Mais c'est normal, un type qui parle aux poubelles, ça effraie toujours un petit peu...
- Boris disait toujours qu'on ne choisit pas ses amis, que c'est la vie qui les choisit pour nous.
- Ben la vie de Boris, elle devait manquer de discernement... ses potes, c'étaient que des crétins !
(p. 40)
Avant quand tu commençais fleuviste, tu commençais par une visite dans son cabinet, il te filait un litre de geôle...
Les cons, le seul moyen de les éloigner, c'est de jouer du poing sur leur nez.
(p. 92)
La vérité, ça n'existe pas !
Elle dépend de celui qui raconte !
Chacun perçoit un morceau de l'histoire, la partie qui lui ressemble, et avec le temps, tout va se déformer, jusqu'à ce qu'il existe autant de vérités que de raconteurs !
(p. 51)
Les objets, c'est comme les gens. Eux aussi, il faut les apprivoiser. Y suffit pas de leur dire "bonjour" pour qu'ils te racontent leur vie.
De vieilles cheminées d'usine, des tours de brique et de béton, des tuyaux rouillées sur lesquels courent des insectes et gamins des rues... Une ville grise et dangereuse, qui grouille d'histoires étranges et de personnages inquiétants.
Son vrai nom, les gens l'ont oublié. La plupart arpentent ses rues informes sans songer à la nommer. Mais dans les coins les plus sombres, certains l'auraient rebaptisée... Villevermine.
... Et le monstre me plonge dessus ! Je saute sur le coté, je l'évite de justesse !
Mais le monde ne tourne pas autour de toi, Jacques. Même le monde des choses. Les objets, c'est comme les gens. Eux aussi, il faut les apprivoiser. Y suffit pas de leur dire "Bonjour" pour qu'ils te racontent leur vie.
Du calme Peuplier !
Du caaalme !
Pas la peine de monter sur ton grand cheval,
C'est qu'il est susceptible, le monsieur,
Hé, hé, hé