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3.59/5 (sur 673 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Courbevoie , le 8/03/1965
Biographie :

Bruno Patino est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’ESSEC; il est titulaire d’un Master of Arts (Université Johns-Hopkins à Baltimore) et d’un doctorat de science politique (Université Paris 3 Sorbonne nouvelle). Il est également ancien élève de l’INSEAD (Advanced Management Program).

Bruno Patino, travaille pour l'Organisation des Nations unies (ONU) à New York de 1991 à 1994, puis au Chili pour le Programme des Nations unies pour le développement en Amérique latine, et correspondant du quotidien Le Monde de 1992 à 1994.
Il est ensuite secrétaire général de la branche littérature d’Hachette Livre de 1997 à 1999.
Il entre au groupe Le Monde où il occupe les fonctions de secrétaire général du directoire du Monde, de 1999 à 2000 et directeur délégué des Cahiers du cinéma; directeur général du Monde interactif, de 2000 à 2003 puis président de 2003 à 2008; président et directeur de la publication de Télérama de 2003 à 2008 ; il est élu le 25 juin 2007 vice-président du groupe Le Monde.
En septembre 2008, il prend la direction de la station de radio publique France-Culture qu'il quitte en août 2010 pour rejoindre France Télévisions en tant que directeur général délégué au développement numérique et à la stratégie, et directeur de France 5. Depuis mars 2007, il est maître de conférence et directeur de l'école de journalisme de l'Institut d'études politiques de Paris.
Le 28 janvier 2013, il est nommé directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques.
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Source : Wikipédia
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Bruno Patino vous présente son ouvrage "Submersion" aux éditions Grasset. Entretien avec Pierre Coutelle. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2922520/bruno-patino-submersion Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (182) Voir plus Ajouter une citation
La société numérique rassemble un peuple de drogués, hypnotisés par l'écran. A trop faire le parallèle avec les habitudes qu'avaient créés chez nous les journaux, la radio, la télévision, nous n'avons pas pris garde au glissement de l'habitude vers l'addiction.
Trois éléments distincts définissent le problème:
la tolérance, la compulsion et l'assuétude.

La tolérance énonce la nécessité pour l'organisme, d'augmenter les doses de façon régulière, pour obtenir le même taux de satisfaction.
La compulsion traduit l'impossibilité, pour un individu, de résister à son envie.
Et l'assuétude, la servitude en pensée et en acte, à cette envie, qui finit par prendre toute la place dans l'existence.

Le simple énoncé de ces critères conjugués à l'observation de nous-mêmes et de notre entourage force le diagnostic:
Nous sommes sous emprise!
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Je fais partie d'une génération qui pouvait encore déambuler sans écouteurs dans les oreilles et sans écran de portable niché au creux de la main, qui pouvait marcher les mains dans les poches, le regard vagabond passant du chemin au ciel, la pensée refusant tout apprivoisement, passant de l’important au dérisoire, du personnel à l’universel, du présent à la mémoire, et de l’émotion à la médiation.
Les philosophes le savent : la marche, c’est une pensée en mouvement. C’est aussi une prière que l’on fait avec ses deux jambes, une communion avec ce qui nous entoure dans l’oubli involontaire de soi-même. C’était un cadeau et nous ne le savions pas. C’était une grâce et nous avons encore du mal à mesurer l’ampleur d’une perte qui nous affecte tous.
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Bruno Patino
Combattre est un projet politique. Guérir est un projet de société.
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Capter le temps des utilisateurs connectés en leur proposant d'en gagner constitue le paradoxe insoluble de l'économie de l'attention.
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Nous sommes entrés dans l’époque où la structure des réseaux (liés à leur modèle économique) et la nature humaine se font la courte échelle pour imposer, dans tous les domaines, la domination de l’émotion, de la croyance et des pulsions.
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Rassasiés avant d'avoir eu faim, nous le sommes par une nourriture que nous n'avons même pas eu le temps de goût et de humer. "La disruption est ce qui va plus vite que la volonté, individuelle aussi bien que collective", pour reprendre la formule de Bernard Stiegler. Le temps qui nous a été volé est celui du manque, et donc du désir. Celui de l'amour, de l'autre et de l'absolu.
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Citation page 118/119
Les trois principaux biais cognitifs ont été distingués par le sociologue Gerald Bronner, dans "La démocratie des crédules":
• Le biais de confirmation est permis par les moteurs de recherche: dans l'immensité du contenu disponible on finit par trouver ce qu'on cherche, toute requête finit toujours par être satisfaite... quand bien même le nombre de ceux qui croient en cette "thèse" est infime.
• Le biais de représentativité se nourrit des moteurs de recherches et des réseaux sociaux, dont les algorithmes ne travaillent que sur des objets uniques. Ce biais résulte de la mise en avant d'un exemple pour aborder une problématique générale, et il amène à faire de cet exemple une vérité universelle.
• Enfin le biais de simple exposition nourrit les réseaux sociaux : il postule que la répétition finit par octroyer une présence du contenu répété dans l'espace mental de ceux qui y sont exposés. Il nous pousse à a corde plus d'importance à ce que nous voyons cent fois qu'à ce que nous ne voyons qu'une seule fois. Un univers où chacun peut s'exprimer de façon identique mais n'exerce pas cette possibilité de façon égale produit une asymétrie en faveur des plus déterminés et des plus actifs.
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L'universitaire américaine Shoshana Zuboff a établi le parallèle entre capitalisme industriel et capitalisme numérique. Pour elle, le premier s'est développé à partir de l'appropriation de la nature et de l'extraction des matières premières de la planète jusqu'à en menacer l'équilibre. Le second exploite, avec la même intensité et sans souci des conséquences les données identitaires et comportementales.
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Tel le poisson, nous pensons découvrir un univers à chaque moment, sans nous rendre compte de l'infernale répétition dans laquelle nous enferment les interfaces numériques auxquelles nous avons confié notre ressource la plus précieuse : le temps.
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L'impression est celle d'une machine folle, dont les créateurs sont sommés de devenir les réparateurs. Mais savent-ils comment s'y prendre pour ramener le flot furieux dans le lit de la promesse d'agora générale, de partage universel de l'information et d'accès apaisé aux autres, qui demeure mais passe au second plan ? Les décisions qu'ils prennent peuvent sembler dérisoires : Donald Trump exclu de Twitter mais *après* le coup de force sur le Capitole, les talibans bannis de Facebook mais *après* la prise de Kaboul. Dans le même temps, de grandes rédactions envisagent de se retirer de Twitter.
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