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EAN : 9782262099312
250 pages
Perrin (28/04/2022)
4.39/5   9 notes
Résumé :
" On a réussi à se gondoler à propos de 14-18. Étonnant, mais vrai. " La Voix du Nord
Saviez-vous que l'armée allemande avait fait appel à des pigeons pour tenter de photographier les lignes ennemies en toute discrétion ? Qu'un de ses commandos avait débarqué en Normandie dès 1914, au nez et à la barbe des Français ? Que ces derniers avaient abattu leur propre dirigeable, le confondant avec un zeppelin ? Ou encore que Mata Hari était en réalité une espionne m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Et oui il est possible de s'en payer une bonne tranche avec la Grande Guerre, c'est ce que nous prouve avec panache Julien Hervieux dans ce livre édifiant et hilarant. le petit théâtre des opérations est un recueil des situations cocasses, absurdes ou rocambolesques qui fleurissent lors des conflits armés, en particulier lorsqu'ils durent ! Tirés d'une série de vidéos et agrémentés de documents iconographiques d'époque, ces textes sont savoureux et les faits présentés de manière aussi acide que rigoureuse.

Entre la France qui abat son propre dirigeable, qui envoie en reconnaissance des pigeons équipés d'appareils photographiques, ou la flotte russe qui fleure plus la vodka que la compétence, dont le feuilleton finit par évoquer une grande vadrouille maritime, chacun en prendra pour son grade. Car les hauts faits des uns sont souvent le fruit de la connerie des autres, comme le montre cette escadron allemand qui parvient à duper les troupes françaises et traverser le pays tous étendards dehors. Mais parfois le culot ne suffit pas, et d'autres régiments seront mis en déroute par une simple mémé, un bucheron grognon ou une unité marine bretonne toute pourrite mais coriace.

En effet au fil des mois on expédie au front marins, boulets ou hommes d'églises, tout est bon pour grossir les troupes décimées d'un côté comme de l'autre. Sans compter les nouvelles technologies, qui tentent de prendre le relais de manière parfois très hasardeuse, comme l'illustre ce prototype de brouette blindée malheureusement tombé dans l'oubli. Un livre pour les amateurs d'histoire et de non sens !
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critiques presse (1)
LigneClaire
04 décembre 2023
De l’authentique avec une pointe certaine d’humour, un trait qui assure et des histoires incroyables mais vraies sans oublier l’exemplaire du "Petit Théâtre des opérations" qui a fait place aux femmes avec Virginie Augustin.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Maintenant, imaginez Roger, sentinelle, qui voit une énorme saucisse volante en approche. Pour lui, toute saucisse, surtout volante, est allemande : du coup, Roger, il tire.
Très vite, le dirigeable est pris sous un feu nourri mêlant fusils et canons alliés, et personne n'entend l'équipage hurler : "Arrêtez, bougres de cons !". L'engin finit par prendre feu et par s'écraser. Lorsque les français découvrent l'épave, ils constatent qu'ils viennent d'abattre l'un des leurs comme de gros busards. On raconte que le "Meeeerde !" collectif qui s'ensuivit résonne encore en la cathédrale de Reims.
Ailleurs, c'est à peu près pareil : les Français croient voir des zeppelins partout et tirent sur tous les dirigeables qui passent. Le haut commandement décide donc de les ranger au placard et de ne plus les utiliser, pour éviter de nouveaux incidents. Ainsi l'armée reconnait officiellement que ses troupes sont trop débiles pour qu'on déploie toutes les armes à disposition. Un évènement suffisamment rare dans l'histoire militaire pour être noté. (p. 17)
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Ça commence fort puisqu'à peine sorti du port, deux navires, dont le navire amiral, s'échouent comme des bouses. Voilà qui vend du rêve, puisqu'il faut les tracter loin des hauts-fonds pour qu'ils puissent repartir. Le même jour - ils sont très productifs - un torpilleur percute par accident un des vaisseaux de la flotte, poussant les historiens, aujourd'hui encore, à se poser cette question : combien de grammes de vodka avaient-ils dans chaque bras pour déployer autant de talent ?
Le Danemark, qui n'en demandait pas tant, est paisiblement occupé à faire des trucs de Danois comme manger des anguilles roulées lorsque, soudain, ils voient arriver la flotte russe qui sort de la Baltique. Ça ne manque pas : les Russes percutent cette fois un charbonnier danois, qui manque de peu de couler sous le choc. Le Danemark hésite : est-ce un acte de guerre ou juste une bande de débiles ?
Hélas pour l'honneur de la marine russe, c'est bien la seconde option. (pp. 60-61)
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La guerre est rarement une bonne idée, c'est même souvent l'occasion d'en expérimenter de pires.
On réalise très tôt que ce premier conflit mondial donne un peu trop d'occasions de recevoir du plomb dans des endroits par vraiment conçus pour (inutile d'essayer chez vous). On réfléchit donc à employer de nouvelles protections. C'est ainsi que l'on déploie la "brouette blindée".
Malgré son nom de position du kamasutra pour ivrognes, la brouette blindée est bel et bien une arme de guerre. Ancêtre du tank à sa manière, c'est une simple brouette, oui, mais blindée (d'où le nom, c'est astucieux), que l'on retourne sur la trogne d'un type rarement volontaire. Il peut dès lors ramper entre les lignes, et accomplir des missions aussi audacieuses que couper des fils de fer, espionner les positions allemandes ou aller chercher le pain. (p. 100)
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Au mois de septembre 1914, en pleine course à la mer, alors que l'on n'a pas encore inventé l'autoroute, les aires de repos et le sandwich à 9 euros, les renforts français transitent vers le front par voie de chemin de fer. C'est qu'il faut en acheminer, des troupes, et de tout le pays. Des trains entiers de soldats sont donc lancés sur les rails pour se rendre à la bagarre.
Deux solutions s'offrent aux Allemands pour stopper net les trains français : inventer la SNCF ou faire sauter les ponts et autres points de passage stratégiques.
L'invention de la SNCF étant une manœuvre trop cruelle, les Allemands se rabattent sur la seconde option. (p. 37)
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Au début de la guerre, l'avion n'est pas perçu comme une arme, mais plutôt comme un outil de reconnaissance. A tel point que des rapports d'époque racontent qu'il arrivait aux pilotes d'appareils ennemis de se saluer lorsqu'ils se croisaient, n'ayant de toute façon pas d'armes pour se tirer dessus.
On imagine bien le retour à la base :
- "Alors messieurs, avez-vous vu l'ennemi ?
- Oui, nous avons croisé l'un de ses appareils.
- Ah ! Et qu'est-ce que vous avez fait ?
- Ben, on a dit bonjour, vous nous prenez pour qui ?"
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Et si vous vous posiez la question, oui, tout est vrai !
Voix off : Julien Hervieux
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