Juliette Lagrange

Un album hilarant du début à la fin ! Je vous assure si ce teckel n’est pas un grand sportif, il peut se vanter de faire rire les foules ! Ce qu’on adore particulièrement, c’est de voir les plans loufoques et ingénieux que cette saucisse élabore pour pouvoir vivre sa passion et peindre – de l’échelle rétractable au toboggan pour quitter l’appartement, vous allez pouffer de rire !



Mais cet album ne se résume pas seulement à être hilarant, il est également émouvant. Émouvant car on assiste à la mise à l’écart par la meute de ce petit teckel. Il est celui dont on se moque, celui qu’on ne veut pas dans son équipe… Pas facile cette vie de petit chien !



Juliette Lagrange s’empare avec brio du sujet de la différence mais rappelle également qu’il faut croire en ses rêves et aller au bout des choses pour vivre la vie que l’on désire. Et il faut bien avouer que, par les temps qui courent, c’est un très beau message !



Et puis, on ne va pas bouder notre plaisir car retrouver Juliette Lagrange c’est avoir l’assurance d’en prendre plein les yeux ! Une fois encore, les illustrations sont très travaillées, donnent vie à ce petit teckel et à tout ce qui l’entoure. Personnellement, je trouve que la représentation du teckel invite à une longue séance de caresse, j’adore sa silhouette très allongée ! Les illustrations regorgent de détail et on prend un vrai plaisir à les détailler et les admirer, c’est très réussi !



Vous l’aurez compris, ce n’est pas parce que je possède un teckel dans ma famille que je vais vous dire d’offrir ce livre à vos enfants mais surtout parce qu’il explique l’importance de l’acceptation de soi et d’assumer ses passions, bref une histoire qui prône l’authenticité et ça fait du bien !
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Un nouvelle version revisitée des trois petits cochons version « Loup » très colorée et remplie d’humour. Cet album s’adresse au plus jeunes enfants et favorise plutôt une lecture partagée qu’une réflexion autour du conte traditionnel. Toutefois, Dans cette version il reste une critique de la société actuelle qui petit à Petit impose de vivre enfermé chez soi en nous méfiant de l’autre
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Hulotte est une jolie petite chouette qui souffre d'un mal terrible : la timidité.

Angoissée à l'idée de faire un exposé devant toute la classe, elle ne ferme même

plus l'oeil de la nuit. Mais l'arrivée d'une mystérieuse graine, tombée

d'un convoi d'oiseaux migrateurs, pourrait tout changer. Hulotte parviendra t-elle à

vaincre sa peur pour partager sa découverte? Un album poétique et aux couleurs de l'été

Qui raconte une jolie histoire interactive remplie de tendresse.


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Depuis que j'ai découvert les dessins de Juliette Lagrange avec Hulotte et Léon, j'en suis tombée amoureuse, au point de vouloir découvrir tous ses albums !



J'ai eu l'occasion de découvrir avec elle sa vision très verte de la ville avec Hulotte et Léon ou encore L'Arrêt de bus, mais aussi sa vision encore plus proche de la nature de la campagne avec Mon premier bain de forêt ou Le loir et la théière. J'ai adoré les deux et je suis ravie de voir ces deux tendance se conjuguer ici.



Nous suivons le jeune Gabriel que sa maman vient chercher à l'école un vendredi soir pour aller passer le weekend à la campagne avec son grand-père. Une véritable aventure s'engage alors pour sortir de la ville, ce monstre tentaculaire qui semble tout faire pour les retenir dans sa morosité et sa colère ambiante.



Sous le trait de Juliette Lagrange l'aventure prend des allures de poésie grinçante et sarcastique contre la vie stressante de la ville, et au contraire un plaidoyer pour la campagne et son calme tranquille. Une opposition bien trop manichéenne et facile qui assombrit un peu trop le tableau d'un côté et illumine un peu trop l'autre, mais qui offre à la fille de la campagne que je suis de belles images apaisantes de celle-ci et d'autres bien plus truculentes sur son adversaire. Savoureux.



C'est une ode aux moments précieux qu'on peut vivre en famille. C'est également un album un brin nostalgique avec son parti pris de nous plonger dans un décor des années 60-70. Même si j'ai noté un anachronisme avec des prix en euros dans la scène au marché... Mais c'est une vision délicieuse de cette époque avec ces anciennes salles de classe, ses vieilles voitures, et une vision toute aussi délicieusement agaçante de la ville avec ses embouteillages, son énervement au volant, sa grisaille, etc. J'aime le Paris de carte postale de Juliette Lagrange surtout avec les têtes drolatiques qu'elle donne aux Parisiens xD



Nouvelle rencontre réussie entre Juliette et moi. Je ne peux que vous encourager à découvrir cette autrice au trait si particulier qui représente merveilleusement la nature et donne un petit air rétro loufoque à ses personnages dans des histoires toujours très tendre. Ici, son invitation à profiter des moments précieux en famille est bien reçue !
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Découverte il y a quelques mois avec la suite de cette histoire : Hulotte et Léon, j'ai eu un coup de foudre pour l'univers graphique de Juliette Lagrange. J'ai donc sauté sur l'occasion de découvrir son précédent opus dans cet univers quand l'Ecole des loisirs l'a sorti récemment en poche. Prévu à l'origine pour mes élèves, il a finalement fini chez moi >
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Nickel le teckel est loin d'être une bête de concours comme ses frères. Lui, ce qu'il aime, c'est créer, dessiner, peindre. Nickel est un artiste, mais un artiste incompris. Une rencontre inattendue va bouleverser son triste quotidien.



A travers cette histoire, l'auteure nous invite à croire en nos rêves et faire fi des moqueries et préjugés. Qu'importe si on ne rentre pas dans le moule. Il vaut mieux s'accepter tel qu'on est, plutôt qu'essayer d'être quelqu'un qu'on est pas au risque d'être malheureux. Ici, l'acceptation et la reconnaissance de son talent artistique permet à Teckel de s'affirmer et s'épanouir.

Quel petit album adorable ! J'ai repéré Hulotte et Léon grâce à sa superbe couverture, qu'il faut regarder dans son intégralité (Premier de couverture + Quatrième de couverture) pour bien en savourer la beauté ! Celle-ci représente deux petits oiseaux perdus au milieu des toits de Paris, et pour moi rien qu'en les voyant, la messe était dite, il me fallait cet album !



Derrière cette couverture qui m'a d'emblée emportée, il y a Juliette Lagrange, jeune illustratrice d'une vingtaine d'années, qui vient de l’école Emile Cohl. Elle est passionnée de techniques papiers et affectionne les grands formats où elle mélange trait à l’encre et aquarelle. Mon petit pot de colle fut son premier livre, suivi par Hulotte qui précède notre histoire.



Malgré sa jeunesse, l'autrice maîtrise à merveille aussi bien l'art du récit que de la mise en scène et des dessins. Elle allie ces trois éléments pour nous narrer une histoire vraiment charmante dans des paysages à couper le souffle !



Hulotte, son héroïne, part en voyage scolaire dans la Capitale avec sa classe. Elle visite des lieux d'art mondialement connus qui vont ravir nos pupilles. Mais en parallèle se joue une autre histoire importante pour elle, celle de sa relation avec le gentil et rondouillard Léon.



J'ai adoré le mélange des genres. J'ai d'abord été complètement soufflée par les peintures de la capitale version carte postale faites par Juliette Lagrange. Elles ont un côté suranné vraiment charmant, plein de poésie. Les couleurs sont chatoyantes et très printanières. Il y a un travail incroyable sur les ombres et les profondeurs de champs. Les personnages croisés ont un petit côté dégingandé qui m'a rappelé le graphisme des 101 Dalmatiens que j'adore ! Les représentations des rues de la capitale, du Louvre, d'Orsay, du Muséum d'Histoire naturelle ou encore des Buttes-Chaumont sont d'une poésie folle. Je suis archi fan.



Du coup, cela a, dans un premier temps, caché un peu l'histoire à mes yeux, me faisant trouver celle-ci juste gentillette. Cependant un basculement se produit très vite qui m'a fait retourner en arrière où j'ai noté de nouveau détails et j'ai regardé celle-ci sous un tout autre oeil.



J'ai vraiment trouvé adorable la mise en scène de la relation entre Hulotte et son meilleur ami Léon. C'est mignon tout plein et cela nous rappelle forcément certains moments de notre propre enfance où l'on avait aussi un ami garçon, avec cela que ça pouvait signifier au regard des autres... Je me suis totalement retrouvée dans son histoire personnellement et j'ai vraiment été touchée, surtout que c'est une fois de plus conté avec beaucoup de prévenance et de sincérité. Alors si vous cherchez un titre aussi beau que bien écrit, je vous le conseille chaudement !



Un découverte émerveillée de la capitale et du coeur de deux amis !
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Animaliser une "leçon de vie" (ici : "rhooo c'est po bien la timidité maladive, m'enfin, ne t'en fais pas toute une montagne, d'un exposé où il faut parler devant tout le monde mon p'tit loup, tu vas voir ça va passer comme une lettre à la poste !") pour la faire digérer par nos têtes blondes, un truc aussi vieux que la littérature jeunesse, et, il faut bien le dire, un peu rengaine parfois. Surtout quand il s'agit d'une transposition pure et simple, pas particulièrement fun ni imaginative, comme c'est le cas ici, et que les illustrations sont bariolées avec des taches de couleurs vives partout qui font saigner les yeux.

Bref, en un mot comme en cent : dispensable.

Cette fois-ci j’ai la version plus petite, album très souple.

C’est beaucoup d’émotions qui nous envahissent à la lecture de cet album, et c’est aussi s’en mettre plein les yeux.

C’est impressionnant et superbe de voir tous ces détails visuels. Cette façon également de vivre à leur échelle comparé aux êtres humains.

Et nous mettons en avant un trait de caractère compliqué, qui peut jouer de très mauvais tour, surtout avec les années qui passent.

Ici, c’est fait en toute légèreté, tout se débloque presque trop facilement, mais parfois la bonne personne, la bonne approche peuvent suffire.

Ca l’aidera sans doute à prendre confiance ensuite, suffisamment ? C’est une autre histoire.

Tout commence alors que nous nous amusons avec la poésie avec laquelle Hulotte décrit où est sa maison.

Les feuillages et la verdure sont agréables.

Ils vivent un peu comme des humains, mais à leur hauteur. Hulotte a même son Ronron qui la réconforte.



Hulotte regarde des gens faire des choses, elle aimerait bien aussi. Oui, mais elle n’ose pas, elle est timide.

Un jour, la maîtresse demande de faire un exposé, il va falloir parler devant tout le monde, le cauchemar pour Hulotte.



C’est doux, c’est beau, c’est poétique, ça redonne de l’espoir, et il nous ensorcèle tout doucement et fait joliment sourire.

Un bon et beau moment, avec notre petite Hulotte qui nous touche en plein cœur.



Le toucher des pages est tout doux.



Nous abordons d’une manière légère et douce le mal être social, la timidité, la difficulté de parler à l’oral devant les autres le tout en profitant d’un graphisme qui nous enchante.

Quand faut y aller, faut y aller, mais ce n’est pas forcément simple.
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Un album qui nous raconte un vendredi après l'école.



Cette petite histoire est réaliste dans les moindres détails. Gabriel sort de l'école est il en a plein la tête et on sent que l'agitation de la rue l'agresse. Sa maman arrive et il saute dans la voiture et j'ai suivis son parcourt à bord de l'auto. C'est vraiment le ressenti que les enfants peuvent avoir en fin de semaine, la tête pleine, être sensible à l'agitation extérieur et aux adultes qui sont toujours pressés. La fin est toute mignonne et pleine d’apaisement et de calme.



J'ai aimé la poésie qui se dégage de l'histoire, de sa douceur aussi. L'auteur nous la raconte avec des mots justes, pleins de quiétude et sans fioriture. J'ai beaucoup aimé ça, car ça donne vraiment un moment de vie qui pourrait être totalement vrai.



J'ai beaucoup aimé les illustrations qui ont l'air " vivantes ". Elles sont très jolies et vraiment très agréable à regarder.



En bref: Un album très beau sur la fin de semaine avec une fin toute douce et des illustrations parfaites.
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Sur une île enchanteresse, trois petits cochons se la coulent douce. Le premier, casquette vissée sur la tête, passe la plupart de son temps à pêcher, assis sur le toit de sa cabane en bois sur pilotis. Le second lit souvent, à côté de sa maison en paille, sous un grand arbre et son chapeau – de paille évidemment. Quant au troisième, il vit le plus simplement du monde dans un hamac, avec sa guitare. Pêcheur, lecteur et musicien mènent une existence paisible jusqu’à ce qu’un autre trio de cochons – gras et guindés, eux -, débarquent sur l’île. Selon leurs dires, le loup rôderait dans le coin, préparant un mauvais coup. Et pour l’empêcher d’agir, rien de mieux que la sécurisation. Grâce à leur bagout, les cochons cravatés parviennent à transformer le havre de paix en forteresse; l’île est bétonnée, blindée, scellée à grand renfort d’alarmes et autres caméras de surveillance. Les petits cochons d’abord inquiets commencent à s’interroger… le loup n’aurait-il pas bon dos dans cette affaire?

À travers ce conte revisité – narré par le Loup lui-même -, de nombreux sujets sont abordés ; la rumeur la manipulation, la peur de l’autre la méfiance, l’urbanisation la déforestation, la société de consommation, l’emprise la liberté. C’est drôle, c’est malin et les illustrations sont fabuleuses. Une version inédite des trois petits cochons à glisser entre toutes les mains!
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Très belle lecture que ce Nickel le teckel ! Un album haut en couleurs qui prône le droit d'être soi et l'acceptation des différences



Nickel le teckel est un artiste "clandestin". Au quotidien, il vit dans une famille dans laquelle il ne se sent pas à la hauteur (et pour cause, c'est un teckel). Courir après un bâton, très peu pour lui, mais s'il est accompagné de quelques feuilles, il vous en fera un chef d'œuvre. Mais Nickel n'a pas assez confiance en lui pour parler de sa passion à sa famille... Alors là nuit, il se faufile hors de l'appartement pour rejoindre les ateliers d'artistes...



De l'humour, et beaucoup de tendresse dans cet ouvrage qui met en avant l'art, les artistes, la créativité et l'ingéniosité. Nickel est in héros qui manque de confiance en lui, qui se sent différent et incompris.  A travers lui, cet album véhicule aussi un doux message d'acceptation de soi et des différences, parce que, comme le montre Nickel, chacun a le droit d'avoir ses forces et ses faiblesses.



Les illustrations de Juliette Lagrange sont joyeuses, colorées, vives, pleines de détails et de petits clins d'œil. Le format à l'italienne nous permet de mieux profiter des paysages parisiens et des intérieurs fouillés.



En bref, Nickel le teckel, c'est un très bel album, pour croire en soi et en ses rêves !



Vous le connaissiez ?

Petite chouette timide, Hulotte est en grande difficulté. Elle doit faire un exposé devant toute sa classe, une terreur qui l'empêche même de dormir. Après une nuit agitée, Hulotte retrouve une graine apparemment tombée lors du passage d'oiseaux migrateurs. Une idée lui vînt...



Évidemment la première chose qui m'a attiré c'est les illustration, paysages parisiens, couleurs douces puis cette histoire simple et très proche du quotidien de nos petits lecteurs.
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Je découvre avec enthousiasme le joli trait de Juliette Lagrange qui nous offre en plus un texte sensible autour de la timidité et de la prise de parole en public.

A lire sans attendre.
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Contrairement aux autres chiens de la famille, Nickel n'est définitivement pas un winner. Celui qui ressemble à une saucisse n'est pas issu d'une longue lignée de champions, et ne s'illustre dans aucune compétition. Amoureux d'art et de nature il glane, collectionne les petits trésors trouvés sur son chemin et confectionne des oeuvres d'art fragiles et poétiques. Mais cet artiste est incompris, puisque ses maitres se débarrassent systématiquement de ses compositions. C'est décidé il va fuguer pour suivre ses rêves... Un album drôle et émouvant pour apprendre à s'accepter et à s'aimer comme on est.

Voici l'histoire d'une sortie d'école le vendredi soir. Gabriel, le jeune héros, nous décrit les situations qui l'entourent que ce soit le temps d'attendre que sa mère passe le chercher ou leur trajet jusque chez ses grands-parents.

L'album met l'accent sur les différences entre la ville et la campagne pour présenter celle-ci comme une bulle bienvenue après les turbulences tout comme l'arrivée chez les grands-parents.

Pour les illustrations, on retrouve Juliette Lagrange, dont j'ai reconnu le trait de Hulotte, dans de belles illustrations faites de jeux de lumières.

Une jolie histoire mais qui aime tant la ville je ne m'y suis pas complètement retrouvée.


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C’est vendredi. La tête encore pleine des apprentissages de la semaine et des petites contrariétés quotidiennes, Gabriel quitte l’école et rejoint sa maman venue le chercher en voiture. Dans la rue, ça s’agite, ça grouille, les piétons pressent le pas, les enfants débordent d’énergie, les automobilistes s’impatientent, ah la frénésie parisienne ! Sa maman aussi est préoccupée mais d’un coup, un orage éclate, le tonnerre gronde. Pour se rassurer, Gabriel plonge ses mains dans ses poches et y caresse sa bille gagnée à la récré. Elle est toute douce, c’est rassurant et son esprit s’évade. Il retrouve très vite les doux plaisirs du vendredi soir, à la campagne, chez son grand-père.

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Avec sa magnifique #couverturepleinepage, cet album est une très belle invitation à la slow-life, au bonheur de partager des choses simples avec les gens que l’on aime ❤️. Cette petite pépite aborde la magie de la reconnexion avec la nature 🌱, les bienfaits du WE où tous les sens en éveil on recharge ses batteries, on profite des douces sensations du vent dans les cheveux, de la chaleur des derniers rayons de soleil sur sa peau ☀️, les yeux émerveillés devant l’immensité d’un ciel étoilé ✨, son grand-père 🌟à ses côtés 🥰.

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Toute la douceur et la poésie du récit de Maylis Daufresne est magnifiquement mis en valeur par la beauté des aquarelles et des personnages un peu tordus et tellement attachants de Juliette Lagrange. C’est une petite merveille que nous lisons depuis plusieurs semaines déjà.
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Le vendredi c’est le moment où sont cristallisées les tensions de la semaine, tout le monde désire rentrer chez soi pour passer tranquillement un weekend tant désiré.



Gabriel, de son jeune âge, observe ces adultes qui fulminent, qui parlent fort et beaucoup. Mais dans sa tête, c’est le calme, car il sait que le vendredi est un jour spécial et que rien ne peut venir contrer ce bonheur-là.



Sa maman conduit pour l’emmener dans un endroit qu’il aime profondément et surtout dans un endroit où habite une personne chère à ses yeux, son grand-père. Alors, Gabriel sourit tout le long du trajet car nous sommes vendredi et que c’est un des plus beaux jours de la semaine.Et si nous aussi, on prenait exemple sur ce petit garçon qui arrive à trouver dans sa tête toutes les ressources nécessaires pour faire abstraction de l’ambiance pesante et se réfugier dans un calme et une sérénité bénéfique?



Gabriel a le cœur léger le vendredi et il nous fait ressentir cette joie tout au long de ces pages colorées qui font la part belle aux bleus et aux verts que j’aime tant.



Un album à découvrir avec les plus petits en fin de semaine ou en début, pour leur offrir une jolie parenthèse.
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Au premier regard sur la 1ère de couverture, les petits lecteurs seront sans doute attirés par cette petite chouette assise sur le rebord d'un muret, les grands lecteurs eux seront asurément touchés par la technique de Juliette Lagrange qui rappelle les carnets d'aquarellistes.



Les pages de garde prolongent ce plaisir, avec un joli panorama donnant sur un canal, notre vue délicatement traversée par le rideau de feuillages d'un saule.



Peut-être que le charme du carnet de voyage et le soin des perspectives échapperont un peu aux très très jeunes lecteurs. Mais qui peut savoir. Les grands frères et soeurs savoureront en tout cas la beauté du résultat, les vues de plongée et contre-plongée au niveau de notre chouette héroïne qui n'ose pas affronter cet espace immense.







Et oui, c'est qu'elle est timide, notre Hulotte et elle ne lache pas la patte de son papa pour aller à l'école.



L'histoire nous le fait bien comprendre, Hulotte envie les autres oiseaux d'être aussi extravertis.



Tout semble un parcours du combattant pour Hulotte qui emmène son doudou à l'école en cachette, comme s'exprimer devant les autres ou traverser la rue.



Justement, chacun des élèves devra présenter une chose familière qu'il adore devant toute la classe pour le lendemain.







À la surprise des lecteurs, Hulotte sera à l'initiative sans le savoir ni le vouloir d'un beau projet scolaire qui fédérera de nouvelles amitiés autour d'elle.







Malgré nos timidités, nous sommes plein de ressources et nous pourrions nous surprendre, voici ce que démontre l'histoire.



Et ça, c'est plutôt chouette ( il fallait bien que je fasse le jeu de mots) et rassurant.

"Gabriel" est une ode à la sérénité, le repos du guerrier, le refuge, en particulier celui du vendredi soir après l'école (ou après le travail, pour certains, dont la maman de Gabriel).



L'histoire va se développer sur un passage progressif de l'agitation au calme retrouvé.



Et le calme retrouve, c'est aussi chez pépé.



Les illustrations de Juliette Lagrange sont superbes, presque des esquisses à l'aquarelle si elles n'avaient pas été finalisés de noir.



C'est fin, doux, élégant, frais.



Le temps va rythmer un peu le voyage en voiture de Gabriel et aussi son retour au calme : le temps va se couvrir, prêt à éclater et mais à l'intérieur de la voiture, à écouter maman racontant sa journée, il y a un charme apaisant qui opère, Gabriel est bien au chaud et en sécurité.



Le paysage change progressivement, abandonnant les belles rues encombrées et cédant aux routes de campagnes tranquilles.



L'auteure Maylis Daufresne nous fera bien comprendre que le bruit est parti intégrante du quotidien des enfants (mais aussi des adultes), notamment celui de la ville.



Dès le matin, on le lira, on échange, on se chamaille à la maison et le concert commence.





Le petit Gabriel aspirera à un retour au calme, recoquillé dans sa coquille et tous les mots de la journée défileront avec leur intensité, se bousculant presque.



Nous comprendrons évidement le caractère essentiel des moments de sérénité, surtout sur des caractères fragiles ou stressés, comme le tempérament du petit Gabriel, petit escargot cartable sur le dos.



Peut-être que cet album offrira après la lecture son moment de parole délivrée, avec des jeunes lecteurs qui auront envie de dire qu'eux aussi apprécient des refuges de temps calme.



On aime.