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Critiques de Justine Niogret (459)
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Une anthologie que j’ai trouvé un peu en dessous de celle que j’ai eu l’habitude de lire, peut-être parce que c’était une des premières du festival. Un thème des plus classique traité de façon relativement classique et sérieuse (exceptée une ^^’ ) de la part de tous les auteurs.
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Magiciennes et Sorciers est une anthologie souvent très sombre, plein de souffrances et d’incompréhension, d’actions aveugles. Heureusement, quelques textes plus légers viennent contrebalancer cette noirceur.[...]

Certaines approches sont plus marquantes que d’autres, et l’œuvre saura plus facilement toucher les lecteurs vraiment intéressés par cette thématique particulière, que les curieux. [...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Deuxième anthologie parue suite au festival des Imaginales d'Epinal après « Rois et Capitaines » en 2009, « Magiciennes et sorciers » se compose de treize nouvelles faisant intervenir un certain nombre de grands noms de la fantasy française d'aujourd'hui, de Lionel Davoust à Pierre Bordage en passant par Justine Niogret, Erik Wietzel... Globalement, le principe ainsi que l'ouvrage en lui-même me plaisent évidemment beaucoup, même si ce dernier me paraît quelque peu inégal et nettement en dessous de l'anthologie précédente. Si certaines nouvelles s'oublient malheureusement finalement assez rapidement une fois la lecture terminée, c'est toutefois avec plaisir que l'on retrouve les univers et les personnages de certains auteurs comme la magicienne Judith du « Cycle de Mithra » de R. Tanner (« In causa venenum ») ou bien le Vieux Royaume de J-P. Jaworski qui nous propose comme souvent une nouvelle pleine de magie et de poésie mettant cette fois en scène des elfes, à mon sens la meilleure de cette anthologie (« La troisième hypostase »).



Difficile de parler de toutes les nouvelles, aussi me contenterais-je de mentionner celles qui m'ont le plus marquée. Outre le texte de Jaworski j'ai notamment été assez séduite par « Toiles déchirées » de Charlotte Bousquet, nouvelle dans laquelle on assiste aux révélations faites à la jeune Dionisia sur son passé et surtout sa destinée (nouvelle qui, comme je l'ai découvert par la suite, n'en est pas vraiment une puisqu'il s'agit en réalité d'un extrait du dernier roman en date de l'auteur, « Matricia »). Fabien Clavel réussit également son coup avec « Chamane », texte qui clôt cette anthologie de façon agréable et dans lequel on retrouve l'ambiance très particulière de l'Europe de l'Est médiévale à l'aube de l'avènement du christianisme (époque déjà mise en scène par l'auteur dans son roman « Le châtiment des flèches »). Idem pour Justine Niogret qui met en scène dans « T'humilierai » l'un des personnages de son roman « Chien du heaume », le tout avec une plume toujours aussi incisive et poétique.



Malgré quelques nouvelles peu mémorables, l'ouvrage offre toutefois de très bons moments de lecture, aussi c'est avec plaisir que je poursuivrais ma découverte des anthologies parues et à paraître dans le cadre du festival des Imaginales.
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Le festival des Imaginales a été créé en 2002 mais la première anthologie du festival n’a vu le jour qu’en 2009. Ce recueil est la deuxième anthologie à paraître après Rois et Capitaines chroniquée ici sur le blog. Le thème de cette anthologie est un peu moins original que la précédente, les magicien(ne)s étant des figures très connues et utilisées de la fantasy. Cependant, on en trouve de différentes sortes, des bons, des mauvais, des mages de la nature, des shamans ou encore des nécromants. Comme souvent, dans une anthologie toutes les nouvelles ne se valent pas et certaines dans celui-ci manquent d’originalité. Cependant, certaines ont su relever le niveau même si cette anthologie n’atteint pas selon moi le niveau de la précédente.



Sire Cédric ouvre ce recueil avec une nouvelle intitulée Cœur de serpent, l’auteur est loin de son univers habituel. Il nous raconte l’histoire d’une armée voyageant en territoire sauvage où sévissent de dangereux guerriers. Une jeune femme va sauver un homme emprisonné qui la sauvera ensuite à son tour. La nouvelle se lit bien, même si la fin est un peu rapide, cependant il manque un petit quelque chose pour la placer un cran au dessus.



Dans Djeeb l’encharmeur, Laurent Gidon nous parle d’un jeune homme pris au piège par une magicienne qui se sert de lui pour tuer un puissant sorcier. La nouvelle est plaisante mais ne restera pas dans les mémoires. Charlotte Bousquet retrouve l’univers de la trilogie Arachnée dans Toiles déchirées où une jeune fille apprend ses origines, son passé et sa destinée par sa mère mourante. Le texte est bien écrit, mais on reste sur sa faim.



Dans Exaucée de Maïa Mazaurette, une magicienne invoque un jeune homme sensé être un prince charmant, mais elle est plutôt déçue du résultat. Un peu d’humour mais à nouveau peu d’originalité. Justine Niogret reprend un des personnages de son roman Chien du heaume dans T’humilierai, une nouvelle bien écrite et assez sombre, sur un sorcier bouc et sa fille. L’ultime illusion de Erik Wietzel nous raconte l’histoire d’un magicien pas très sympathique au premier abord qui va chercher un trésor en haut d’un montagne. Il affrontera des périls et fera des rencontres inattendues. Même si on devine facilement la fin le texte est intéressant.



Rachel Tanner place sa nouvelle In cauda venenum dans l’univers du Cycle de Mithra avec un personnage féminin qui est une magicienne puissante. Son personnage fait penser un peu à celui des autres nouvelles de cet auteure dans les anthologies des Imaginales, une demi elfe, puissante et indépendante. On se retrouve dans une enquête pour trouver qui a lancé un maléfice à une femme bourgeoise de Rome. Le texte est bien construit, bien écrit et se lit facilement même si on ne connait pas l’univers des romans. Julien d’Hem dans Margot parle d’une histoire de vengeance après un viol. Une jeune fille ordinaire se fait aider par une démone enfant pour se venger. La nouvelle est plutôt convenue mais se laisse lire.



Le crépuscule des maudites est une nouvelle écrite à 4 mains par Sylvie Miller et Philippe Ward. J’ai trouvé cette nouvelle très intéressante, elle est basée sur le conflit entre anciennes et nouvelles religions. En pays basque, un inquisiteur doit chasser un sorcier qui veut ramener un dieu maléfique et chasser une déesse de la nature. Même si certains événements se devinent, la thématique est bien traitée et intéressante. L’autre de Pierre Bordage parle d’un village, à une époque indéterminée, où tout le monde attribue ses malheurs à une nouvelle arrivée depuis un an et demi. L’auteur montre les dangers du bouche à oreille et des rumeurs dans un petit village où tout le monde rejette ses propres fautes sur le surnaturel. Rien de très original dans ce texte qui se lit bien.



Jean-Claude Dunyach nous offre un des meilleurs textes de cette anthologie avec Respectons les procédures, une nouvelle déjà présente dans L’instinct du troll (première nouvelle des 4). C’est une très bonne nouvelle pleine d’humour et de second degré avec un stagiaire et des notes de frais. L’auteur fait ici une caricature du monde de l’entreprise et de l’administration moderne. La nouvelle suivante de Lionel Davoust Quelques grammes d’oubli sur la neige est présente dans La route de la conquête. Un roi qui voit son pays tomber dans la misère a recourt aux services d’une sorcière pour retrouver sa gloire passée. On assiste à un conflit entre la religion et la sorcellerie. La plume de l’auteur est toujours très belle et l’ univers intrigant.



Jean-Philippe Jaworski revient dans l’univers du vieux royaume, avec La troisième hypostase, une histoire avec des elfes et une magicienne. C’est toujours magnifiquement écrit et un plaisir de retrouver cet univers très riche. Fabien Clavel conclue avec talent cette anthologie avec Chamane, un texte se situant dans l’Europe de l’est médiévale, avec des chamanes se transformant en animaux. Le problème des anciennes croyances qui se perdent est au cœur de ce récit.



Le thème de cette anthologie était à mon sens moins original que le précédent, ce qui se ressent sur plusieurs textes. On y retrouve quelques nouvelles d’un très bon niveau et certaines qu’on oubliera vite. Il est aussi dommage que des textes soient déjà connus. Néanmoins, je lirais à plaisir les autres anthologies des Imaginales
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

(...) Sans conteste, « Magiciennes et Sorciers » succède dignement à « Rois et Capitaines ». Après l’honneur ou la trahison des hommes d’armes, cette seconde anthologie des Imaginales célèbre la magie, dans toute sa dualité, des souffrances qu’elle inflige aux maux qu’elle peut soulager, du pouvoir qu’elle apporte au prix qu’il faut, fatalement, payer. (...)
Lien : http://www.yozone.fr/spip.ph..
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Magiciennes & Sorciers est un recueil sombre qui mêle magie et religion et permet au lecteur de (re)découvrir quinze auteurs talentueux. Toutes les nouvelles sont de bonne qualité (même si bien sûr j'ai mes préférences), et on y trouve des styles et des inspirations très variés.



J'ai beaucoup apprécié découvrir des personnages issus d'univers et de romans déjà existants (Djeeb de Laurent Gidon, l'Archipel des Numinées de Charlotte Bousquet, Le Vieux Royaume de Jean-Philippe Jaworski, le personnage de Bréhyr pour Justine Niogret, etc.). Ce lien avec d'autres œuvres m'a permit d'une part d'apprécier les liens avec les univers pré-cités (et particulièrement le Vieux Royaume), mais aussi d'en découvrir d'autres; un premier aperçu qui m'a donné envie d'aller plus loin dans certains univers.



Je regrette juste que certains textes soient un peu en marge du recueil et entrent moins dans le thème "magique" de l'anthologie et son ambiance sombre. A lire si le thème vous intéresse et si vous avez envie de découvrir quelques auteurs français incontournables en matière d'imaginaire !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

"Magiciennes et sorciers" est la seconde anthologie publiée par Mnémos à l'occasion des Imaginales. Elle m'a paru bien inférieure à la première, "Rois et capitaines", qui était déjà bien moyenne.

Point de fantastique ici (ou à la marge) mais essentiellement de la fantasy, historique parfois. C'est un choix ; pourquoi pas ? Ce qui pose problème dans ce recueil, c'est qu'il y a écrit "Nouvelles de commande" à l'encre invisible sur la couverture. Les auteurs présents ne se sont visiblement pas trop fatigués, et je ne suis pas sûr qu'ils étaient tous inspirés par le thème (à preuve, beaucoup d'auteurs ont simplement recyclé leur univers ou leur personnage principal dans une optique Tintin ou Martine). La lecture de ce recueil a été un long ennui, à deux ou trois exceptions près dont j'ai envie d'embrasser les auteurs pour les remercier...
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Anthologie avec Pierre Bordage, Charlotte Bousquet, Fabien Clavel, Lionel Davoust, Jean-Claude Dunyach, Laurent Gidon, Julien d'Hem, Jean-Philippe Jaworski, Maïa Mazaurette, Sylvie Miller, Justine Niogret, Sire Cédric, Rachel Tanner, Philippe Ward, Eric Wietzel, et Julien Delval pour l'illustration !
Lien : http://parchmentsha.blogspot..
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Bayuk

Une étrange déception que ce Bayuk. Première fois que je rencontrais la plume de Justine Niogret et premier constat : c'est beau, c'est poétique, c'est entêtant. Rien à dire pour ce qui est de l'ecriture qui sait nous perdre tout autant que nous séduire comme le prouve le prologue.



Alors, pourquoi cette déception ? L'histoire se lit vite, plutôt bien. Le mélange de vaudou et de piraterie marche et les décors se font une place vivace dans notre imagination. On a envie de s'intéresser à Toma et sa quête, de grandir avec elle et au début on pense bien y arriver. Et puis non, comme un soufflé en cours de cuisson alors que l'on ouvre la porte du four, tout retombe peu à peu. Les enjeux deviennent anecdotiques, finalement peu definis. Quelques scènes semblent totalement gratuites et font rouler des yeux, encore plus quand on y accole quelques pages plus loin un semblant de morale.



Les personnages secondaires marchent, en particulier Acab et Sandy. Le ton sombre intrigue et la capitaine écarlate est une figure de pirate qui laisse des marques.



Objectivement parlant, Bayuk est un bon livre. Au lecteur de voir si l'aventure est faite pour lui...
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Bayuk

Punie pour la faute de sa mère : voilà la malédiction de Toma poursuivie par des Esprits qui cherchent à la tuer si elle ne répare pas la faute commise par une mère qu’elle n’a jamais rencontrée. Bayou, malédiction, pirates… voici ce que vous retrouverez dans “Bayuk”, roman de dark fantasy.



L’histoire : Toma n’a jamais vu sa mère et l’attend. Elle est persuadée que cette capitaine à la crinière de feu – l’Écarlate de son nom – viendra la chercher et qu’elles sillonneront les mers ensemble. En attendant, Toma est l’enfant chérie de Coq-Fondu, un tout petit village construit dans le bayuk. Finalement, ce n’est pas sa mère qui vient vers elle dans le bayuk mais une vieille femme à la recherche de ses jumeaux. Cette rencontre vaudra une malédiction à Toma.

La jeune fille devra quitter le lieu qu’elle a toujours connu pour affronter le monde extérieur. Heureusement, elle sera aidée et accompagnée par Boone, un homme toujours en colère qui cache un secret, et par Roi-Crocodile, une prêtresse vaudou.



Retour de lecture : J’avais vu qu’il faisait partie de la sélection de la semaine de Babelio. J’ai donc voulu essayer. La manière de raconter de Justine Niogret m’a un peu déstabilisée (même si ce n’est pas exactement le bon terme) au début (pourquoi ? Je ne sais pas.) Comme à chaque fois – et sans doute parce que j’enchaîne les lectures – il me faut un peu de temps pour entrer dans l’histoire et dans l’écriture de l’auteur. C’est le cas ici, à partir du moment où Toma quitte Coq-Fondu, les choses commencent vraiment et mon engouement a suivi.

Après ça, j’ai bien aimé les propositions de l’autrice, notamment ses pirates et le surnaturel à travers la malédiction et les esprits issus du vaudou qui pourchassent Toma. Le tout donne à l’histoire une ambiance un peu irréelle très agréable.



Il est temps de grandir

Toma est l’enfant chérie du bayou (la seule enfant pour être plus précis.) Elle ne s’en rend pas compte mais tous les adultes du village la soutiennent et l’aident. Ils sont toujours là pour elle si elle le souhaite. Mais il est temps pour elle de grandir et de vivre ses premières expériences afin de devenir une adulte. La malédiction que doit affronter Toma est son rite de passage à l’âge adulte.



Malédiction, bayou (ou bayuk), pirates…

L’univers proposé par Justine Niogret est l’énorme force de ce roman. Elle mêle avec brio l’ambiance du bayou, l’univers fantasmagorique du vaudou et l’aventure et les codes de la piraterie. Un mixe intéressant qui trouve son apothéose lorsque le trio quitte Coq-Fondu. La partie que j’ai sans doute préféré est celle sur le bateau pirate de La Flamme, une capitaine de navire qui n’a pas froid aux yeux et qui sait se faire obéir. Son équipage est particulier et saura sans doute vous charmer autant qu’il m’a charmée.

La piraterie est un élément central du roman, tout comme le vaudou. Il est présent à travers la malédiction. Car la vieille femme a dû faire appel à une puissance capable de la venger elle et ses fils (d’ailleurs, la fin de toute cette histoire m’a énormément plu. Je vous laisse la découvrir (bien sûr) mais j’aime beaucoup ce pied de nez.) Il est aussi présent à travers le personnage de Roi-Crocodile, prêtresse vaudou. Et à travers les nombreux esprits qui pourchassent Toma pour la tuer, la noyer et la faire souffrir.



Le conseil de la bibliothécaire : “Bayuk” peut être lu à partir de 13 ans. Il se lit également très bien par les adultes car ils ne seront pas gênés par une histoire d’amour ou d’autres problématiques un peu trop adolescentes. Avis aux amateurs de fantasy un peu sombre. Bon voyage dans le bayou.
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Bayuk

Qu'est-ce que ça fait du bien de lire un one-shot de temps en temps ! Celui-ci nous embarque à Coq-Fendu dans le bayou où nous rencontrons Toma, une jeune femme qui a été élevée par ce petit village alors que sa mère, la cruelle capitaine du Mermaid's Plague, l'avait abandonné.



Je reconnais que j'ai eu du mal à m'attacher à Toma. Celle-ci est très naïve dès le début. Cela m'a agacé car elle vit dans l'illusion en attendant désespérément une mère qui ne viendra jamais. Heureusement, cela s'arrange lorsqu'une vieille femme vient mourir dans sa maison et la maudit. Elle va apprendre à grandir, arrêter de se laisser porter par les décisions des autres et prendre les siennes. Elle va alors devoir se lancer dans une quête pour remédier à cette malédiction, qui sera également une quête d'identité, en compagnie de Roi et Boone, 2 autres habitants qui semblent étrangement liés à elle.

Tous les 2 sont assez mystérieux par leur passé. Boone quant à lui, n'est pas toujours sain d'esprit et semblent cacher de nombreux secrets. Parfois, j'ai eu du mal à savoir si son amitié envers Toma était dû à un véritable attachement ou si c'était un fardeau...

Résultat, j'ai eu du mal à trouver les différents personnages touchants car bien qu'ils n'aient pas eu une vie facile, on sent que rien n'est jamais tout noir et tout blanc. Leur comportement et leurs actions douteuses ne jouent pas toujours en leur faveur. J'ai donc gardé, malgré moi, une certaine distance.



Néanmoins, j'ai adoré l'atmosphère de ce roman ! Grâce à ses mots, l'autrice nous fait parfaitement ressentir l'ambiance lourde du bayou, les frissons et la frayeur face à la malédiction qui tente de récupérer son dû.

L'univers aborde la piraterie et ce thème m'a beaucoup plu ! Il est très bien développé tout comme l'intrigue ! Celle-ci est bien ficelée et atypique ! Elle permet de mettre en avant le thème de la famille à travers les liens qui se créent. L'autrice nous fait comprendre que parfois les liens du sang ne sont pas forcément nécessaires et qu'on peut se forger une autre famille au fil des rencontres.



Pour conclure, cette lecture vaut le détour ! Si vous aimez les pirates et les personnages aussi sombres qu’abîmés par la vie, ce one-shot est fait pour vous !


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Bayuk

Bienvenue dans le Bayou où vit une jeune fille nommée Toma. Victime d’une malédiction à cause de sa mère, une pirate impitoyable, elle va partir à l’aventure.



🥰 Excellente lecture



En trois mots : Bayou - malédiction - pirates



➡ Bayuk c’est un style fort mais particulier qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. À la fois un peu humoristique mais en même temps sérieux et sombre. Un style qui m’a embarquée immédiatement.



« Le village était le bout de quelque chose : d’une aventure, d’une fuite, ou d’une vie. Tous ceux qui venaient à Coq-Fondu voulaient surtout ne pas être ailleurs. »



La plume m’a aussi conquise, elle est immersive et particulièrement efficace pour décrire des ambiances tout aussi spéciales.



« Les jeunes d’aujourd’hui, lança-t-elle. Toma devient grande en apportant du pâté à une vieille dame. Moi j’ai dû tuer trois voleurs pour récupérer les dents en or de mon grand-père. Y a pas de justice. »



➡ Qui dit roman original dit personnages insolites. On retrouve ici la jeune et naïve Toma, Boone un jeune homme mystérieux et Roi-Crocodile une prêtresse. J’ai adoré le décalage proposé par l’autrice, des noms des protagonistes mais aussi de leur personnalité. Et les secondaires ne sont pas en reste !



➡ Décors poisseux du Bayou ou bien bateaux de pirates, c’est à chaque fois réussi. Plusieurs parties composent ce roman, on sent bien les changements d’ambiance et on a l’impression de passer d’un tableau à un autre mais toujours de façon très fluide.



« Elle se demanda si cela aussi, c’était devenir adulte ; comprendre que chacun a ses nuits de doute. »



➡ Malgré ce côté si particulier, le roman apporte une vraie réflexion sur l’apprentissage, la famille (celle qu’on a ou celle qu’on se choisit…) et notamment le rôle des parents.



« Si c’est aujourd’hui que tu décides d’être adulte, je vais te donner notre secret : personne ne sait comment faire. On essaye juste de ne pas trop rater ce qu’on tente. »



Bayuk n’est vraiment pas passé loin du coup de cœur, j’ai réellement aimé son originalité et l’ambiance proposée.



Merci aux éditions 404 pour ce titre dans le cadre du PLIB 2023.



#PLIB2023
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Bayuk

Voilà un roman fantastique plus qu'original, qui prend place dans la Bayou, en Nouvelle-Orléans au 17ème siècle, puis en mer. Toma a grandit dans un petit bled de la région, elle est la fille de la pirate Capitaine la plus crainte de la région. Le hic : elle ne connaît pas sa mère, mais est persuadée que celle-ci viendra la chercher un jour.



Un jour, par un malheureux hasard, elle est maudite par la mère des jumeaux qui ont été assassinée par sa propre mère. Elle doit donc partir en quête d'un moyen de lever cette malédiction, qu'elle ne mérite pas.



Cette aventure est un récit plein de magies, de beaux endroits, de piraterie et montre comment l'amitié, et la bonté peut amener à faire de grandes choses.



Ce roman est assez complet, j’ai été étonnée par sa richesse au vu de sa longueur. On y parle de rites vaudoue mais aussi de créatures et de monstres maritimes !



La plume est agréable, on rebondit sur les descriptions, j'ai souvent souri et je me suis laissée emportée du début à la fin.



Si je devais souligner un petit bémol, on a un gros changement de style ou de rythme (je ne trouve pas les mots) à un moment dans le roman, et ça m'a fait bizarre, il m'a fallu un peu de temps pour rester impliquée dans le récit.



En conclusion, une superbe lecture que je vous recommande et dont on devrait parler davantage par ici !
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Bayuk

Toma, 14 ans, vit à Coq fondu, un minuscule amas de cabanes perdu au fond du Bayou. Déposée à la naissance par sa mère, une redoutable pirate, elle attend le moment où celle-ci viendra la chercher pour lui faire mener une vie d’aventure à ses côtés.



Alors qu’elle attend avec espoir et impatience ce moment, elle porte, un jour, secours à une vieille femme mourante qui recherche ses fils qu’elle sait pourtant décédés. Quand cette femme découvre que Toma est la fille de celle qu’elle juge responsable de la mort de ses jumeaux, elle n’hésite pas à maudire la jeune fille. Désormais, si Toma ne veut pas finir emportée par les esprits des défunts, elle va devoir quitter le village pour trouver un moyen de lever la malédiction, accompagnée de Roi-crocodile, une jeune prêtresse, et Boone, un homme insaisissable.



Magie avec ses âmes errantes dangereuses mais aussi ses esprits protecteurs, navires fantômes, piraterie, aventures et trahisons sont au programme de ce roman que j’ai dévoré ! L’ambiance est particulièrement immersive et on entre avec délice et facilité dans cette histoire de malédiction. On a l’impression d’être dans la chaleur humide du Bayou aux côtés de nos personnages, puis d’être sur le pont d’un navire pirate entre sel et sueur.



J’ai adoré le style de l’autrice avec ce texte qui emprunte volontiers au conte philosophique dans sa narration mais aussi la profondeur de pensée de ses personnages. Aucun n’est aussi simple qu’il n’y parait et chacun a un chemin à suivre pour gagner en maturité. L’évolution la plus marquante est celle de Toma qui passe d’une enfant naïve et protégée à une jeune fille qui apprend avec humilité qui elle est et à devenir actrice de sa vie. Boone est aussi touchant, se révélant un homme torturé et abimé derrière son apparent égoïsme et son éternelle colère.



Les péripéties font de ce roman un récit rythmé mais sans que cela n’entache la part laissée à l’exploration des personnages. Au contraire, les 2 semblent intimement liés, chaque épreuve apportant sa dose d’expérience et de gravité, nous montrant le cheminement émotionnel des personnages.



Si vous aimez les histoires qui mêlent piraterie et magie du Bayou, lisez Bayuk !
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Bayuk

Envie d'une ambiance poisseuse à souhait? Alors foncez lire ce roman! L'atmosphère du bayou y est parfaitement retranscrit. On y est directement plongé.



Si, en plus, la piraterie est votre dada, alors ne réfléchissez plus, tout y est! Vous y retrouverez tous les personnages de la piraterie (notamment le capitaine qui fait un peu peur) en plus des protagonistes très attachants qui ne pourront que vous plaire.



Le fait que certains personnages féminins soit à la barre fût un gros plus pour moi.



Par contre, il m'a manqué d'un peu d'action mais soyons honnêtes, je suis assez difficile avec ça et j'aime quand ça fuse de partout 😊. Alors, prêts à embarquer?
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Bayuk

Après un détour par la littérature blanche avec Le Syndrome du Varan aux éditions Seuil, voici que Justine Niogret revient dans le monde de l’imaginaire avec une nouvelle parution jeunesse aux éditions 404 : Bayuk.

Derrière la tête de crocodile de la couverture se cache l’histoire croisée de trois jeunes gens en quête d’eux-mêmes à l’époque de la flibusterie et des trésors enfouis.



Pirates du Bayou

Dans Bayuk, on rencontre trois personnages : Roi-Crocodile d’abord, une prêtresse vaudou orpheline au passé énigmatique (et qui le restera en grande partie), Boone, un jeune homme torturé qui aime lire le courrier des autres et qui parle à un palétuvier, et Toma, une jeune fille attendant le retour d’une mère pirate dont elle ne sait en vérité pas grand chose.

De ces trois chemins, Justine Niogret va faire une histoire en y ajoutant une quête surnaturelle avec l’arrivée d’une vieille femme qui recherche désespérément la dépouille de ses garçons. Avant de rendre son dernier souffle, celle-ci jette maladroitement un sort à Toma qui apprend dans le même temps que les jumeaux étaient à bord du Mermaid’s Plague, le navire de sa mère, une pirate de légende nommée L’Écarlate.

Commence une course contre la montre pour sauver Toma des esprits vengeurs et lever la malédiction qui pèse sur ses épaules.

Pour cela, elle va devoir quitter le village d’excentriques et de rebuts qu’est Coq Fondu pour explorer le bayou avant d’embarquer sur l’océan afin de confronter sa mère.

Immédiatement, on est emporté par le pouvoir de conteuse de Justine Niogret qui sait agencer ses histoires, les imbriquer et les lier avec une facilité presque déconcertante. Surtout, on se délecte de cette ambiance de bayou, entre vaudou et piraterie, qui convoque les légendes et superstitions de l’époque. Lancé à tout allure, le récit va pourtant souffrir de quelques problèmes de rythme, la française étirant parfois artificiellement son intrigue (le faux-mystère de la carte localisant l’épave) avant de faire une ellipse commode pour précipiter l’histoire (et la redécouverte soudaine du capitaine Écarlate). Fort heureusement, cela ne gâche pas les personnages qu’elle met sur pied, entre les rôles principaux aux histoires complexes et torturées jusqu’aux second couteaux haut en couleur dont une simili-Jack Sparrow prête à se jeter dans la gueule d’un Kraken et un scribe-traducteur qui ne s’en laisse pas compter. Mais, outre son versant aventuresque assumé et revendiqué, de quoi parle, au fond, Bayuk ?



Ces histoires qui nous hantent

C’est dans le passé des personnages principaux que l’on trouve ce qui intéresse véritablement Justine Niogret, à savoir les traumatismes qui nous forgent, les sentiments secrets qui nous viennent de l’enfance et nous hantent tels des spectres évanescents. Si l’on pourrait citer Boone et son passé entre regrets et rédemption, c’est surtout Toma qui fera l’essentiel de ce message. Fille d’une mère-pirate impitoyable qui ne l’a jamais aimé, adoptée par un homme devenu père-mère de substitution et qui l’a sauvé sans dire un mot, élevée par tout un village de marginaux pour combler l’affection et le manque, Toma est une âme blessée qui va devoir affronter la réalité de ses origines, devoir confronter le plus grand croquemitaine de son histoire : sa mère. Bayuk est un récit où l’on apprend à regarder le passé, aussi moche soit-il, et à s’en servir pour en tirer des leçons, pour avancer et grandir. C’est non seulement un livre où l’on croise des fantômes et des monstres, des esprits de fumée et des egunguns, mais c’est surtout un livre où l’on affronte les démons bien réels ressurgit de sa propre enfance.

Et qui a-t-il de plus signifiants dans l’enfance que le parent ?

En forme de jugement mais aussi d’acceptation, Bayuk permet à ses personnages de se libérer du poids de leur secret intime, de nous dévoiler leurs actes passés ou le vide qui les bouffe…et d’avancer !

Justine Niogret excelle dans ce genre d’exercice, elle l’avait déjà magistralement prouvé dans Mordred ou Chien du Heaume et Bayuk ne fait pas exception. C’est certainement cela, bien davantage qu’un parcours bizarrement rythmé et une malédiction un peu simpliste, qui achève de recommander vivement ce récit aux (jeunes) lecteurs !



Roman d’aventures haut en couleur qui ravira les amateurs de vaudou et de piraterie, Bayuk fouille dans l’âme de ses personnages pour y déceler les traumatismes de l’enfance et les blessures mal cicatrisées.

Le roman de Justine Niogret nous apprend à nous servir de nos pires épreuves passées pour en faire une force nouvelle et forger l’adulte que nous serons en définitive.
Lien : https://justaword.fr/bayuk-e..
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Bayuk

Une aventure très agréable, de la fantasy comme j'en cherchais depuis quelques temps sans en trouver, qui mette en scène un bayou suintant et du vaudou.



Le style de l'autrice m'a d'emblée plu : facétieux et affûté, il nous invite à découvrir le village de Coq Fondu et de ses habitant.e.s. Marigot, vase et relents pas nets sont au rendez-vous. Les différents thèmes et péripéties sont bien amenés et on frissonne dès le début. Après le bayou et le vaudou viennent les pirates. On sent que l'autrice maîtrise ses sujets et qu'elle glisse ici et là des éléments réels sur la société pirate ou les cultures dont elle s'inspire.



Les personnages sont particulièrement attachants, à commencer par Toma, dont l'évolution tout au long du roman est particulièrement intéressante et travaillée. J'ai trouvé dans Bayuk des thèmes que j'aimerais voir plus souvent en young adult, et aussi finement traités. Justine Niogret aborde le fait de devenir adulte, de prendre conscience de ses actes, de s'intégrer dans une société dont les ressorts nous échappent. C'est fin, c'est humain et c'est crédible, le tout mâtiné d'humour.



La fin, elle non plus, ne déçoit pas et les différents dénouements coulent de source sans tomber comme un cheveu sur la soupe. Une très bonne aventure donc, et de qualité ; si les thèmes vous parlent, n'hésitez pas à y plonger, l'aventure vaut le détour !
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Bayuk

Bayuk est un roman avec une ambiance bien à lui, sombre et humide surtout pour le début du roman. J'ai adoré le début de l'histoire dans le bayou avec des personnages intrigants et une atmosphère dont on ressent les odeurs, la vie différente dans le village. L'intrigue principale sur la malédiction de Toma est plutôt facile, elle se fait pourchasser par des entités et va devoir fuir et retrouver sa mère pirate. C'est vraiment le texte poétique avec des beaux messages qui est important dans ce roman. L'aventure et les étapes de celle-ci pour les personnages sont très prenantes. Après le passage dans le bayou, on se retrouve dans un bateau de pirates. Forcément, j'ai adoré ! J'adore la piraterie et l'océan. J'ai trouvé que le dénouement final et les explications étaient un peu prévisibles, mais j'ai quand même passé un super moment.





Concernant les personnages, j'ai eu du mal avec Toma. Elle est jeune et n'a pas vécu seulement dans le bayou. Elle a été protégée toute ça vie et ne connaît pas sa mère, qui est une pirate réputée. Elle évolue positivement par la suite, mais je l'ai trouvé insouciante, rebelle et têtu. J'ai aimé Roi-crocodile, sa magie, le vaudou qui est représenté. Les croyances et coutumes sont intrigantes et intéressantes. Boone est spécial, j'ai eu un peu de mal avec lui puis il évolue positivement et son passé est intéressant. J'ai surtout apprécié les pirates notamment la Flamme et son équipage que j'ai trouvé attendrissant. Bon, je passerais le passage sur les pauvres tortues, mais je me doute que ce fût ce qu'ils mangeaient à l'époque.





J'ai adoré cette lecture qui a été une belle découverte avec une atmosphère et ambiance bien à elle.
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Bayuk

Javais adoré les titres pour adultes de Justine Niogret, et étais très intriguée par ce qu'elle pouvait proposer en jeunesse. pari gagné : elle garde son univers âpre et sans concessions, son goût pour l'inquiétant et la noirceur, tout en livrant un magnifique roman initiatique. Sa plume est toujours aussi belle, quoique j'ai trouvé la 2nde moitié moins "écrite" que la première, et peut-être un peu moins palpitante.

Néanmoins ce Bayuk fait partie de ses livres qui n'ont pas peur de s'adresser au jeune public sans édulcorer les choses, et de faire appel à leur intelligence.
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Bayuk

Lorsque j’ai débuté la lecture j’ai mis du temps à être dans l’histoire, je n’ai malheureusement pas accroché… Je vais sûrement le lire plus tard, dans un futur mais là je me suis arrêtée chapitre 12.. Je trouve ce livre un peu décevant c’est dommage
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