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Citations de Julie Jenner (36)


Elle était un enfant timide et rougissant vite. Elle n'osait jamais s'approcher du groupe de garçons. Elle n'aurait jamais parlé à un garçon de sa propre initiative. Un jour, alors qu'elle jouait dans la cour, une bille avait atterri entre ses pieds. Elle l'avait regarder sans bouger, incapable de se baisser, de ma ramasser et de la renvoyer.
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Elle grimpa l'échelle, fière de sa trouvaille, mit la main sur la poignée et poussa sur la porte pour la soulever...elle ne bouge pas d'un millimètres. Cette maison ressemblait à un bunker. Cette mauvaise blague commençait à générer en elle un puissant sentiment d'angoisse et de détresse.
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Elle savait que le trou serait trop petit pour s’éclipser, elle n’était pas stupide, mais elle pourrait au moins appeler au secours, sans que sa voix ne résonne pour elle-même. Comme il n’avait pas encore été allumé, il était froid. Elle grimpa dessus et s’y retrouva rapidement debout, le haut du corps penché légèrement en avant. Ses épaules touchaient presque le plafond. Elle ne pouvait pas agir dans cette position, il lui était impossible de voir et de manipuler en même temps le haut du conduit.
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Les histoires effrayantes avaient leur lot d’amateurs, mais personne ne savait si elles étaient nées d’histoires vraies ou de bavardages chuchotés sur les bancs des villages.
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Elle le regarda intensément. Comme il était beau ! Un jeune homme bien charpenté, un teint hâlé et doré, des yeux doux et durs à la fois, et cette mèche, cette mèche qui lui donnait un petit air rebelle. Comment était-il possible qu’il soit aussi beau, encore plus beau qu’elle ne l’avait imaginé ? Son cœur s’emballa de nouveau, comme si le temps ne s’était pas écoulé. Le temps n’avait pas fait son œuvre. Sa maman lui avait toujours dit : « Avec le temps, tout s’efface ».
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Misséline adorait les roses, elle ne pouvait s’empêcher de s’arrêter depuis sa plus tendre enfance, pour humer chacune de ces fleurs qu’elle croisait. Pour elle, chaque rose avait une histoire différente et se distinguait par un parfum, une forme, une taille, une couleur… Chaque bouton semblait avoir été créé pour transmettre un message de paix, d’avenir, de communion. Comme un arc-en-ciel qu’on découvre après la pluie, les roses rappelaient à Misséline que les choses n’arrivaient jamais sans raison et que la vie avait un sens. Que toute cette beauté n’était pas due au hasard. Son émerveillement, quand elle plongeait son nez dans le creux de chaque rose, révélait une innocence profonde et un cœur sain et pur. Elle aimait la vie. Chaque jour représentait pour elle de nouveaux moments de partage avec les enfants, les gens du village et toute cette nature qui l’entourait.
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Le temps ne semblait avoir eu aucune emprise sur leur complicité. C’était comme si elles ne s’étaient jamais quittées. Même ces quelques années de silence ne semblaient pas laisser de trace. Quelle belle rencontre, que de beaux moments en perspective ! Une partie des jeunes s’en étaient allés à la guerre, dont Ramos, le frère de Kaélisse. Quand José, qui n’avait pas été appelé, en parla, Kaélisse eut soudain un regard lointain. Elle avait peur pour lui.
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Elle avait maintenant vingt-trois ans. Elle avait l’impression d’avoir vécu toute une vie loin de son village natal. Elle reprit son sac et José, le compagnon de Kaélisse, s’empressa de lui porter sa valise.
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Les histoires du village étaient toujours rocambolesques. Certaines étaient à se tordre de rire, d’autres étaient tristes à pleurer. Tous les sentiments étaient décrits dans cette longue lettre. Kaélisse avait fini sa lettre par une phrase écrite en majuscules :« Notre institutrice souhaite se retirer cette annÉe, elle se sent fatiguÉe. Nous n’avons pas de remplaçante au village. L’École va devoir fermer, ET LES ENFANTS DEVRONT ALLER DANS LE VILLAGE VOISIN. »
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Quel plaisir elle ressentirait de pouvoir rejoindre son ancienne école, cette fois sur une chaise placée dos au tableau ! Elle se voyait déjà, craie à la main, divulguant conseils et bonnes pratiques pour assurer la réussite des enfants. Sa profonde gentillesse l’aiderait, c’était sûr, dans sa quête de réussite.
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C’était un beau garçon, de grande taille, sportif, avec une belle bouche pulpeuse. Il était toujours de joyeuse humeur et entraînait à une cohésion de groupe qui aidait à l’apprentissage de chacun. Mais ce baiser resta sans suite, même s’ils continuèrent à beaucoup s’apprécier.
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Tout au long de ses années d’école, elle avait admiré sa douce maîtresse et sa pédagogie, puis son maître à la voix rauque qui inspirait le respect et qui lui avait tant appris. Cela avait réveillé en elle un besoin presque instinctif de transmettre à son tour le savoir à des enfants qu’elle pourrait voir s’émerveiller et grandir. Elle avait bien compris qu’elle tomberait nécessairement sur des « Charly », mais c’était sûr, elle voulait à son tour exercer le métier de maîtresse d’école.
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Le jour de la rentrée arriva. La maîtresse était en fait un homme. Il n’avait pas l’air si doux que son ancienne maîtresse, mais quand il prit Misséline par la main dès son arrivée pour l’accueillir, ce geste la rassura. Sa grande main, tenant la sienne, toute petite, était forte et apaisante à la fois.
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Ce qui choquait, c’est que cette maison n’était pas à eux, que la chambre de Misséline n’était pas la sienne et que tout ça n’était qu’illusion. Si seulement elle pouvait retourner d’un claquement de doigts dans la maison de son cœur, celle qu’elle aimait et où elle était née.
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Partir, même loin, ne signifie pas ne jamais se revoir ou s’oublier. Vous pourrez vous écrire, penser les uns aux autres, vous rappeler les bons souvenirs avec joie. Vous pourrez aussi imaginer ce que fait votre amie pendant que vous chantez ou que vous faites vos devoirs avec application.
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Un immense silence régnait. Jamais une famille entière n’avait quitté le village. Au regard de ces jeunes enfants, c’était quelque chose de complètement improbable. Face au désarroi de son amie dont les larmes commençaient déjà à couler, Kaélisse se précipita vers elle et la prit dans ses bras.
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Son visage avait été orné de ce joli et fin sourire, de grands yeux verts et d’un tout petit nez. Ses cheveux rouges avaient été fabriqués à partir d’une laine de belle qualité. Cette poupée lui ressemblait, et c’est pour cette raison que son père l’avait choisie sur l’étalage de la vendeuse. C’était sûr, cette poupée avait été fabriquée pour Misséline.
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Elle prit alors conscience que sa douleur, son père et sa mère la ressentaient aussi. Ils abandonnaient aussi leurs amis, leur vie, leurs habitudes, leur maison. Ils allaient devoir être forts, ensemble. Passé cet instant de tendresse, le père de Misséline reprit son discours. Il savait qu’à présent, il avait toute l’attention de sa fille et qu’elle allait l’écouter consciencieusement.
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Ce cauchemar n’était vraiment pas plaisant, la douleur était trop vive. Tout à coup, comme un chien qui s’ébroue, elle secoua la tête en tous sens. Sa chevelure vola, fouettant le visage de son père. Il suffisait qu’elle se réveille pour que ce mauvais rêve s’arrête, et cet ensemble de mouvements incontrôlés allait incontestablement y contribuer.
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— Ma fille, nous allons devoir quitter le village et notre maison. Dans le corps de l’enfant, ces mots résonnèrent comme un tremblement de terre. Tout se bousculait dans sa tête. Elle comprit cependant. Quitter le village, quitter sa maison, c’était aussi quitter sa chambre, son école, sa maîtresse, Kaélisse, Ramos, les confidences, les chatouilles, la cour de récréation, le saule pleureur, la bille… lui.
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