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3.71/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Spa , le 07/07/1962
Biographie :

Karel Logist est né à Spa en 1962. Liliane Wouters publie son premier recueil, Le Séismographe, en 1988 aux Éperonniers. Suivent dix recueils, parmi lesquels Ciseaux carrés (1995), Alexandre Kosta Palamas (1996), Force d’inertie (1996), J’arrive à la mer (2003), Le Sens de la visite (2008), et l’anthologie personnelle Tout emporter (Le Castor Astral, 2008). Membre du comité de la revue Écritures à la fin des années 90, il a fondé la revue et les éditions Le Fram avec Carl Norac et Serge Delaive. Il anime de nombreuses rencontres d’écrivains et des ateliers d’écriture. Karel Logist est lauréat de nombreux prix de poésie, dont le Prix Robert Goffin, le Prix Maurice Carême, le Prix Jeune Talent de la Province de Liège, le Prix du Parlement de la Communauté française et le Prix Marcel Thiry.

Source : http://www.espacenord.com/publications-de-Logist-Karel--78674.htm
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Karel Logist nous lit un extrait de son oeuvre Dés d'enfance.


Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Karel Logist
A quoi bon des certitudes
des carcans et des canevas?
A quoi bon des plans de carrière
des almanachs, des échéances
des ultimatums sur l'amour
des embargos sur nos semblables?

Et si nous construisions
mais sans échafaudage
Et si nous écrivions dans nos carnets de doute
à l'encre sympathique?

Et si nous voyagions
avec l'instinct du coeur
et avec l'intuition pour seules et solaires boussoles?

Où nous allons, demain ne pèse
pas plus lourd qu'une haleine d'enfant
dans l'oeil noir du cyclone.

(" Un coeur lent")
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Karel Logist
Je pousse les jours devant moi
Ils pèsent lourd Ils sonnent creux
pas à cause du poids des heures
ni du silence des amis
ni de la grippe que tu sais
mais parce que tu n'es pas là
Le soleil n'a pas froid aux yeux
Il frappe partout sans entrer
Il veut me parler du printemps
Je ne l'écoute pas Je pleure
pas à cause de sa lumière
ni d'être giflé par le vent
mais parce que tu ne viens pas
Je tourne en rond, me mords les lèvres
pour ne pas crier ton prénom
Je reste au lit sans mouvement
autre que vers mon téléphone
pas pour des nouvelles du monde
ni de la fièvre qui menace
mais parce que mon chant se tait
dès que tu ne me parles pas.
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Karel Logist
Elle portait un nom de pays



Elle portait un nom de pays
Je trouvais ça plutôt joli
Moi j'écrivais les jours de pluie
en écoutant le vieux John Lee
Hooker me branler le cœur
Je savais la monotonie
et l'angoisse mais pas encore
la petite mort
Au café la solitude
venait s'asseoir à mes côtés
regardait par la fenêtre
et comptait les chiens mouillés
Je pensais qu'un bon moment
pour arrêter serait
une matinée d'hiver
parmi la tristesse des pierres
Bien des années plus tard
un ami me retourne
un poème oublié
qui parle d'avenir
de filles et de voyages
Sommes-nous parfois là
où nous nous regardons ?
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J'aime que chacun puisse boire
entre les lignes de ma main
l'eau du possible poème
et voir comment
au bord de mes yeux
grandit une fleur incertaine.
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Sous ce soleil oblique
les sentiments nouveaux poussent facilement
On se réveille un jour
un temps d’inattention : ils sont là, prolifèrent.
On interroge On ne comprend pas bien
Sont-ils nés d’un regard, d’une voix rencontrée ?
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tears inside



Il se peut qu’elle passe
Comme à son habitude
Vivement
Les jambes nues
L’œil noir comme je l’aime
Et que ce coup de vent
Balaye les paroles
Que j’aurai préparées
Et quelques certitudes
Qu’elle ne s’étonne pas
Qu’au lieu de vivre un peu
Je regarde pleuvoir
Autour de moi le monde
Et ses baleines blanches
Qu’au lieu de lui sourire
Je regarde trembler
Immobile et muet
Mes doigts tenant la page
D’où s’efface notre histoire.
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lush life



C’en est fini des jeux de gamin, tu t’équipes
D’un cellulaire aux aguets à ton flanc
D’un costume trois pièces, de quatre cravates gaies
Une pour chaque jour de la semaine
Et sous cette livrée, on t’arme capitaine
Adoubé par la main qui t’a tenu la tête
Hors de l’eau quand l’humeur était à la noyade
Loin du four quand le gaz entrait dans tes poumons
Tu vas leur montrer qui est le maître du monde
Bleu électrique où tes cavaliers se déplacent
Dédaigneux des ténèbres et de la pesanteur
Et tu vas leur apprendre à ces bourreaux fantômes
Qui détient qui décide et qui dicte sa loi
Aux marchés
Aux marcheurs
Aux marches du palais
à la belle princesse
Qui snobait tes caresses
Tu t’équipes, tu t’armes
D’un bonheur sur mesure et d’un destin portable
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UN POCO LOCO



C’était une nuit de grand cynisme
La lune pleurait des marées
On avait mis des chiens à table
Des colliers de larmes de loup
Autour de la gorge des filles

Chacun voulait battre son fou
Mais les fous ne se montraient pas
Et restaient assis en silence
Dans les coulisses du paradoxe

Les enfants parlaient de me pendre
De me livrer aux fourmis rouges
Puis de me faire brûler vif

Et j’avançais à pas prudents
Dans les sillages de leurs jeux
En faisant flèche des serpents
Lovés autour des jours heureux.

                        – Un danseur évident
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À présent, mes amis que je vis dans les arbres



À présent, mes amis que je vis dans les arbres
plus de bruit, plus de pleurs Aux feuilles et aux branches
je m’exhibe sincère à vous rendre jaloux
vous qui me reprochiez ma trop grande pudeur
il m’arrive souvent de resonger à nous
lorsque enfants nous lisions d’Italo Calvino
il barone rampante, et rêvions de bâtir,
caché par la forêt de la bêtise humaine,
un bungalow où tout serait presque parfait
où vivre irait de soi sans lutte ni fatigue
deux chambres pour l’amour une pour l’amitié
Quand enfin viendrez-vous dans mon vert paradis ?
Chaque jour je vous lance une échelle de corde
que je ramène au soir couverte d’escargots.
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Je pourrais encore chaque nuit
Incarner l’espion de ton souffle
Je pourrais même déplacer
À l’autre bout de l’échiquier
Les pions espiègles qui t’enlèvent
Vers où les aigles font leur nid
Quand tu t’enfermes pour me fuir
Et j’aurais beau veiller
Vivre aux aguets de ton sommeil
Mon oreille contre tes lèvres
Je ne prendrai jamais
Sous le grège de tes paupières
La mesure de tes songes
Je ne saurai jamais
La taille de tes rêves.
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