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Citations de Karine Friedrich (20)


Maintenant que je suis installé devant le papier et le stylo tenu avec toujours moins d’assurance, je ne sais plus quoi ajouter. Je voudrais que tu ressentes. Qu’il y a eu trop d’amour dans cette histoire et qu’un tel amour ne laisse personne indemne. C’est triste de se quitter parce qu’on s’aime trop pour s’aimer bien. C’est triste et c’est stupide mais ça arrive. Ça nous est arrivé, à nous qui avions tout pour être heureux.
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J'ai été pauvre toute ma vie.A vingt ans, quand je venais de rencontrer Magdalena et que je pensais avoir le bonheur du monde devant moi, je me fichais de l'argent. Je me trouvais beau garçon, j'avais une bonne santé, un corps robuste, mes goûts étaient simples et aucun de mes rêves n'était trop cher pour moi.
J'étais un terrien joyeux, amoureux des champs, du ciel et de sa femme.
De l'argent,pour quoi faire ?
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La solitude de la vieillesse est abrutissante.
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Je me suis tourné vers Yseult dans un tremblement plus fort que les autres. Son visage grave frémissait de solidarité. Sans un mot, je l’ai regardé comme si, à ce moment-là, rien ne moi ne voulait se cacher et elle attrapa ma main droite avec un empressement plein de violence retenue.
- Je ne peux pas comprendre Joseph, je n’ai pas eu d’enfant mais j’ai aimé et j’ai souffert comme peu de gens ont souffert. Là - elle posa ma main sur son sein gauche -, il me reste quelque chose assassiné de chagrin, quelque chose qui, peut-être, ressemble à votre douleur.
J’ai baissé la tête.
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Quand tu as trouvé la bonne personne, c'est une existence nouvelle qui t'embarque, tu ne peux pas résister, tu n'as d'autre choix que de te précipiter en hurlant dans ce vertige et un bonheur irrationnel te bouscule à chaque instant qui passe.
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Les femmes trop belles ne sont pas faites pour la misère.
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La dernière fois que je t'avais vu, tu dormais. J'étais parti la nuit parce que je ne pouvais plus affronter la lumière. Tu dormais si paisiblement, tu avais l'air tellement bien, là, dans le petit monde de tes rêves.
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Pardon Joseph.
Je te déteste de tout mon cœur et, de tout mon cœur, je t'aime, et je suis là Joseph. Mais l'encre de tes lettres a séché, j'ai vieilli et tu es mort.
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Aimer Magdalena a été plus fort que moi. Plus fort que tout.
Tous les jours qui suivirent celui de notre rencontre, je suis revenu à la même heure, au même endroit, transporté par le même vent froid et exigeant. Et tous les jours, elle était là, ses cheveux roux, ses yeux émeraude, ce feu qui ne s’éteignait jamais et brulait le monde autour de nous.
Elle m’a consumé des mois entiers.
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On croit toujours que l'autre aime ce qu'on aime, qu'il ressent les mêmes plaisirs devant les mêmes choses, que la magie du couple est là, dans ce seul regard à quatre yeux.
C'est faux, bien sûr.
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Sauf que je n'ai jamais eu de patience parce que je n'avais jamais espéré.
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Est-ce que tu es déjà tombé amoureux ? Je veux dire, vraiment amoureux ? Je te le souhaite parce que ça voudra dire que tu as été vivant au moins une fois pour de vrai. Et cet amour j’espère qu’il ne t’a pas échappé, que tu ne l’as pas perdu au détour d’une mauvaise parole, d’un geste maladroit parce que l’horreur est là, dans la perte qui engloutit des mondes entiers.
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Sa beauté était brutale comme une provocation. A cette époque, elle ne le savait pas encore,que cette beauté nous perdrait. Qu'elle ferait d'elle plus qu'un diable de fille, un malheur de femme.
Ensorcelante.
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Quand tu as trouvé la bonne personne, c'est une existence nouvelle qui t'embarque, tu ne peux pas résister, tu n'as d'autre choix que de te précipiter en hurlant dans ce vide vertigineux et un bonheur irrationnel te bouscule à chaque instant qui passe.
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Je relevais la tête pour regarder la tempête et le calme au fond de ses yeux, je regardais au-delà, quelque part de beau et de bon où elle nous dépossédait de la méfiance et des apparences, là où bourgeoise et paysan pouvaient peut-être parler la même douleur et attendre le même pardon.

Ma main quitta son cœur pour entourer ses épaules et j’ai souri du plus profond pour confirmer que je lui donnais ma fraternité et mon histoire comme une voix d’humanité pour porter la sienne.

Avec spontanéité et confusion, nous nous sommes mis à parler, l’un et l’autre rendus impatients et nerveux par la nécessité physique d’entendre une voix après des décennies de silence, l’un et l’autre palpitants, vivants à nouveau, avec une main, une épaule et une parole qui pouvaient s’échapper et emporter quelqu’un.

Nous parlions sans savoir où aller et sans vouloir arriver quelque part, entre nous s’exprimaient dans le désordre les fils d’existences racontées comme des accidents, des catastrophes de rêves avortés et de vertiges oubliés, un éphémère de joies incomprises et à chaque virage du bonheur gâché, une solitude d’homme et une solitude de femme, identiques et éternelles.
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Je ne pourrais pas te dire à quel point j'étais fier. Je me rappelle ce que j'ai fait en premier, juste après avoir fermé la porte. J'ai couru vers Magdalena et je l'ai soulevée très haut et j'ai commencé à tourner et Magdalena riait et criait et je tournais toujours plus vite parce que j'étais fou de joie et je hurlais "c'est chez nous, c'est chez nous " et je tournais et elle riait et je l'ai posée enfinparce que j'avais mal aux bras et à la tête et je l'ai embarrassée avec gourmandise avant de lui dire qu'elle était ma famille, mon avenir, ma vie à tout jamais.
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Toute cette solitude sur les bras, partout je suis écrasé.
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Vieillir est un renoncement à la nuit et à la paix.
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Je la regardais pleurer et rire, hurler, danser, fredonner, frissonner, respirer, vite, plus vite, s'asseoir, se relever, courir, serrer, embrasser, toucher, pleurer encore et rire, rire.
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Habitué à me calfeutrer dans les livres, je décidais de me réfugier dans le Grand Meaulnes, pour me rappeler l'histoire du premier amour, celui qui ne se concrétise jamais et dont on garde toujours un souvenir illuminé de regrets.
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