Tout aime. Tout s’unit. Tout se meut par l’insatiable Désir. Tout ce qui est dans le ciel, dans la terre, au-dessous de la terre, est amoureux de l’âme et réclame ses embrassements féconds, son accouplement mystérieux et sublime.
Un texte de Mathieu Paris, dans son « Historia Major, » était le seul monument connu, jusqu'à nos jours, de la grande et sanglante sédition orléanaise de 1236. Ce texte, d'une importance et d'une signification considérables, n'avait pas échappé à la patiente et sûre érudition de Le Nain de Tillemont, qui l'avait commenté dans son Histoire de saint Louis. Une récente découverte de l'éminent M. Léopold Delisle vient d'ajouter à ce témoignage du chroniqueur anglais un second témoignage non moins précieux.
SAINTE JEANNE
A M. L'Abbé Desnoyers
Tout enfant, dans les champs, près des eaux,fous les fautes,
Elle allait, aux oiseaux émiettant son pain noir;
Elle entendait ses voix glisser dans l'air du soir.
Dans son âme vivait l'âme antique des Gaules.
Ses cheveux bruns flottant sur ses pures épaules,
Elle s'agenouillait, pensive.—Son espoir
Était de suivre au ciel ses saintes, et d'y voir
Ceux dont elle adorait les divines paroles.
Qui était et d'où venait le roi Hidérik III ? M. Fustel de Coulanges écrit à la page 195 de son chef-d'œuvre sur les Transformations de la Royauté : "Ils trouvèrent dans un couvent, dit-on, un personnage dont la filiation n'est pas bien certaine."
Pourquoi Guy de Lorris fut-il surnommé Fabi? Nous l'ignorons. Toujours est-il que si ce surnom étrange figure dans les chartes, il est absent du sceau remarquable et rare de Guy, appendu à un acte de 1269 et que l'on trouvera reproduit ici d'après une photographie de M. Léon Dumuys, d'Orléans. Ce sceau est de toute évidence un sceau de personne noble. Il est d'une belle venue artistique et finement exécuté. Un ange, les ailes déployées, bénit un chevalier, du haut d'une tour. Le chevalier, personnage équestre, présente à la bénédiction de l'être céleste une croix, et nous verrons que cette croix joue un rôle dans les idées du chanoine, puisqu'elle deviendra le vocable qui désignera sa maison d'Orléans : la Croix-Blanche.
Lucifer, avant sa chute, n'appartenait pas aux rangs inférieurs des anges. L'Écriture parle de lui, comme d'une créature très parfaite et très puissante. Il semble avoir appartenu à la hiérarchie la plus élevée des armées célestes. Quelques théologiens le rangent parmi les chérubins, en se fondant sur le prophète Ezéchiel. D'autres le classent au nombre des trônes et des dominations. Saint Cyrille de Jérusalem l'appelle archange. Mais il a employé ce mot dans le sens large et général, où nous l'employons encore.
Il y a dans l’histoire de l’humanité, comme dans celle de la vie individuelle, des périodes sombres et des périodes lumineuses, des enchantements et des tristesses, des grâces et des laideurs, du bien et du mal.
Au-dessus de toutes ces choses est Dieu.
De son éternité il voit ce qui se passe dans le temps; il assiste aux luttes sans trêve que se livrent les justes et les injustes, les amis de la vérité et ceux de l’erreur. Il est le juge, et il attend, ou il récompense et châtie.
Mon but, en écrivant ces pages, est de démontrer scientifiquement que Jeanne d'Arc n'est une hallucinée, une malade, une folle sublime, mais une véritable inspirée; que ses voix sont réelles, indéniables; que son prestige vient de son inspiration, et que sa conduite morale, dirigée par cette inspiration, en fait une sainte incomparable, comme sa conduite politique et militaire, soumise à la même influence d'En-Haut, en fait une merveilleuse héroïne.
Dans une célèbre réunion spirite tenue en 1890, dans un oratoire occultiste de Paris, les évêques cathares se manifestèrent d'une façon significative, et donnèrent leurs noms, qui furent vérifiés dans le recueil de Doat à la Bibliothèque nationale, et reconnus véritables. Ils dictèrent les formes liturgiques et le rite sacramentel. C'est d'après cette étonnante manifestation que les trois rituels furent composés.
Saint-Augustin, dans le neuvième livre de la Cité de Dieu, établit qu'il faut imputer au démon les actions et les passions mauvaises, par où se dévoile et se démasque la puissance des esprits occultes : occulti spiritus.