AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.43/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Paisley, Écosse , 1967
Biographie :

Karen Campbell est un écrivain écossais.

Diplômée d'un Master en création littéraire de l'Université de Glasgow, Karen enseigne également l'écriture créative.

Trottoirs du crépuscule (The Twillight Time) a été publié en 2008.

Elle vit à Glasgow avec son mari et ses deux filles.

site:
http://www.karencampbell.co.uk/

Ajouter des informations
Bibliographie de Karen Campbell   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J'ai quelques bons souvenirs en commun avec ce vieux Jimmy , alors je me suis résignée à venir m'encanailler dans ce boui-boui avec vous .
Commenter  J’apprécie          70
C'était le temps idéal pour ça. Le vent avait retourné le ciel comme un gant et, par là-dessus, une petite averse avait fini de tout nettoyer. La journée s'annonçait belle.

A toi de jouer ! Anna aurait pu voir son sourire se refléter dans ses chaussures qui slalomaient entre les flaques. Quel éclat... Elle était si absorbée qu'elle ne vit rien venir. La fanfare stridente d'un klaxon à l'italienne la força à regagner précipitamment le trottoir. Le conducteur, presque couché dans sa Sinclair C5, secoua la tête et passa en trombe. (p.13)
Commenter  J’apprécie          20
Merci .Euh , c'est Cath ? Cath Forbes , Anna Cameron , à l'appareil. Je .....j'était de la même promo que Jim .... que Jamie , à Tulliallan .Je crois qu'on s'est croisée , là-bas ........
Commenter  J’apprécie          30
À toi de jouer ! Anna aurait pu voir son sourire se refléter dans ses chaussures qui slalomaient entre les flaques. Quel éclat… Elle était si absorbée qu’elle ne vit rien venir. La fanfare stridente d’un klaxon à l’italienne la força à regagner précipitamment le trottoir. Le conducteur, presque couché dans sa Sinclair C5, secoua la tête et passa en trombe.

Elle attendit qu’il ait tourné le coin pour traverser et pousser la porte vitrée du poste. Aussitôt, des relents familiers de Javel, de cirage et de pissotière la prirent à la gorge. N’ayant pas le code de la porte intérieure, elle resta plantée dans le sas comme une conne, ses affaires sur les bras. À travers la cloison vitrée, elle voyait les flics s’activer. À son clavier, la préposée au standard réclamait quelqu’un pour s’occuper d’un vol à l’étalage tandis que l’officier de permanence, penché sur son épaule, mastiquait son sandwich en faisant pleuvoir des miettes sur l’écran. Radio 2 clignotait en silence. Il ne devait pas y avoir de match de l’Old Firm ce week-end-là, car rien ne bougeait du côté des cellules. Matin calme au poste de Stewart Street.
Commenter  J’apprécie          10
Deux ans plus tard, elle était officier de police accrédité, et autorisée à porter des armes à feu. Elle avait protégé et escorté des flopées de VIP, emballé des tas de corps en pièces détachées suite à diverses explosions et même rédigé un mémoire intitulé « Le Rôle des unités pluridisciplinaires dans la police moderne » (encore qu’elle ait renâclé à abandonner son titre initial : « Les Poulets polyvalents » !). Son mémoire lui avait valu la meilleure note jamais attribuée pour un master, d’où sa promotion à la commission Prospective et Logistique, à la Direction des services – et, probablement, son affectation ici.
Commenter  J’apprécie          10
Prologue

– Rentrez votre bras !

– Non, chérie, non. Laisse-moi respirer un peu…

Un bras maigre et velu, s’obstinant dans son défi.

– Rentrez-le, je vous dis.

Qui est-ce qui commande ici, hein ?

– Je veux pas qu’on m’enferme.

Là, vous sortez votre matraque et vous cognez sur la porte, de toutes vos forces.

– Vous allez obéir, oui ? Rentrez-moi ce bras !

– Allez, chérie, j’ai besoin de respirer…

Elle refuse de rentrer dans son trou, cette patte d’araignée malingre qui s’agite sans pouvoir vous atteindre. Alors vous cognez, vous cognez dessus encore et encore, pour vous protéger.
Commenter  J’apprécie          10
Anna s’éclaircit la voix. Maintenant, quoi qu’elle dise, ça ne servirait qu’à verser de l’huile sur le feu. Elle avait fait de son mieux, s’était montrée conciliante, lui avait laissé sa chance et voilà le résultat. Sur le terrain, on appelait ça un « test d’attitude » : si quelqu’un reste poli et respecte votre uniforme, vous le laissez repartir avec un simple rappel à l’ordre. S’il la ramène ou se met à ergoter, il se prend le maximum. Jenny avait échoué sur ces deux points, avant même qu’Anna ait eu le temps d’enlever sa veste.
Commenter  J’apprécie          10
Un type vous lorgne alors que vous êtes seule dans un wagon ? Il s’installe sur le siège d’en face, vous sentez son regard sur vous, il se fend d’un grand sourire, trop heureux de vous mettre dans vos petits souliers ? et vous, craignant d’être impolie, vous hésitez à changer de place ? Eh bien, aux chiottes la délicatesse ! s’exclamait-elle, en savourant la surprise de son auditoire. Au contraire : rotez, pétez, curez-vous le nez ! Osez le truc auquel il ne s’attend pas. Déstabilisez l’ennemi, vous gagnerez du temps. »
Commenter  J’apprécie          10
À l’époque où elle était affectée au service Prévention et Proximité, Anna avait animé des réunions de femmes où elle donnait des conseils de sécurité : boutonnez votre col, planquez vos bijoux, donnez toujours la main à un adulte. Avec le temps, elle s’était un peu écartée de la ligne. « Ne vous comportez surtout pas en victime, leur disait-elle après quelques années de service.
Commenter  J’apprécie          10
La ville était en ébullition permanente. Les Glaswégiens adorent faire la fête. Même au plus froid de l’hiver, des grappes de filles, jambes nues dans leurs pompes blanches, se mêlent aux groupes de mecs qui roulent des mécaniques en T-shirt, l’air frigorifié mais coriace, en arpentant le quadrillage des rues qui canalisent le flux orthogonal des corps et des flottilles de bus.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Karen Campbell (22)Voir plus

Quiz Voir plus

Pluriel de quelques mots composés (2e)

Les carottes sont crues

des épluche-légume
des épluches-légume
des épluche-légumes
des épluches-légumes

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : vocabulaire , orthographe , Accords , pluriel , noms , motsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}