Julien Baer

Si je n'ai pas du tout aimé les illustrations de cet album, fades et peu travaillées, j'ai en revanche beaucoup aimé le concept de l'histoire. L'auteur nous raconte sa journée ponctuée de bobos en tous genres, bobos qui l'amènent à répéter "aïe". J'ai eu l'occasion de tester cet album auprès d'enfants d'une crèche et le comique de répétition a tout de suite fait mouche ! Les enfants répétaient systématiquement les "aïe!" tout en rigolant par anticipation. Efficace !

"Page après page de ce délicieux petit album cartonné de la collection Loulou & Cie de l’Ecole des loisirs, les gros «AÏE» en lettres capitales colorées finissent par prendre toute la place, on peut s’amuser à les compter, voire à les hurler, avec un petit lecteur, comme on comptait les trous de la chenille qui fait des trous. Du coup, ça fera sans doute un peu moins mal."
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Il est marrant ce petit imagier cartonné tout en format carré.



Et original dans sa démarche avec ça.



Ca ne sera pas un imagier classique, avec un mot, son image en regard.







Nous serons dans le thème du Bobo, une journée de "aïe" pour un tout-petit, du lever au coucher.







L'image viendra faire écho à la situation du texte, mais ne délivre pas tout.



Faisant exempt de démonstrations excessives, l'illustratrice Jeanne Boyer représente le moment de la journée et place les éléments à incriminer mais ça sera à nous de deviner ce qui s'est passé pour générer le bobo de la double page.



Ou alors il faudra lire le texte tout simplement.







Le chocolat du déjeuner trop chaud, (Aïe!), le pull trop serré qui vous serre le cou (Aïe! Aïe!), le caillou dans la chaussure sur le chemin de l'école (Aïe!Aïe! Aïe!) et ainsi de suite.







Un autre élément très amusant, les Aïe se multiplient du début à la fin, transformant à notre surprise le livre en album à compter.







Julien Baer ménage tout de même une chute rigolote tandis que le petit bout de chou de héros pense qu'au coucher, enfin, il n'y aura plus de bobo au programme.







C'est simplement et joliment coloré sur fond blanc.



Il peut y avoir un jeu de lecture à mettre en place avec les enfants en ajoutant des Aïe sonores à chaque page tournée et à chaque bobo énoncé.



Amusant.

À partir de 2 ans



Un album de photographies en séquence à deux temps, avec des enchainements logiques « beau/bon » variés. La simplicité de structure des phrases et la lisibilité des photographies incitent le jeune lecteur à créer d’autres correspondances.

C’est si bien trouvé et efficace que cet exercice donne assurément envie de continuer et de trouver d’autres correspondances.
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Cet album repose sur un principe simple, celui de l'association d'idées. Un produit "brut" BEAU et un produit "résultat" BON sont mis en perspective et illustrés de photographies. Les exemples choisis sont simples et faciles à comprendre pour les enfants. Ainsi le mouton est beau et donne de la bonne laine, la fleur ressort en parfum et le cochon en saucisson.

Julien Baer montre de manière pédagogique tout ce que la nature nous apporte au quotidien.
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Un joli imagier photo qui met en regard quelque chose de joli (par ex la mer) et son produit qui est bon (le sel). Les associations sont bien trouvés, et cela donne envie avec les enfants de trouver d'autres associations pour continuer l'aventure.

Un petit livre de poésies variées, fantasques et amusantes. Je suis moins convaincue par les illustrations, mais elles ont le mérite d’être colorées, en pleine page, et de donner une tonalité complémentaire aux textes. Un ouvrage qui permet encore une fois de dépoussiérer la poésie, la rendre vivante, colorée et accessible pour les plus jeunes.

Le titre de ce court recueil au format carré est le titre du premier poème. Des poèmes souvent drôles, parlant des gens et de la vie. De ce qui nous entoure, des rêves et des espoirs. Des poèmes comme autant de passerelles sur ce monde.

Facile à comprendre et à lire, ils sont autant d'invitation à rêver et à s'amuser avec les mots

Accompagné de dessins au feutre noir sur une surface de couleur uniforme. Ce n'est ni fantaisiste, ni surchargé. Un peu comme les cahiers de poésie des enfants à l'école. Poème à droite, dessin à gauche.

Un jolie découverte.

Voilà le genre d'ouvrage dont j'aime la finalité. Mathieu et son cousin accompagné des jumelles Imane et Colombe jouent ensemble tout un après-midi avant de décider de se reposer un instant au pied d'un arbre, l'un d'eux pense tout fort qu'avec un morceau de chocolat se serait bien mieux. Vœu exaucé: une tablette de chocolat pend au bout d'un branche. Stupéfaction! Peut être qu'en demandant d'autres choses elles apparaîtront aussi!





Chacun énumère à son tour une demande, un souhait jusqu'à demande n'importe quoi même une girafe, et finissent par tout demander. Mais la joie laisse vite la place à la lassitude jusqu'à ce que l'arbre casse entouré de tout un tas d'objets inutiles.

Très belle histoire avec ce rêve d'avoir tout ce qu'on souhaite d'un simple claquement de doigt passé par la tête de tout un chacun mais avec cette finalité, cette morale qui m'a beaucoup plus: on cherche à tout avoir et on s'en lasse rapidement. Accumuler les richesses ne sert à rien. On continue et on oublie.
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Quatre enfants ont passé l'après-midi à jouer ensemble. Épuisés et affamés, ils s'assoient au pied d'un grand arbre. Ils rêvent de manger du chocolat, mais leurs poches sont désespérément vides… D'un coup, une tablette apparaît au bout d'une branche. D'abord surpris, puis heureux, et très intéressés, les enfants se mettent à dérouler une liste de choses qu'ils aimeraient avoir : un téléphone portable, une guitare, une bicyclette, un poney, une girafe, une voiture décapotable… Et comme par magie, objets et animaux jaillissent de l'arbre. Excités, enflammés, galvanisés, les enfants hurlent : « On veut TOUT »… Et voilà qu'une multitude de choses surgissent de l'arbre… » Mais tout, c'est beaucoup ». L'arbre croûle bientôt sous le poids de ce TOUT. Et s'effondre, brisé de partout au milieu d'un immense bric à brac. Quant aux enfants, pas d'apitoiement. le jeu a pris fin. Ils se sont bien amusés. Il est temps pour eux de rentrer.



Un roman jeunesse - dès 6 ans - qui évoque avec finesse la consommation à outrance, la joie éphémère que cela procure, l'insatiabilité, l'accumulation de déchets. Un petit livre formidable avec de chouettes dessins de Charles Berberian.
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Une bande d’amis a joué toute l’après-midi et fait une pause au pied d’un arbre. Ils sont fatigués et ils ont un peu faim, ce serait bien d’avoir du chocolat. Aussitôt exprimé, aussitôt exaucé : au bout d’un branche se balance une plaquette de chocolat ! Ça marcherait pour autre chose ? Ils testent, demandent ce qui leur passe par la tête, tout apparaît. Alors enivrés par ce truc complètement dingue qui se passe, ils demande TOUT. Mais tout, c’est beaucoup… Une histoire emplie d’une jolie fantaisie et illustrée dans une tonalité résolument rouge à proposer dès 6 ans (peut être lue seule par un lecteur débutant). On apprécie l’épilogue qui propose, et ça change, autre chose qu’une morale ou de l’humour.

Cet album fait rêver, une petite fille rentrant seule de chez elle trouve un portefeuille rempli de billet de banque et plutôt que de rêver à de beaux jouets ou un tas de bonbons Nina pense au soleil et à ce pays lointain où vit une cousine: l'Argentine. Pourquoi pense t-elle à se pays si loin? C'est parce que chez Nina actuellement il fait froid et la neige recouvre tout.



Avec son imagination Nina part à la découverte de ce pays et embarque le lecteur avec elle, tout d'abord prendre un taxi et monter en avion. Nous suivons Nina dans la pampa auprès des gauchos, la voyons manger des spécialités locales, ou contempler les immenses chutes d'eau d'Iguazu et visiter la Patagonie. Tellement de choses à voir et sentir dans ce beau pays mais un monsieur élégant vient récupérer son portefeuille avant la fin du voyage et lui demande en partant :



« C’était bien l’Argentine ? »



Je voyage avec ces illustrations pleine page tout en couleurs et ce court texte facile à lire pour les jeunes lecteurs, on nous invite à utiliser notre imagination pour découvrir le monde et je trouve cette idée merveilleuse, d'autant que la fin de l'histoire pourrait surprendre les lecteurs.
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Je ne sais pas pour quel age ce livre est destiné. La collection Mouche s'oriente vers de lecteurs entre 6 et 8 ans. Néanmoins, quel enfant de cet âge peut rêver de partir en Argentine? Certes un pays magnifique mais loin de l'univers d'un jeune enfant. Deux point positifs à souligner car l'écriture est poétique et l'auteur connait en profondeur l'Argentine.

La fin semblera ouverte à l'interprétation.



Comment le propriétaire du portefeuille perdu sait-il de quoi était fait le rêve de la petite fille?



Mais reprenons du début.



C'est un après-midi tout à fait ordinaire qu'une chose peu ordinaire arriva.



Nina trouva à terre un portefeuille rempli de billets. Le temps que son propriétaire revienne un peu sur ses pas, Nina aura le temps d'envisager un peu l'un de ses plus beaux souhaits:



et si avec tout cet argent elle pouvait rendre visiste à sa cousine en Argentine ?



Le moment se transformera donc par la force de son imagination en voyage vers cette terre et cette cousine.



Tout s'enchainera d'une manière surréaliste mais nous prendrons note grâce à elle de ce qui peut faire le charme du pays : un condor, du Maté, des alfejores, du Chimichurri, les chutes d'eau d'Iguazu et tout cela à vol d'oiseau.



Le portefeuille aura permis de rêver un peu (lorsque l'on est enfant, on ne rêve pas encore de gagner au Loto mais de trouver un portefeuille bien garni à terre, de préférence qui n'appartienne à personne).



Et donc la fin nous laissera là sur une conclusion qui appartiendra aux jeunes lecteurs.



Quel est la bonne fin?



Le regret d'avoir dû rendre ce portefeuille ou le plaisir d'avoir rêvé un peu de ce voyage à la hauteur de cette petite Nina ?



Vous avez aussi raison là-dessus jeunes lecteurs, ce portefeuille ne lui appartenait pas non plus, c'est juste.



Et vous, jeunes lecteurs, avez-vous de la famille habitant un autre pays ?



Grâce à Nina, nous avons rêvé de l'Argentine et même de la Patagonie. Nous ne manquerons pas d'aller y voir un peu plus dans les sites de références pour se gorger de plus d'images ou d'explications, pour prolonger le plaisir de la curiosité.

La récupération vu sous un angle magique.



L'auteur Julien Baer jouera de ce sentiment réjouissant et instantané de trouver des objets usés mais quasi neufs dans les brocantes, les dépôts, des objets que l'on aurait pas pensé acheté mais qu'une fois récupérés, pour rien, donnera des idées nouvelles.



Dans cet esprit, la petite Nina trouvera un arrosoir dans la rue et aura envie de tout arroser.

Cela fera sa journée.

Imaginons que l'on puisse faire grandir les choses et les faire pousser comme des graines banales mais très prometteuses?

Un coup sur le chat, sur une chaussette, un peu d'eau sur la voiture puis l'appartement, la créativité et l'envie de jouer de Nina n'aura pas trouvé de limites avant de se rendre compte qu'il ne faudra pas confondre l'usage de l'eau froide, tiède et chaude.

Un petit point de départ très ordinaire et tout une suite et ribambelle de phénomères extraordinaires (qui feront rire, dans l'esprit de Julien Baer mais aussi dans le style de Marie Dorléans).

J'ai vraiment eu un magnifique effet de surprise à la lecture de cet album. Il symbolise pour moi la définition même du terme "fantastique" avec cet élément incroyable qui vient perturber la vie quotidienne.

Ici, un arrosoir abandonné au pied d'un immeuble va permettre à l'héroïne de faire changer de taille les choses autour d'elle le temps de quelques heures.

Il y a toute l'imagination, l'espièglerie et la magie permise dans la littérature, le tout à hauteur d'enfant.

En plus j'aime beaucoup le style graphique de Marie Dorléans qui donne à l'histoire un côté intemporel très intéressant.

Un Coup de cœur pour moi, à découvrir dès 3/4 ans.

Loufoque et charmant.
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Une chanson véritablement géniale.

Les autres sont sympas.

Mais alors juste 7 chansons, de maximum 2min, c'est un peu court comme CD. Les illustrations mélangeant dessins et photographies sont très rigolotes.

Les textes ne m'ont pas marqués plus que ça.

Un livre très cher pour un plaisir beaucoup trop court. Dommage car l'idée de départ était véritablement super originale.

Je suis passée complètement à côté...

Pourtant, j'aime le mélange des genres, en l'occurrence : textes, dessins, photos et musique. J'ai trouvé cet album sans queue ni tête, sans intérêt et cela ne m'a pas donné envie d'écouter plus longtemps les chansons...