À défaut de pouvoir donner un motif crédible à une décision de destitution, il faut s’employer à décourager l’importun – ou l’importune. Première étape : non content de supprimer une fonction, ce qui, faute d’être toujours légitime, est néanmoins légal, on supprime aussi le titre acquis, ce qui ne l’est pas. En d’autres termes, si un préfet en disgrâce peut être affecté dans une préfecture de seconde zone, on ne peut lui imposer de redevenir sous-préfet. Pour un rédacteur en chef, il en va, en principe, de même. On pouvait, « légalement », me retirer la fonction de chef de service, pas le titre de rédactrice en chef. On l’a fait…