Une critique régulièrement soulevée par les pays en développement dans les négociations internationales consiste à regarder notre historique. Les donneurs de leçons laissent à la fois un lourd passif carbone, et surtout délocalisent une partie de leur production polluante à l’étranger. Résultat : les émissions sur leur territoire paraissent diminuer. On cache la poussière sous le tapis du voisin.