Lucifer, avant sa chute, n'appartenait pas aux rangs inférieurs des anges. L'Écriture parle de lui, comme d'une créature très parfaite et très puissante. Il semble avoir appartenu à la hiérarchie la plus élevée des armées célestes. Quelques théologiens le rangent parmi les chérubins, en se fondant sur le prophète Ezéchiel. D'autres le classent au nombre des trônes et des dominations. Saint Cyrille de Jérusalem l'appelle archange. Mais il a employé ce mot dans le sens large et général, où nous l'employons encore.
Dans une célèbre réunion spirite tenue en 1890, dans un oratoire occultiste de Paris, les évêques cathares se manifestèrent d'une façon significative, et donnèrent leurs noms, qui furent vérifiés dans le recueil de Doat à la Bibliothèque nationale, et reconnus véritables. Ils dictèrent les formes liturgiques et le rite sacramentel. C'est d'après cette étonnante manifestation que les trois rituels furent composés.
Saint-Augustin, dans le neuvième livre de la Cité de Dieu, établit qu'il faut imputer au démon les actions et les passions mauvaises, par où se dévoile et se démasque la puissance des esprits occultes : occulti spiritus.