AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.18/5 (sur 490 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Troyes , 1984
Biographie :

Julien Hervieux, alias Un odieux connard, est un écrivain.

Titulaire d'un master en protection du patrimoine culturel de l'Université de Reims Champagne-Ardenne (2002-2008), il a été consultant en solutions numérique, spécialité secteur culturel, tourisme et hôtellerie et formateur (2010-2017).

Auteur aux multiples talents, il écrit des critiques cinéma humoristiques sur son blog, ainsi que passionnants essais sur l'histoire de la Seconde guerre mondiale.

Pour Poulpe Fictions, il a encore changé de registre en livrant un roman jeunesse drôle et décalé, "Orage petit seigneur des ténèbres" (2018).

Après avoir écrit des livres et développé son blog, il se lance sur YouTube en créant la chaîne "Le Petit Théâtre des Opérations", sur laquelle il propose de parler de la grande Histoire de manière tout à fait décalée.

son blog : https://unodieuxconnard.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/unodieuxconnard/
Twitter : https://twitter.com/Odieuxconnard
chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCDyyFxXcMKrRLc6QM2OlRwA

Bibliographie :
Le Petit Théâtre des Opérations – Perrin
Le Petit Théâtre des Opérations – Fluide Glacial
Qu’il est bon d’être mauvais (Points / pseudo : l’Odieux Connard) /
La vie c’est bien, le cynisme c’est mieux (Points / pseudo : l’Odieux Connard).

+ Voir plus
Source : Decitre
Ajouter des informations
Bibliographie de Julien Hervieux   (45)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Connaissez-vous Stubby, le chien de guerre promu sergent par l'armée américaine ? Découvrez plein d'autres aventures dans la BD le Petit Théâtre des Opérations Tome 4 ! Avec une formule désormais lue et approuvée par des milliers de lecteurs, monsieur le chien et Julien Hervieux (aka L'Odieux Connard) ressuscitent des faits héroïques de grandes guerres mondiales pour leur rendre hommage. Et si vous vous posiez la question, oui, tout est vrai ! Voix off : Julien Hervieux


Citations et extraits (116) Voir plus Ajouter une citation
Lachhiman Gurung : Aayo gurkhali ! exagère-t-on la réputation des Gurkhas dans ces pages ? Des guerriers des montagnes aux gros couteaux qui terroriseraient leurs ennemis ? Eh bien … non. Pour votre information, les Gurhas sont tellement terrifiants que même l’armée britannique est parfois obligée de les rappeler à l’ordre. Ainsi, en Afghanistan, les talibans, qui étaient habitués à combattre des Occidentaux qui ont tendance à faire des prisonniers et à respecter les conventions, ont eu une très fâcheuse surprise lorsqu’ils sont tombés sur les Gurkhas. En effet, c’est tout de suite une autre musique lorsque vous tombez sur des types qui – véridique – n’hésitent pas à ramener la tête du commandant ennemi pour montrer qu’ils ont bien travaillé aujourd’hui. Vous voulez un autre exemple ? En Afghanistan toujours, en 2012, des talibans ont commis l’erreur d’encercler le sergent des Gurkhas, Dipprasad Pun. Un nom qui n’inspire pas la peur, Pun signifiant littéralement Calembour en anglais. Mais alors quelle bonne blague leur a-t-il joué ? Eh bien, quand il a compris que sa position était submergée d’assaillants taquins, Pun a pris sa mitrailleuse et a rejoué les plus grandes scènes de John Rambo. Quand il n’a plus eu de munitions, il a envoyé des grenades sur les truffes des margoulins. Quand il n’a plus eu de grenades, il a pris un fusil. Quand il n’a plus eu de cartouches… il a jeté une mine à la gueule de l’ennemi. Ce n’est pas fait pour, mais apparemment ça marche. Et quand il n’a plus eu de mines ? … Vous êtes joueurs. Lui aussi : Puna pris le trépied de sa mitrailleuse et s’ne est servi comme arme pour castagner le dernier type qui n’était pas au courant qu’attaquer un Gurkha revenait à ne plus avoir de soucis de retraite, là, de suite. Ce jour-là, Pun a sauvé tous ses petits camarades, et les talibans ont appris, mais un peu plus tard, qu’ils venaient de tomber sur un fils et petit-fils de Gurkha. Pour l’anecdote, Pun a été décoré par la reine d’Angleterre en personne. Alors, exagère-t-on la réputation des Gurkhas ? À vrai dire, il est fort possible que nous la minimisions.
Commenter  J’apprécie          191
Entre nous, toute cette histoire d'appartenance religieuse ou ethnique, ne serait-elle pas un vague prétexte à vos petits penchants ?
Commenter  J’apprécie          190
Et, aujourd’hui, elle venait pour lui. Pourtant, voir ces hommes morts ne lui procura aucune satisfaction. Peut-être était-ce parce qu’elle venait de venger celle qu’elle avait été, mais qu’elle n’était plus aujourd’hui. Elle avait l’impression d’avoir vengé une vieille amie.
Commenter  J’apprécie          180
Pour un tireur, la plus belle cible reste le fumeur, car la nuit, dans les tranchées, on voit bien luire les cigarettes des sentinelles imprudentes...
Les soldats passèrent rapidement à la pipe, plus discrète et qui leur évitait de prendre une cartouche dans la margoulette.
En résumé, fumer tue, mais pas toujours comme on le pense.
Commenter  J’apprécie          170
Si Nungesser a mené une vie d’aventures qui ont fait grand bruit, la dernière se conclut dans un silence assourdissant. En effet, près d’un siècle après sa disparition, on ignore toujours ce qu’il est advenu de l’Oiseau Blanc. Et où se trouvent Charles Nungesser et François Coli. Alors, que sait-on ? L’Oiseau Blanc quitte la France à Étretat le 8 mai 1927. Il est ensuite aperçu par un sous-marin britannique, puis on le voit encore au large de l’Irlande alors qu’il part pour son ultime voyage. De là, l’histoire devient une légende. D’abord, le 10 mai 1927, lorsque la presse française annonce que le raid est un succès ! Nungesser et Coli se sont posés à New York et ont été accueillis en héros. P déchante vite lorsque New York dément : les deux aviateurs ne sont jamais arrivés. Les recherches sont lancées, mais on ne retrouve rien. Et les témoignages sont aussi nombreux que contradictoires. Des habitants de Terre-Neuve affirment avoir vu un grand et étrange avion blanc sortant de la brume ce jour-là. Non loin, c’est un ancien marin qui affirme que des contrebandiers ont abattu un appareil inconnu, pensant qu’il s’agissait des garde-côtes. Dans la forêt canadienne, on croit avoir aperçu des fusées de détresse, et des trappeurs assurent qu’ils ont entendu un bruit d’avion le jour de la disparition. On parle même d’un moteur découvert dans les bois, puis déplacé par des chasseurs. Depuis de nombreuses ont été les campagnes de fouilles menées pour retrouver les deux aviateurs et leur Oiseau Blanc. Mais sans succès. La plupart des experts pensent que les deux camarades ont bel et bien traversé l’Atlantique, et se sont écrasés de l’autre côté de l’océan. Mais sans preuve formelle, le mystère n’est toujours pas levé. Ainsi, Nungesser a disparu comme il a vécu : comme une légende.
Commenter  J’apprécie          151
Le baron belge : une histoire belge. Devant le numéro 453 de l’avenue Louise à Bruxelles se trouve le buste doré d’un pilote, dont les yeux fixent le ciel. Vous l’aurez deviné : c’est celui d’un certain capitaine Jean de Selys Longchamps, dont la Belgique n’a jamais pu célébrer le retour après la guerre. Aussi, il e le droit à des affiches, cartes postales, timbres… et à ce buste qui trône fièrement devant l’ancien quartier général de la Gestapo, qu’il ne daigne même pas regarder. Non, il est tourné vers l’endroit où son avion a piqué pour s’engager au-dessus de l’avenu et se diriger droit vers sa cible pour expliquer à coups de canons que si l’on peut occuper la Belgique, on difficilement arrêter le Belge. Le raid fut d’une précision remarquable, puisque en garçon bien élevé, le baron amis tous ses obus dans la cible, ce qui n’est pourtant pas si facile lorsqu’on vole à plusieurs centaines de kilomètres-heure en pleine zone urbaine (et ce sans respecter les ralentisseurs). Aujourd’hui, bien des Bruxellois ignorent l’épatante histoire qui se cache derrière ce buste qu’ils ont cependant souvent déjà croisé. Et pourtant, c’est l’occasion de rappeler que le cliché du héros tête brûlée qui désobéit mais est décoré quand même, que l’on croise dans tant de films américains… est finalement une vraie histoire belge.
Commenter  J’apprécie          120
- Vous me demandez si la police accepterait de voir disparaître un criminel qui passe son temps à la narguer mystérieusement ? Oh, Miss Black ! Je crois que la police serait prête à payer pour cela !
Commenter  J’apprécie          130
Il faut parfois laisser un ennemi s’approcher pour le frapper en plein cœur, Elizabeth.
Commenter  J’apprécie          130
Car le Finlandais est taquin. En effet, ne pouvant manger l’ogre soviétique en une fois avec leur petite armée, Ils utilisent une stratégie locale : celle du bûcheron. Si l’arbre est trop gros, fais-en des tronçons. Les Finlandais se faufilent ainsi entre les divisions soviétiques, et les isolent en petits bouts qu’ils peuvent réduire, l’un après l’autre. C’est ce que les Finlandais appellent le motti, la stère de bois. Se prendre une branlée par des bûcherons, c’est une chose. Mais les Finlandais poussent le folklore plus loin. Ainsi, pour se déplacer dans la neige, ils sortent les skis. Certes, comme d’autres armées. Mais toutes les armées ne font pas tracter leurs skieurs pas des rennes pour aller plus vite encore ! le tout, sur des traces de skis soigneusement gelées pour ça glisse bien. Oui, une autoroute de mecs tirés par des rennes. Voilà. Et comme si être encerclés par des types faisant les zouaves accrochés à des rennes ne suffisait pas, les Finlandais mettent en place un système de cabanes an fond des bois, où les troupes peuvent aller se réchauffer et manger discrètement. Et tous les deux ou trois jours, c’est la fête : sauna pour tout le monde ! Les soldats gardent ainsi le moral et peuvent continuer à harceler les Russes qui eux, gèlent sur place, pendant que les Finlandais prennent des bains de vapeur. Alors quand, en plus, vous lâchez Simo Häyhä ; l’élite des tireurs d’élite, vous comprenez l’enfer vécu par les troupes soviétiques.
Commenter  J’apprécie          90
La principale source de revenus de ce pays est l'ignorance.
Commenter  J’apprécie          120

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julien Hervieux (545)Voir plus

Quiz Voir plus

Culottées

Où Clémentine vit-elle?

A Paris
Dans les Vosges
A Ancenis
A Nantes

15 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Culottées, tome 1 de Pénélope BagieuCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..