chapitres, on est en partie dans un huis-clos, où Malorie tente de survivre avec ses compagnons de fortune.

La cohabitation avec des étrangers n'est pas toujours évidente.

Les rations alimentaires diminuent au fil des jours.

Les sorties à l'extérieur sont toujours synonymes de stress intense, car on sait que quelque chose de mortel rôde, mais on ne sait pas quoi.

Il faut bannir toutes les sources de lumière naturelle et se bander les yeux pour ne surtout pas voir l'extérieur. Ne pas voir cette chose, sous peine de mourir violemment.

Cette vie dans le noir est effrayante.

Avec nos personnages, on se sent désorientés et nulle part totalement en sécurité.

En lisant ces chapitres qui retracent le passé, on se demande en permanence pourquoi Malorie n'est plus avec ses camarades de survie dans le présent.



Dans les faits racontés aujourd'hui, l'histoire est beaucoup plus linéaire.

Néanmoins, la tension est toujours palpable, puisque Malorie et ses deux enfants font une traversée à l'extérieur.

Le cheminement est parfois houleux.

Et il en faut du courage pour partir à l'aveugle vers une destination que l'on espère être un lieu sûr.

C'est un risque à prendre pour échapper à la solitude et à la folie.

Le danger est toujours présent et on le sent en permanence.

Malgré cette ambiance si particulière de fin du monde, j'étais toujours dépitée face à la dépersonnalisation imposée aux deux enfants.

Malorie me paraissait très froide avec eux, contrairement à toute la bienveillance qu'elle pouvait porter à l'égard de Tom auparavant.

Toujours cette fâcheuse impression qu'elle élevait ses enfants comme deux chiens de garde dressés pour écouter.

Du coup, mon empathie m'a fait défaut face à l'ensemble des personnages.

La fin n'est pas extraordinaire.

Quelques facilités selon moi, avec certaines questions qui restent en suspens.



J'ai quand même pris énormément de plaisir à lire cette histoire.

La plume de l'auteur est agréable et fluide. Ce roman se lit très vite.

Maintenant, j'espère que le film sera à la hauteur, même si l'aperçu montre déjà quelques petites discordances.
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Bird box

Une tension insoutenable!

*

Je n'aime plus trop lire des romans étiquetés "terreur" ou "horreur". J'avais vu une très bonne critique sur celui-ci. Je l'ai donc mis dans ma PAL. Un challenger me l'a choisi pour ce mois de juillet. Allez zou, début de lecture.

Et là......impossible de me déscotcher. Vraiment!

*

Un huis clos difficile à supporter, une tension palpable , une ambiance glaçante, anxiogène et surtout terrifiante.

Je me suis immédiatement mis dans la peau de l'héroine. C'est vraiment terrible ce qui lui arrive.

Comment survivre sans "yeux"? Comment élever deux bébés? Quel avenir?

Des questions que l'on se pose tout au long du récit.

Plusieurs trames temporelles (le passé et le présent). Et le futur? Y en a-t-il vraiment un qu'on puisse espérer?

*

Un monde en déperdition, une Terre vide. Du post-apocalyptique décrit de manière originale. Des créatures impalpables qui concentrent toute l'angoisse et la terreur des protagonistes.

Je l'ai comparé au roman @La route de Cormac McCarthy. Pour cette ambiance hostile et la relation d'un parent & enfants. D'une quête d'un ailleurs plus lumineux (c'est le cas de le dire :).

*

Un texte simple et direct, des dialogues en voix off (en italique) qui "foutent les jetons", une fin assez triste. L'auteur a fait fort du premier coup (c'est son premier roman).

Essayez pour voir, de vous poser un bandeau sur les yeux et de faire vos corvées dans la maison. Rien qu'une heure.... C'est terrifiant!
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Bird box

Bird Box réussit à nous faire peur sans qu'on sache exactement de quoi... car il y a "quelque chose" hors de la maison de Mallorie et ses enfants qui les rendra fous et ultra-violents si jamais ils posent leurs yeux dessus... mais eux non plus ne savent pas ce que c'est puisqu'ils ne peuvent pas regarder...



Voilà l'intrigue de ce roman joyeusement terrifiant, à mi-chemin de l'horreur et du suspense. Il fonctionne par flashbacks et par allusions, construisant page après page un monde si pareil au nôtre, et pourtant tellement différent puisqu'on ne peut plus y ouvrir les yeux... sauf en quelques rares lieux sécurisés...



Ce livre ne ressemble en rien à ce que je lis d'habitude, et pourtant je l'ai dévoré. Avec un peu d'appréhension, mais surtout énormément de plaisir. J'ai même osé regarder par la fenêtre depuis que je l'ai fini ;-)
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Bird box

♫ Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux… Regardez-les s’entretuer, c’est beau ♪



Oui, j’ai transformé un peu les paroles mais j’ai ouvert la cage aux oiseaux. Pas au sens propre, mais au figuré, ayant ouvert le roman Bird Box.



Par contre, si Pierre Perret avait chanté sa chanson dans le livre, il n’aurai pas eu beaucoup de succès parce que JAMAIS Malorie et les autres n’auraient relâché les oiseaux de la cage puisqu’ils étaient là pour leur sécurité.



Voilà un livre qui m’a collé des frissons de trouille, des sueurs froides en jouant sur une peur ancestrale de l’homme : le noir ! Et pas le noir un petit peu éclairé, mais le vrai noir, celui que l’on obtient lorsqu’on doit se balader dehors les yeux bandés pour ne pas mourir et vivre reclus chez soi, sans lumière du jour.



Ajoutons à cela la peur de l’inconnu car l’ennemi est invisible. Il est là, on sait que si on le regarde dans le blanc de l’œil on va devenir fou et massacrer notre entourage, ou nous suicider nous même.



Vous vous voyez vivre calfeutré chez vous, les fenêtres obstruées par des matelas et des couvertures ? Vous vous imaginez en train d’arpenter votre quartier à la recherche de potentiels survivants ou de vivres, les yeux bandés, mettant 48h pour faire votre tour de pâté de maison, vous ? Moi, ça me file les chocottes.



Non content de nous plonger dans un suspense à couper au couteau avec ces gens qui doivent vivre reclus, l’auteur en ajoute une couche en alternant les chapitres, le sadique qu’il est !



Un chapitre du présent avec l’héroïne principale, Malorie et ses deux enfants baptisés « Garçon » et « Fille », qui cherche à s’enfuir de chez elle (nous sommes 4 ans après) et un chapitre du passé avec cette même Malorie, enceinte, et vivant dans cette maison avec d’autres occupants : 4 hommes, 3 femmes et 1 chien (beaucoup de possibilités, mais personne ne baise) avant d’accueillir deux chiens, une cage avec des oiseaux et un autre homme.



La question que je me suis posée durant toute ma lecture c’est « Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer dans cette maison transformée en boite de conserve pour que Malorie se retrouve seule avec ses enfants ? ». Et je vous jure que l’auteur a fait durer le plaisir, le bougre.



Niveau des personnages, ils étaient tous bien travaillés, sans en faire trop, avec leurs défauts, leurs forces, leurs faiblesses… Le huis-clos est oppressant, prenant, sans temps mort.



Non seulement l’auteur a l’art de maintenir son suspense sans le faire faiblir (viagra ?), de nous coller des angoisses durant la lecture, de nous faire poser un tas de questions, mais en plus, toute sa construction tient la route, tout en nous laissant dans un flou que nous devrons combler.



Bref, une lecture bourrée d’adrénaline, de suspense et de sueurs froides.



Faites gaffe quand vous sortez… mais ouvrez quand même les yeux pour lire le roman.


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Bird box

Ce livre pourrait être classé dans le roman post apocalyptique, mais le véritable sujet, le fil conducteur du livre c'est l'angoisse, c'est un thriller (anglicisme, de l'anglais to thrill : « frémir »). On aura pas de vraies explications sur le pourquoi et le comment de cette crise, mais ce qu'on découvre c'est cette façon de vivre dans l'horreur, et le fait qu'on ne le comprenne pas plus que les antagoniste rend l'atmosphère terrible, la moindre erreur n'est pas permise. C'est bien raconté, avec du suspense, des grands moments de tension bien rythmés. Les personnages sont attachants, notre empathie est totale. Et même si le style est assez convenu, un peu artificiel parfois, comme dans ses moments qui font monter la tension vers la fin, on se prend au jeu tant l'angoisse est efficacement maintenue.



Angoissant, c'est le mot.
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Bird box

En lisant ce roman, je n'ai eu aucune difficulté à m'imaginer sortir de chez moi, un bandeau sur les yeux, pour trouver en aveugle la petite supérette de quartier, avec la peur au ventre de me perdre dans cet environnement pourtant familier, de sursauter au moindre frôlement sur mon dos, mes jambes, de se sentir épié par une chose que je ne peux ni comprendre et encore moins voir… Brrr !

Un roman formidable, au style direct et incisif, qui m'a tenu en haleine pendant trois jours. l'arrivée soudaine de créatures sont responsable du chaos, et de la destruction de l'humanité. Ces créatures ne sont pas décrites. Et pour cause ! Si on les voit, on sombre dans une folie meurtrière et autodestructrice. Le seul moyen de survivre est donc de se priver de son sens principal : la vue. Les personnages vivent dans une maison où toutes les fenêtres sont condamnées et quand ils sortent, c'est à tâtons avec cette impression terrifiante d'être filés par ces créatures. Leur univers se rétrécie à cette maison et son environnement proche. La vue, supprimée pour cause de survie, est remplacée par l'ouïe. Dès lors, le moindre bruit est analysé, soupesé, et pose des angoisses inexprimables quand il n'est pas compris. Malorie, héroïne de cette histoire, élève seule ses deux enfants dans ce nouveau monde, et les transforme en machine à écouter. C'est un roman sur le bruit, et sur la rage de survivre dans un environnement qui se transforme brutalement en jungle pour l'Homme. Un seul regret : la relation entre Tom et Malorie n'est pas suffisamment exploitée, décrite, et j'ai eu du mal à croire à cet amour naissant. Mais j'ai vraiment passé un moment de pure angoisse (et de pure plaisir) avec ce livre.



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Bird box

Quelle dure réalité pour cette maman et ses enfants! Des enfants qui sont nés alors que le monde était déjà en pleine apocalypse. Cette mère courage qui a élevé seule ses enfants, deux petits qui n'ont jamais vu le monde tel qu'il existait. Marjorie ferait tout pour leur sécurité, leur survie et tente le voyage de la dernière chance. Les enfants n'ont pas de prénoms "garçon", "fille" comme un moyen de ne pas s'attacher, elle paraît très dure avec eux mais n'est-ce pas pour mieux les protéger? On va faire un bond dans le passé, quand tout a commencé. Le "Avant" lorsque les gens ont basculé. Pourquoi? Que voient-ils pour qu'ils deviennent fous? Des créatures? J'ai trouvé la partie "survivor" assez cliché mais tellement typique du genre. Tout le long du livre, on se demande qui est réellement l'ennemi? Des créatures? Les hommes? Je n'avais qu'une hâte c'est de savoir où Malorie emmène ses enfants et savoir ce qu'ils vont y trouver. Fermez les yeux, écoutez, imaginez que que vous deviez fuir... Il va falloir avoir une vigilance de tous les instants. J'ai aussi beaucoup aimé le film malgré les divergences. (...)



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Bird box

C'est dans un climat de tension que l'on avance à l'aveuglette (et c'est le cas de le dire !) dans ce roman des plus originaux.



Imaginons. Du jour au lendemain, il n'est plus possible de garder les yeux ouverts à l'extérieur parce que QUELQUE CHOSE - une fois vue - rend les gens fous, aggressifs, suicidaires. Soit ils s'en prennent aux autres, soit à eux-mêmes, parfois tout cela en même temps. Toute ouverture sur l'extérieur doit rester obstruée, de jour comme de nuit. Pas évident alors de sortir les yeux bandés puis tenter de se repérer parce que, pour ceux qui restent, la vie doit malgré cela continuer, les besoins de base ne changent pas, eux. Les survivants vont devoir faire preuve d'ingéniosité pour accomplir les tâches du quotidien dans un monde qui ne se ressemble plus, vidé des ses occupants, vide de vie, mais peuplé d'autres choses...



Malorie, mère de deux jeunes enfants, ne pourra compter que sur elle-même pour leur salut.



"Bird box" est un roman difficile à poser parce que bien qu'effrayant, on veut tellement savoir: MAIS QUE VOIENT-ILS DONC, de si terrible ? Privés du sens de la vue une grande partie du temps, chaque fois qu'ils mettent le pied dehors, ce sont tous les autres sens qui deviennent primordiaux pour nos personnages. Il est très étrange d'exister dans le noir...dans un univers devenu dangereux où il est impossible de confirmer ce que l'on entend, de deviner la source des bruits, quels qu'ils soient. Il est parfois si tentant de regarder...

Tout semble une menace; le vent dans les arbres, le ruisseau qui coule, les ploufs dans le puits, les oiseaux qui crient, les semblants de pas à proximité, sans oublier tout ce qui est impossible à identifier...facile de devenir paranoïaque !



Le roman est fort bien construit, chaque chapitre alternant entre le moment où le monde a sombré, et le présent de Malorie, quatre ans plus tard. On comprend en lisant comment, aujourd'hui, elle se retrouve à ramer sur cette rivière. Son passé est la partie la plus intéressante à mes yeux mais j'ai vraiment aimé le récit dans sa globalité. Un récit où l'ouïe et le toucher ont leur plus grande importance. Le texte, axé sur les sens, nous met dans l'ambiance dès le départ.

Cela ne donne qu'un léger aperçu comment un individu devenant aveugle au milieu de sa vie pourrait vivre (et cela dans un monde ordinaire). Chaque pas doit être un calvaire...



À mi-chemin entre "La route" (parce qu'ici on peut le situer dans le temps) et les "Walking Dead" (mais sans les zombies), ce roman se vit en solitaire, presqu'en silence, mais quand même beaucoup moins sombre que les deux précédents parce qu'il y a plus de vie et même sans les voir, on en ressent les couleurs et les odeurs. Il s'en dégage aussi une espèce de sérénité qu'il nous est impossible de retrouver dans le monde industrialisé actuel, pollué et bruyant.



"Bird box", une expérience à tenter !
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Bird box

Ok ! Ça c’est en plein le genre de lecture qui me parle. Une atmosphère oppressante, une ambiance angoissante et le noir, en dedans comme en dehors… C’est que si vous ouvrez les yeux, la folie meurtrière s’empare de vous. Alors, on lit les yeux plissés, mais jamais, jamais, on ne réussit à détourner le regard. Ce livre nous happe, nous prend dans ses cordes et impossible de le mettre de côté. On le lit le souffle court avec le cœur qui bat la chamade. Un très bon premier bouquin !!! J’ai hâte de voir ce que l’auteur va nous proposer pour le deuxième, parce qu’il a frappé très fort pour celui-ci !!! A lire, de toute urgence !
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Bird box





Je viens de finir ma lecture, pour le livre «Bird Box», que je voulais lire, depuis longtemps. Je fais un petit clin d'oeil, aux deux billets, de mes amis lecteurs, Eric76 et Saiwhisper. Je découvre alors, que c'est un thriller passionnant, quand tu ouvres ton livre, tu n'es plus capable de le lâcher. Tu te laisses emporter, toi aussi, dans «Bird Box»…







Dès le début, on suit vraiment, avec attention, notre héroïne Malorie, avec ses deux enfants, qu'elle surnomme ‘'Garçon'' et ‘'Fille''. C'est au fil des pages, qu'on navigue, entre le présent et le passé. Comme elle, il faut toujours être sur nos gardes, on doit écouter toujours notre instinct de survie, il faut se surveiller sans cesse, pour ne pas commettre l'irréparable. Notre héroïne Malorie, replonge dans ses souvenirs, et elle nous raconte, avec intensité, tout ce qu'elle a pu vivre, au coeur de son quotidien. On fait donc la connaissance, des personnages beaucoup attachants, qui se prénomment : ‘'Tom, Jules, Don, Cheryl, Félix, Olympia, ainsi que, le chien Victor''. On les découvre, dans leur nouveau monde, d'où on réapprend, à vivre, avec la peur au ventre. Et c'est à l'arrivée, du protagoniste Gary, que les événements prennent, une autre tournure.



Je constate que c'est une histoire très bien écrite, l'auteur Josh Malerman possède une plume vraiment puissante. Tu es tout de suite captivée, tu te laisses porter, par la voix, qui nous guide. Tu t'imagines, que tu es, avec notre héroïne Malorie. On flaire, constamment, le danger, il est toujours présent. C'est vraiment une nouvelle réalité, d'avoir peur constamment, d'un virus invisible, qui tue, à l'extérieur, et c'est une adaptation, à tout instant. J'avoue que c'est vraiment angoissant, flippant, et troublant, car l'écriture est très imagée, c'est écrit avec effroi et avec beaucoup d'émotion.







Je trouve que le livre est très bien construit, il se laisse vraiment lire. Tu es toujours en haleine, du début, jusqu'à la fin. Je remarque que la psychologie des personnages est bien travaillée, j'observe que la finale est bien amenée, même si j'en déduis, que c'est un peu gros, tout ce qui arrive, dans la maisonnée. On se demande, si notre héroïne Malorie, va être assez forte, pour passer au travers. On se rend compte, combien, notre petite voix intérieure, il faut l'écouter. Par la suite, on accompagne, toujours, sur l'adrénaline, notre héroïne Malorie, dans son périple.



Pour terminer, je suis vraiment conquise et je découvre un écrivain talentueux, que je ne connais pas du tout. C'est une lecture poignante, et je ne sais pas, si je le réfère, à tous les lecteurs, surtout avec notre nouvelle situation. Je conseille également de lire, à la toute fin, d'où lui est venue l'idée, de son récit. J'aurais donc averti, je me demande bien, qui se laisserait, plonger, à son tour, dans «Bird Box»…







Siabelle

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Bird box

Malorie a pris une décision, il faut qu'elle quitte cette maison avec le Garçon et la Fille pour être en sécurité. Pour cela, il faut faire un long voyage yeux fermés car dehors, la folie meurtrière s'empare de ceux qui voient, tuent avant de se suicider.

Très prenant, je l'ai lu presque d'une traite (un petit rhume m'a ralenti) et la tension est permanente. le lecteur doit imaginer comme Malorie et les enfants ce qui les entoure, ce qu'il se passe, le danger qui rode… Et comment elle en est arrivée là ? Impossible de lâcher le livre dans les trente dernières pages. Et puis, la nuit, les questions qui reviennent en boucle, bref, un livre que je suis sûre de ne pas oublier même si je reste un peu frustrée par la fin ! Toutefois, le mystère aide à donner au roman une aura d'horreur et d'angoisse qui vous hantera longtemps… (Une suite, un prequel ?)

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Bird box

- Qu'est-ce que tu redoutes de voir ?

- Personne ne connait la réponse à cette question.



Personne ne les a vu. Enfin, sans en mourir. Quand on les voit, on tue ce qu'il y a autour de soi, et puis on se suicide, pour faire bonne mesure. Personne ne sait ce que c'est, ce qu'ils sont, voire qui ils sont. On les appelle les créatures quand on en parle, mais surtout on s'en cache.

Malgré tout, il faut survivre, aller chercher de l'espoir, la compagnie d'autres humains. C'est pour cela que Malorie est dans un bateau, avec ses enfants, tous affublés d'un bandeau noir, pour ne rien voir, les oreilles affutées et à l'aguet. Elle a 30 km à faire à la rame. Pourquoi ? Pour où ? Vers qui ?



Bird Box est le premier roman de Josh Malerman, par ailleurs chanteur, parolier et guitariste du groupe de rock The High Strung (que je découvre pour l'occasion, et ma foi, je trouve ça plutôt sympa !).

Bird box est un page turner sacrément efficace. Cette lecture est à la fois angoissante et prenante, difficile à lâcher. L'alternance des passages "d'aujourd'hui" sur le bateau, et de l'arrivée des créatures aux USA, rythme naturellement le récit. Le tour de force de J. Malerman est bien entendu de nous agiter juste à la limite de notre champ de vision une nouvelle version du croque-mitaine, sans jamais en faire une description ni physique ni émotionnelle. C'est très efficace, puisque chacun pourra y mettre ses propres peurs et angoisses, rendant le récit encore plus addictif, et qu'un certain nombre d'évènements devront être interprétés, imaginés visuellement par le lecteur, en fonction des bruits décrits, ou des conséquences ! Une belle découverte !

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Inspection

La 4ème de couverture avait attisé ma curiosité. L’histoire d’une école pour garçons orphelins, cachée dans une forêt, qui faisait en sorte que ces derniers puissent grandir et travailler sans que rien ne les perturbe, me paraissait originale. En commençant le roman, j’ai fait le lien avec Le Meilleur des mondes d’Aldols Huxley. Bref, tout me semblait réuni pour passer quelques heures de lecture sympathiques. Cependant, le soufflé est vite retombé. J’avoue ne pas vraiment avoir compris où l’auteur voulait en venir. Je me suis vite essoufflée, perdue entre les lettres des garçons (nommés par une seule lettre de l’alphabet), les personnages manquant de relief…



Je suis complètement passée à côté de cette dystopie. Tant pis…
Lien : https://promenadesculturelle..
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