Citations de Juan Díaz Canales (360)
- Décidément, tu ressembles à ton père.
- Pas étonnant, nous sommes morts tous les deux.
"Toute chose fait son temps. Alors, tout tombe."
Il me semble que tu es de ceux qui fuient les choses qu'ils désirent dès qu'ils les ont à portée de main. (p.76)
Ne vous inquiétez pas, Tenton. Si nous connaissions le dénouement de l'histoire, jamais nous ne lirions un livre. (p.63)
- Vous aimez l'archéologie ?
- Quand ce que j'ai sous les yeux me déplaît, ce qui arrive assez souvent, je me console en regardant le passé.
Aucun acte prémédité et violent n’est dénué de sens, ce sont l’inaction et la lâcheté qui pourrissent le cœur de l’homme. Tu devras l’assumer si tu veux un jour devenir un véritable écrivain.
On fait beaucoup d'erreurs tout au long d'une vie. C'est naturel, il n'y a pas d'autres façons d'apprendre... Ce qui est dramatique, c'est quand ce sont les autres qui payent tes erreurs. C'est injuste, c'est cruel et c'est tragique...
Pas la peine d'être bien rusé pour comprendre que l'on a découvert un secret. Si l'endroit est bizarre, que l'heure est bizarre et que les protagonistes sont en train de faire quelque chose de très bizarre... alors tu peux commencer à te douter qu'il y a anguille sous roche... Mais, si à cette situation vient s’ajouter un type avec un détonateur à la main, arrête de penser... et fonce !
Les derniers temps, je n'avais fait que collectionner des boulots mal payés, des dettes et des peines. Entre mon compte en banque et mon moral, c'était à qui toucherait le fond le premier.
J'aime imaginer un monde juste, où même les puissants paieraient leurs fautes. Dans le fond, je suis un ingénu.
Sartre affirme que l'enfer c'est les autres. La phrase est brillante, mais je crois qu'elle reflète plus un état d'âme qu'une vérité universelle.
Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable ... mais ils peuvent aussi être nos compagnons de paradis.
Pour moi, l'enfer, c'est le néant. Un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l'imagination, sans beauté qui exalte les sens.
Quand je rentre chez moi les poings, intacts au terme d'une journée paisible. Je m'estime satisfait.
Malheureusement pour moi, ça n'arrive pas si souvent.
Je rêve d'un monde sans chats, ce serait un monde bien meilleur, c'est sûr.
Les derniers temps, je n'avais fait que collectionner des boulots mal payés, des dettes et des peines. Entre mon compte en banque et mon moral, c'était à qui toucherait le fond le premier.
- Finalement, tu as bien un fond superstitieux...
- Que peut faire d'autre un pauvre chat noir comme moi ?
- Mmmm! Délicieux ce milkshake au bourbon ! Tu veux goûter ?
- Non merci, je n'aime pas le lait.
- Il te manque le plus important, ce qui fait arriver au sommet un type comme moi ...
Le sang-froid.
...
Sans cet ultime sourire, je n'aurais jamais été capable de le tuer. Maintenant le mal était fait, et son précieux sang-froid tapissait le bureau.
Il existe plein de clichés à propos de nous autres chats. L'un d'eux prétend que nous avons sept vie.
À vrai dire, je n'ai jamais voulu le vérifier.
On dit aussi que nous avons une affaire personnelle contre les rats . Eh bien, c'est vrai, surtout s'ils commettent l'erreur de se glisser dans notre tanière, un flingue à la main ...
Comment décrire ces types-là ? ...
C'était comme si les statues ornant les tombes du cimetière avaient été à rendues à la vie ...
Et non tant du fait de leur allure funèbre, que de leur dureté...
Je n'aime pas les ports, ce sont des endroits peu recommandables. C'est là que se terminent d'habitude les films qui finissent mal.