AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9798723554733
169 pages
Auto édition (17/03/2021)
4.17/5   6 notes
Résumé :
Il y a 50 ans, Joseph tombe amoureux de la femme de sa vie, Madgalena.

Son rire d'enfant, sa chevelure de feu et ses immenses yeux clairs vont sceller son destin.
Ensemble, ils traversent 26 ans de passion, de souffrances et de déchirement.
Un soir, Joseph s'enfuit, laissant derrière lui son petit garçon de 6 ans.

Après une longue absence, il revient à ce fils abandonné pour lui parler et raconter l'histoire vraie de cet a... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Parce que tu es mon fils et le sienVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un roman tragique, poétique et intéressant, lu rapidement.
Je l'ai lu plusieurs fois, certains passages font écho à ma propre vie, à des vérités, « au déchirement entre deux choix si différents, si porteurs d'espoir et de renouveau » dixit Joseph. Je l'ai vraiment apprécié, il m'a touché.
Les relations familiales peuvent être difficiles, l'histoire de Joseph m'a captivé, elle retranscrit bien les maux dans nos relations amoureuses.
C'est douloureux d'aimer !!
Commenter  J’apprécie          470
Quelle claque !
J'ai aimé la couverture : cet homme, seul, face à l'immensité d'un ciel étoilé plongé dans sa propre nuit.
Avec son titre, Parce que tu es mon fils et le sien, je m'attendais à une banale histoire de divorce mais en fait il n'en est rien. C'est bien plus douloureux, tout est dit en quatorze lettres.
Quatorze lettres pour raconter une rencontre, un amour fou, une blessure.
Quatorze lettres pour expliquer une fuite, raconter une vie après.
Quatorze lettres pour comprendre et pardonner.
C'est le pari risqué de Karine Friedrich à travers ce court roman épistolaire ( 160 pages)
Si j'osais je dirais que ce roman est l'antithèse de L'étranger car Joseph est un homme bienveillant , simple mais heureux il a épousé Magdalena que vouloir de plus ? Il a un petit garçon dont il prend soin, le protège de ses cauchemars, lui fait son bol de chocolat, toutes ses petites attentions que l'on porte aux êtres aimés. Mais Magdalena veut plus. S'en suivra une scène terrible aux suites dévastatrices pour la famille et qui détruira Joseph au plus au point.
J'ai aimé ce personnage à la fois faible vis-à-vis de sa femme, et d'une force incroyable car il lui porte un amour inconditionnel.
J'ai eu beaucoup plus de mal à comprendre son attitude par rapport à son fils mais peut-être avait-il peur ou honte de ce qu'il était ? Ou se croyait-il indigne de lui ?
Karine Friedrich nous offre un roman écrit avec beaucoup de tact, sans parti pris. C'est une jolie plume très agréable à lire. Un livre sur les apparences, les non-dits, l'échec d'un couple.
Je m'arrête là pour ne pas trop en dévoiler, à votre tour de lire ces quatorze lettres.
Ce livre est un coup de coeur et je remercie l'auteure pour cet envoi.
'
Commenter  J’apprécie          390
Merci à Karine Friedrich de me faire confiance et de m'avoir permis de découvrir son livre.
Un récit qui nous est conté à travers une correspondance de quatorze lettres d'un père à son fils.
Ces lettres vont nous permettre de retracer la vie de Joseph de son enfance jusqu'à maintenant, sa rencontre avec Magdalena, la femme de sa vie.
Au fur et à mesure, on découvre sa vie de couple, le quotidien, l'admiration que le couple se porte, la naissance de cet enfant et la séparation.
Un événement sera important pour la famille et conduira à une certaine déchéance.
La solitude de Joseph se ressent tout au long de ce livre et ce qui fait de lui un être attachant.
J'ai beaucoup aimé l'écriture pleine de poésie et de sensibilité de l'auteure et le fait quand tant que femme, elle puisse écrire son récit en se mettant à la place d'un homme. Je trouve cela original et que son livre soit abordé sous forme épistolaire. Ce roman, nous parle de souffrance, d'amour, de passion, de pardon et de relation père et fils.
J'adore lire des premiers romans et celui-ci est une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          220
Un très court roman, dramatique, noir souvent, sur l'amour éteint, le départ du mari et du père, le désarroi à peine évoqué du fils, orphelin de l'amour et de la vie, et le désarroi du père, incapable de franchir en tant d'années, le petit pas qui lui aurait rendu son fils et réalisé peut-être le bonheur des deux, ou au moins empêché leur malheur.

C'est un roman qui m'a paru manquer de la structure qui aurait peut-être donné à cette histoire de tous les échecs une dimension plus forte. Je ne suis pas parvenu à ressentir de compassion pour le père, emprisonné du destin, ni pour le fils dont on connaît trop peu les sentiments, juste un peu pour la vieille dame, Yseult, une autre malmenée de la vie, malheureuse de la solitude dans laquelle elle s'est aussi peu à peu enfermée jusqu'au moment où elle parvient à la rompre pour réaliser un geste d'humanité dont le lecteur ignorera les détails de la portée.

C'est aussi un roman de la solitude, particulièrement celle de la vieillesse avec son lot de détresse, d'abrutissement, ainsi que l'exprime plutôt bien Karine Friedrich.

Ce texte renferme quand même quelques instants de poésie, comme ceux des premières rencontres amoureuses des deux parents; pourquoi l'amour s'est-il transformé en haine? C'est trop souvent un classique dans les relations des couples lorsque ceux-ci ne parviennent pas se séparer à temps, avant que s'installe la détestation réciproque, lorsque pourrait subsister au moins une relative amitié.





Commenter  J’apprécie          121
Superbe couverture attirante et qui donne indéniablement l'envie de lire ce livre avec ce titre intriguant. Une histoire poignante : le récit d'un père à travers 14 de ses lettres adressées à son fils afin de lui expliquer sa rencontre avec sa femme qui fut donc sa mère, puis leur séparation et ses raisons avec ses conséquences. Ces lettres représentent sa « rédemption », ses regrets mais aussi et avant tout son pardon.
Karine Friedrich a choisi de structurer son roman épistolaire, en nous livrant petit à petit les éléments et en mettant en place un certain suspens. Elle développe avec finesse la psychologie de ses personnages.
Un très beau livre à la fois dramatique, authentique qui aborde les non-dits, l'échec d'un couple, le regard sur une vie et les apparences. Une plume bouleversante à la fois poétique et d'une grande sensibilité. Un livre touchant qui montre du doigt le déchirement entre les choix que l'on peut faire et le renoncement lié à la peur, au manque de confiance et à l'appréhension. Une lecture que je conseille et qui se lit rapidement.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant que je suis installé devant le papier et le stylo tenu avec toujours moins d’assurance, je ne sais plus quoi ajouter. Je voudrais que tu ressentes. Qu’il y a eu trop d’amour dans cette histoire et qu’un tel amour ne laisse personne indemne. C’est triste de se quitter parce qu’on s’aime trop pour s’aimer bien. C’est triste et c’est stupide mais ça arrive. Ça nous est arrivé, à nous qui avions tout pour être heureux.
Commenter  J’apprécie          190
J'ai été pauvre toute ma vie.A vingt ans, quand je venais de rencontrer Magdalena et que je pensais avoir le bonheur du monde devant moi, je me fichais de l'argent. Je me trouvais beau garçon, j'avais une bonne santé, un corps robuste, mes goûts étaient simples et aucun de mes rêves n'était trop cher pour moi.
J'étais un terrien joyeux, amoureux des champs, du ciel et de sa femme.
De l'argent,pour quoi faire ?
Commenter  J’apprécie          190
Je me suis tourné vers Yseult dans un tremblement plus fort que les autres. Son visage grave frémissait de solidarité. Sans un mot, je l’ai regardé comme si, à ce moment-là, rien ne moi ne voulait se cacher et elle attrapa ma main droite avec un empressement plein de violence retenue.
- Je ne peux pas comprendre Joseph, je n’ai pas eu d’enfant mais j’ai aimé et j’ai souffert comme peu de gens ont souffert. Là - elle posa ma main sur son sein gauche -, il me reste quelque chose assassiné de chagrin, quelque chose qui, peut-être, ressemble à votre douleur.
J’ai baissé la tête.
Commenter  J’apprécie          130
Aimer Magdalena a été plus fort que moi. Plus fort que tout.
Tous les jours qui suivirent celui de notre rencontre, je suis revenu à la même heure, au même endroit, transporté par le même vent froid et exigeant. Et tous les jours, elle était là, ses cheveux roux, ses yeux émeraude, ce feu qui ne s’éteignait jamais et brulait le monde autour de nous.
Elle m’a consumé des mois entiers.
Commenter  J’apprécie          90
Je relevais la tête pour regarder la tempête et le calme au fond de ses yeux, je regardais au-delà, quelque part de beau et de bon où elle nous dépossédait de la méfiance et des apparences, là où bourgeoise et paysan pouvaient peut-être parler la même douleur et attendre le même pardon.

Ma main quitta son cœur pour entourer ses épaules et j’ai souri du plus profond pour confirmer que je lui donnais ma fraternité et mon histoire comme une voix d’humanité pour porter la sienne.

Avec spontanéité et confusion, nous nous sommes mis à parler, l’un et l’autre rendus impatients et nerveux par la nécessité physique d’entendre une voix après des décennies de silence, l’un et l’autre palpitants, vivants à nouveau, avec une main, une épaule et une parole qui pouvaient s’échapper et emporter quelqu’un.

Nous parlions sans savoir où aller et sans vouloir arriver quelque part, entre nous s’exprimaient dans le désordre les fils d’existences racontées comme des accidents, des catastrophes de rêves avortés et de vertiges oubliés, un éphémère de joies incomprises et à chaque virage du bonheur gâché, une solitude d’homme et une solitude de femme, identiques et éternelles.
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : simplicitéVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs (15) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5264 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}