André Harrow était verbeux, tyrannique. Il était gentil et condescendant. Il ne cessait de nous interrompre tout en nous exhortant à "dire ce que nous pensions, si nous ne voulions pas que quelqu'un le fasse à notre place". Lorsqu'il parlait, il s'animait et transpirait ; il essuyait son visage empourpré et son nez, d'un revers brusque de la main ; il dégageait une franche odeur de transpiration masculine, comme un cheval surmené.