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Critiques de Karen Merran (140)
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Il était une fois dans le métro

Après avoir découvert la plume de l'auteure grâce à une rencontre Babelio pour la sortie de "Cornichon Therapy" (dont je vous conseille vivement la lecture au passage) j'ai souhaité découvrir ce précédent roman qui s'est avéré être un immense coup de coeur. Une fois de plus, bien que pour des raisons différentes, l'héroïne m'a profondément touchée. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et j'ai été particulièrement amusée, charmée et émue par le personnage, haut en couleur, de Mamie You. Au fur et à mesure de ma lecture, et jusqu'à la fin, je n'ai pas vraiment su comment cette histoire allait se terminer et j'ai beaucoup aimé être surprise par certains rebondissements. La parisienne qui prend le métro en essayant de conserver la foi en l'humanité est totalement conquise par cette lecture.
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Il était une fois dans le métro

Ce qui m'a d'abord attiré dans ce livre, c'est sa couverture. Je dois dire qu'elle et le titre m'ont vraiment intrigués. On se demande sur quoi on va tomber. Le "Il était une fois" faisant penser aux comtes de fées, on se demande s'il va parler d'amour ou de tout autre chose.



On fait la connaissance de Maya une jeune femme que j'ai tout de suite adorée. Je l'ai trouvé très rafraîchissante, très naturelle. J'ai adoré sa manière de voir les choses. Très attachante, on l'a voit affronter son quotidien, puis l'instant d'après, elle commence à se faire des films, partir dans des fabulations. Et tout cela avec une grosse dose d'humour.



Ce n'est, dans un premier temps,pas l'amour qu'elle va rencontrer dans le métro mais un SDF, Roger, alors même qu'il vient de tenter d'arrêter la personne qui lui a volé son portable. Une rencontre qui va bouleverser leurs vie et qui, sans cet incident, n'aurait probablement jamais eu lieu.



Dès que Maya va faire la connaissance de Roger, elle va se décider à tout faire pour l'aider à s'en sortir. Elle va se mettre à imaginer une foule de solutions pour l'aider à gagner plus d'argent. Il y aura du bon et du moins bon. C'est très drôle de voir Maya totalement prise dans ses idées et Roger tout faire pour l'en dissuader. Très vite, un lien unique va se créer entre nos deux acolytes.



Mais bien sur, ce livre parle aussi d'amour. Car Maya va aussi faire une rencontre dans le métro. Mais y a-t-il seulement un avenir possible à cette relation? Tout parait tellement bien, trop beau même que Maya se pose beaucoup de question! Une chouette histoire à suivre même si j'avoue avoir eu beaucoup de mal à apprécier Nathan. Il ne m'inspirait pas du tout confiance!



J'ai beaucoup aimé cette histoire pleine d'humanité. Après l'avoir lu, on réfléchi plus à la vie des SDF. Car, je l'avoue, ils ont tendance à me faire peur.



J'ai trouvé ce livre très bien écrit. On entre facilement dans l'histoire. Il est juste comme il faut, ni trop gros, ni trop petit, pour nous faire passer le message et nous faire apprécier ce récit.



J'ai beaucoup aimé la fin même si, contrairement au reste du récit qui reste assez réaliste, elle est très à l'eau de rose. C'est le seule moment où tout d'un coup, tout va très, trop vite.
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Il était une fois dans le métro

Belle histoire

J'ai bien aimé cette histoire pas de prises de tète, une pointe d'humour. De nos jours certaines personnes devraient le lire pour prendre exemple sur la solidarité, le savoir vivre.



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Il était une fois dans le métro

Un histoire de la vie quotidienne, même si malheureusement les gens comme Maya se font rares. Histoire attachante et qui redonne un goût d'optimisme à la vie.
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Il était une fois dans le métro

Une petite pépite que ce livre. Certains vont peut être le trouver niai, gnangnan, à l'eau de rose, il n'empêche que j'ai refermé le livre avec le sourire aux lèvres. N'est-ce pas ce que l'on demande à un livre ? Surtout l'été ! Une lecture fraiche et facile à lire. Etant parisien, l'histoire m'a vraiment touché et le lendemain, dans le métro, j'ai vécu mon trajet quotidien différemment
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Il était une fois dans le métro



Le métro, c'est un vaste sujet qui parfois peut servir de lieu de rencontres.

Maya est chef de projet dans le service marketing d'une boite de produits capillaires.

Elle adore regarder les gens et imaginer leur vie, dans le métro pendant son temps de trajet.

Un soir elle se fait voler son portable. Roger un SDF tente de poursuivre, sans succès, son voleur et c'est ainsi que Maya et Roger se rencontrent. Maya reconnaissante propose à Roger de lui offrir un café.

Se prenant d'amitié pour cet homme qui vit dans la rue et tente de gagner sa vie en vendant un magazine dans le métro, elle décide de lui venir en aide.

Appliquant les méthodes de marketing qu'elle utilise dans son travail, elle va essayer de trouver un moyen pour que Roger puisse gagner mieux sa vie, alors que celui-ci ne lui a rien demandé, ce qui va donner lieu à quelques gags ou bévues.

Le métro va aussi être le lieu de rencontre pour Maya d'un homme sous le charme duquel elle va tomber. Mais cet homme peut-il être celui que son cœur attend depuis très longtemps.



Sous des côtés romantiques et fleur bleue on a un roman qui met le doigt sur pas mal de points de société.

On a ainsi pèle mêle : l'évocation des SDF, ces personnes que la société a jeter à la rue et qu'on ne voit plus, la notion de solidarité mais celle-ci peut-elle être imposée, peut-on essayer de faire le bonheur des gens contre leur propre demande? Y a-t-il une obligation à être en couple à partir d'un certain âge comme les parents de Maya le voudraient pour leur fille?

Sur le plan du travail également, est-il normal de s’écraser quand votre chef se révèle incompétent?

Comme on le voit ce roman aborde beaucoup de points de société mais comme c'est avec beaucoup d'humour ça reste léger et le roman se lit vraiment très bien.

Je me suis régalée à suivre Maya dans ses déboires, ses relations et ses espoirs.



Un roman qui fait passer un bon moment sans prise de tête c'est toujours bon à prendre... alors n'hésitez pas.


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Il était une fois dans le métro

Il était une fois dans le métro est un petit conte moderne qui ne se limite heureusement pas aux trajets en métro et à la relation Maya-Roger. En nous faisant entrer dans la vie de Maya, Karen Merran nous offre aussi une petite romance (qui a vraiment tarder à arriver au grand désespoir de la famille de la jeune femme qui voit dans le mariage la véritable réussite), une jolie relation entre elle et sa grand-mère Mamie You (une juive sépharade fan de poker et de Patrick Bruel et qui aime gâter ses proches de bons petits plats, et gare à ceux qui ne finissent pas leur assiette), et enfin un récit plutôt amusant autour du boulot de Maya (entre ses idées capillaires et sa chef incompétente)..........................
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Il était une fois dans le métro

Certainement pas de la grande littérature, il était une fois dans le métro est un roman banal.

Malgré ça, les personnages sont attachants et puis l'histoire, sans la trouver exceptionnelle, est pleine de bonne volonté.

C'est frais, drôle par moment, on ne s'ennuie pas et ce n'est pas trop long.

Une lecture sympathique mais qu'on oubliera vite.
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Il était une fois dans le métro

L'histoire de ce roman m'a séduite d'emblée. Moi-même, lorsqu'il m'arrive de prendre le métro, j'aime observer les gens qui m'entourent et imaginer des histoires sur mes camarades d'infortune. Cela dit, je n'achète que très rarement des livres brochés (en tant que dévoreuse de livres assumée, mon compte en banque n'y résisterait pas !) et j'avoue que je comptais attendre patiemment sa sortie en poche. Mais lorsque j'ai découvert son tout petit prix en version numérique, je n'ai pas hésité une seule seconde.

Je me suis vite identifiée à Maya : jeune trentenaire ordinaire, harcelée par ses parents (pressés qu'elle se marie enfin) et peu estimée par sa supérieure incompétente et tyrannique. Persuadée d'être la mieux placée pour l'aider, elle décide de prendre sous son aile, Roger, SDF de son état, afin de lui permettre de retrouver une vie normale. Son plan de bataille est simple : appliquer les codes marketing qu'elle utilise chez Beauty Corporation à cet homme qui, clairement, ne lui a rien demandé ! Entre gaffes et maladresses, Maya mettra tout en oeuvre pour y arriver, tenace malgré les déconvenues.
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Je ne veux pas partir

Gagnant du concours plumes francophones 2019, prix amplement mérité pour ce très beau roman. Cette histoire d'amitié touchante entre deux garçons, un juif et un marocain au Maroc, nous permet de découvrir avec empathie et intérêt la culture de ce pays et des deux religions. Sans tomber dans le pathos, on vit avec eux une période sombre de conflit, on tremble et on a peur pour les soeurs du petit garçon et la famille toute entière. Très émouvant et intéressant.
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Je ne veux pas partir

Jacob est un jeune garçon juif qui fit la rencontre de Brahim un jeune garçon musulman habitants tous deux au Maroc. Malgré leur différentes religions, ils n’y verront aucun inconvénient à devenir meilleurs amis. Presque tous les soirs après l’école, ils se retrouvent pour jouer principalement aux osselets et pour discuter. Des situations difficiles auront lieux dans la famille de Jacob : la maladie d’Odette, la disparition de Simone et l’arrestation de Messodi. Brahim fera tout ce qui lui est possible pour venir en aide à son ami. Pourtant la guerre entre Israël et les pays arabes a éclatée. Les juifs du Maroc s’en vont petit à petit pour rejoindre différents pays où ils craignent moins pour leurs vies. Mais c’est impossible pour Jacob de se voir ailleurs qu’à Safi et loin de Brahim. Les deux jeunes garçons devront-ils se dire au revoir ? Une très belle histoire, touchante qui montre à quel point les religions n’ont aucune importance pour des enfants qui s’apprécient malgré tout ce qu’ils peuvent entendre par leurs parents ou à la radio. Un message de paix et de tolérance.
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Je ne veux pas partir

L’histoire se déroule à Safi, petite ville du Maroc en 1967. Jacob, un petit garçon juif de 8 ans se lit d’amitié avec Brahim. Ensemble, ils parlent de tout et jouent aux osselets. Mais tout va changer lorsque les relations entre Israël et les pays arabes se dégradent. Des tensions s’installent à Safi… Cette amitié va-t-elle résister ?



C’est un roman qui se lit très vite ! L’écriture est fluide et facile à comprendre. L’intrigue est bien menée : Karen Merran a réussi à me transporter au Maroc. C’est également un roman très bien documenté.

On s’attache facilement aux personnages. L’amitié qui lit Jacob et Brahim est touchante. Rien ne semble pouvoir les séparer. J’ai voyagé tout au long du roman… J’ai hâte de lire la suite…

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Je ne veux pas partir

S'il y a bien un pays que je ne connais pas du tout, c'est le Maroc. Alors c'est sans aucun a priori que j'ai plongé dans l'univers de Jacob, de Safi et de la déclaration de guerre entre Israël et les pays arabes menés par Nasser au pouvoir en Égypte. J'ai découvert un autre pan de l'histoire des juifs dont j'ignorais totalement l'existence. Pourquoi n'étudions nous que la seconde guerre mondiale, Hitler et compagnie sans parler une seconde des juifs qui ont du fuir l'Afrique bien des années après ?

Ce livre m'a donc appris bien des choses sur cette petite partie de L'Histoire mais c'est avant tout une aventure humaine. Il m'a rappelé Anne Frank et son journal. Mais Jacob est bien plus jeune et a conservé toute l'innocence et l'égoïsme de la jeune enfance, avec un humour désopilant de naïveté. Il nous dévoile parfaitement ce qui se passe dans la tête d'un jeune juif de 8 ans quand subitement son peuple devient indésirable dans un pays où sa famille vit depuis des générations, ses peurs, ses incompréhension, la naïveté extrême de l'enfance, l'amitié impossible entre un jeune juif et un jeune arabe, la portée de nos mots devant un enfant qui n'a pas le sens du secret. J'ai savouré ce livre du début à la fin et ce fut un petit coup de cœur totalement innattendu.
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Le fabuleux voyage de Maya

Une lecture d'été bon enfant et pleine de bons sentiments..
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Mon coeur serré comme une sardine

Une très jolie histoire d'amitié entre 2 enfants, Jacob, Juif marocain et Brahim, musulman, racontée du point de vue de Jacob, 8 ans. Le récit nous fait découvrir la grande Histoire au travers de la petite, plus précisément la montée des tensions lors de la Guerre des 6 Jours, et le départ de nombreux Juifs du Maroc, pour une guerre qui s'est déroulée bien loin de leur pays. Le quotidien de Jacob est décrit avec humour, naïveté, légèreté et le regard de l'enfant est très joliment rendu, avec un soupçon de pensée magique, ce qui m'a parfois fait penser, avec plaisir, au Petit Nicolas de Sempé. Ce récit m'a également permis d'appréhender un peu de la culture juive, au travers d'éléments du quotidien et surtout de la cuisine! Un beau voyage en enfance, au Maroc, dans la judéité, dans l'Histoire... bref, un bon moment de lecture! Un grand merci à Babelio de m'avoir donné la chance de participer à la rencontre avec Karen Merran. Comme quoi, les vidéoconférences ont quand même du bon ;-)!
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Mon coeur serré comme une sardine

Ce roman et moi c'est un peu un hasard. Un hasard qui s'appelle Babelio et qui n'aurait pas pu viser plus juste. Ce roman, c'est un beau coup de cœur pour un sujet qui m'était totalement inconnu; la situation des juifs marocains durant les années 60 et l'impact de la guerre de 6 jours entre l'Egypte et Israël. Le tout porté par la voix de Jacob, petit dernier d'une famille de 6 filles, tout ce qu'il perçoit et ses efforts pour améliorer la situation.

Karen Merran explique, dans son épilogue, les raisons qui l'ont poussé à écrire ce roman, d'où lui vient son inspiration, et cela renforce encore les sentiments qui ont pu m'étreindre au cours de ma lecture.

Mon cœur serré comme une sardine est un roman magnifique, à la fois drôle, triste et poignant. La narration, à la première personne du singulier, selon le regard candide et bienveillant de Jacob, naïf parfois, est une vraie force. Elle amplifie la perception des événements vécus par la famille Benshimon et leurs voisins. Les incompréhensions de Jacob, qui écoute les conversations d'adultes, parce qu'on ne lui explique rien, mènent parfois à des situations cocasses, qui allègent les autres sujets abordés. Le choix de l'auteure était totalement conscient, elle souhaitait pouvoir parler sans contraintes et sans risque de polémique; pour cela, quoi de mieux que le regard d'un enfant qui appréhende le monde et se questionne ? Un enfant tellement attaché à son pays et sa ville qu'il ne comprend pas pourquoi il devrait les quitter ?

Durant ma lecture, je suis passé du rire - relisant même certains passages à mon mari - aux yeux humides. Si j'ai d'abord pensé que lire un roman entier avec des mots d'enfant, un regard simpliste, aller me sembler long, cela n'a pas du tout été le cas, j'ai été totalement immergée dans le quotidien de Jacob et son combat, à son niveau, épaulé par son meilleur ami, pour se préserver du malheur.

Karen Merran parle de ces juifs marocains, qui ont grandit auprès de leurs amis musulmans et qui, brusquement, se sont retrouvés à vivre dans la peur. La peur d'être accusé de sionisme, la peur d'aller au marché car le commerçant que l'on connaît depuis toujours se met à nous ignorer; la peur de ne plus être libre dans son propre pays, ce pays que l'on aime pourtant plus que tout. Pourtant, comme le répète plusieurs fois Jacob, il est peut être juif et Brahim musulman, mais ils sont avant tout marocains.

Le roman se découpe en deux parties, une qui est préalablement parue en autoédition, et la seconde qui a été rédigée à postériori pour la parution Eyrolles. Cette seconde partie marque une fracture: changement de pays, changement de mode de vie et nouveaux problèmes.

Dans la première partie nous découvrons, sous la plume de Karen, la jolie ville portuaire de Safi. Nous vivons au rythme des journées de Jacob, entre école, jeux avec son meilleur ami musulman, fêtes juives, réunions de famille et inquiétude liée aux sujets qu'il ne comprend pas. Nous ressentons toute l'injustice liée aux réactions de certains musulmans et des forces de police à l'encontre des juifs, le désarroi de Jacob qui, fort de sa foi mobilise toutes ses forces pour préserver les siens.

Dans la seconde partie nous découvrons le déracinement, la désillusion de ne pas trouver ce qu'on attendait, le manque de sa terre d'origine, de la facilité des choses là bas. Car les combats français ne sont pas les mêmes, en pleine révolte étudiante, annonciatrice de mai 68, les enfants s'émancipent et prennent leur avenir en main. La vision des parents n'est plus partagée et le désir de Jacob de rejoindre sa patrie et son ami plus fort que jamais.

J'ai tellement aimé les sentiments qui se dégagent de ce roman. Les liens familiaux, les choses qui changent alors qu'on souhaiterait que tout reste toujours pareil, l'amitié indéfectible de deux petits garçons qui prennent soin l'un de l'autre, même à distance. Les sœurs de Jacob, aux caractères si différents, mais toutes tellement bienveillantes envers leur petit frère, les différents combats qu'elles mènent. Si la multitude de personnages rime parfois avec dispersion, il n'en est rien ici, Karen Merran fédère ses personnages autour d'un noyau familial où il fait bon vivre. C'est un récit qui date d'une autre époque, une époque où la parole était moins libre avec les enfants, et les mots captés sujets aux plus improbables des spéculations.

Quel fabuleux roman !

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Mon coeur serré comme une sardine

Jacob est juif et vit à Safi, au Maroc. Brahim est musulman et habite également à Safi. Ils ont 8 ans et sont les meilleurs amis du monde.

Mais le monde des grands est plus complexe. Dans le contexte de la guerre de 6 jours entre Israël et l’Égypte, les relations entre juifs et musulmans se tendent.

Au Maroc, les juifs ont peur et partent en exil. Jacob refuse ce départ, mais ses parents décident de s'installer à Paris.

L'auteur raconte la vie de Jacob à travers ses yeux. Le lecteur suit l'histoire de cette famille avec émotion.

Un livre qui sent bon les épices.
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Mon coeur serré comme une sardine

Ce roman m'a beaucoup plu. Il est très bien écrit.La plume de Karen Merran m'a transporté au point de me sentir au Maroc avec Jacob attablé avec ce jeune homme devant les plats orientaux de sa maman.

Une lecture dépaysante rempli d'amour familiale

Un très beau roman que je recommande !
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Mon coeur serré comme une sardine

Ce livre est une petite pépite sur laquelle je suis bien heureuse de m'être arrêtée. le roman prend le point de vue d'un enfant de 8 ans, à qui on ne raconte rien pour le "préserver" et dont les réactions sont nourries d'innocence et impregnées des ressentiments des adultes. Si au début le style rappelle un peu le petit nicolas, cette impression est vite chassée et le récit dépeint avec son propre humour et beaucoup d'espièglerie l'histoire de Jacob et sa famille. C'est un livre qui réchauffe les coeurs et confirme les témoignages des communautés qui ont historiquement bien plus fait face aux difficultés main dans la main que l'une contre l'autre.

Si certaines personnes sont intéressées par l'histoire des Juifs au delà de ce qu'on apprend à l'école, ça me semble être une très bonne référence, en plus d'être agréable à lire. C'est aussi un livre très accessible et facile à lire, il a beau faire plus de 400 pages, je le conseillerai à des non francophones, ou à des personnes qui n'ont pas l'habitude de lire.
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Mon coeur serré comme une sardine

Jacob est un enfant juif qui vit à Safi, Maroc, dans les années 60. Son meilleur ami est Brahim, un jeune musulman. Cependant, sa famille décide de déménager en France à cause de la peur déclenchée par la guerre entre l’Israël et la Palestine.

Récit touchant grâce à la naïveté du jeune héros qui ne comprend pas la plupart des choses graves qui ont lieu autour de lui. Sa grande famille et surtout ses nombreuses sœurs font de cette histoire une grande fresque de cette partie de l’histoire.
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