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Critiques de Kate Quinn (415)
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Le Réseau Alice

Cela faisait tellement longtemps que ce titre faisait des clins d'oeil depuis les tablettes des librairies, je ne sais trop pourquoi j'ai tant attendu avant de le lire. Peut-être la promotion de ce roman a été si forte à sa sortie et même après que je craignais être déçue. Et pourtant !



J'avais hâte de le lire même si j'avais quelques appréhensions. Lesquelles ont tout de suite été balayées dès les trois premières pages. Cela a été vite chose faite. le roman, donc, dès le départ, nous harponne et c'est avec difficulté qu'on peut le laisser de côté, nous demandant toujours quel tournant l'histoire prendra, quels dangers et aventures devra affronter le Réseau Alice. Comment les uns se sont greffés aux autres. D'où viennent-ils, qui sont-ils ? C'est toujours fort intéressant. Dans le Réseau Alice, ce sont les femmes qui sont mises à l'avant, nos personnages principaux.



"Nous sommes des soldats en jupe, pas des dames."



"Le travail d'espion est sans doute celui qui apporte la plus grande satisfaction au monde. Les mères vous diront que la vocation ultime est la maternité. (...) Je préfère mille fois prendre le risque de recevoir une balle à la sécurité d'avoir à changer une couche sale."



Nous avons quatre personnages principaux, tous avec une personnalité très différente, qui feront équipe d'une façon bien spéciale. Trois de ceux-là sont absolument incroyables et on les adopte immédiatement. C'est un plaisir de partir en chasse avec eux, jeunes et plus vieux. Dans le présent, on grapille des notions du passé, période loin d'être rose vécue par Evelyn Gardiner en tant qu'espionne anglaise de 1915 à 1917. C'est elle le pilier central de notre histoire. Elle qui a un pied ancré dans les deux époques de notre roman.



La manière dont le récit est monté est très astucieux, même s'il n'est pas rare de lire un roman décomposé en plusieurs époques et lieux. J'ai beaucoup apprécié que celui-ci se déroule pendant la Première Guerre mondiale et juste après la Deuxième. le présent se déroule en 1947, ce qui reste très passionnant pour nous, lecteurs. Les séquelles de la guerre en Europe sont encore à vif et en lisant, c'est comme si nous y étions. le sujet concerne surtout les réseaux de la Résistance en France et de quelle façon ces femmes et hommes s'organisaient. La guerre n'est pas passionnante, elle est effrayante. Mais les réseaux d'espionnage, sujet moins bien connu, est tout-à-fait fascinant. On se rend compte à quel point l'espion (ne) devait avoir un talent ahurissant pour réussir à survivre dans ce contexte sans se faire prendre.



"Si j'étais un homme, vous diriez que je suis un bon patriote pour vouloir continuer de travailler pour mon pays. Mais, comme je suis une femme, ma décision est suicidaire."



"Nous serons celles qui ont craqué sous la pression. On ne remet pas sur la table une tasse fêlée qui risque de s'effriter."



Tout le long du roman, j'ai cru que l'histoire était un récit surtout pour divertir. Mais en lisant la note finale de l'autrice, j'ai eu la claque de découvrir que la moitié des personnages ne sont pas fictifs du tout, ni certains événements qui ont véritablement eu lieu ! Cette section à la fin doit être lue absolument ! J'en suis pratiquement tombée de ma chaise. Un immense bravo à Kate Quinn pour ses recherches de pointe. Cela m'a fait éprouver une immense fierté envers ces femmes de l'ombre, tellement courageuses qui, comme elle le mentionne, ont malheureusement été presqu'oubliées aujourd'hui. Ce roman leur redonne vie et il ne faut surtout pas que, justement, des personnes comme elles qui ont donné leur vie pour leur pays restent dans l'ombre. Il vaut la peine de plus s'informer sur le sujet et je suis reconnaissante d'avoir fait cette expérience, laquelle j'espère bien creuser un peu plus. Tellement fascinant !



"Le Réseau Alice" contient une petite dose de tout: horreur, courage, aventure, amour, drame, amitié, mystère, respect, honneur, vengeance, humour. Un roman qui contient de tout sans jamais être trop. Que je qualifierais de presque parfait.



Merci à Witchblade pour ce choix mille fois divertissant ! Instructif, aussi ! Je m'en suis régalée d'un bout à l'autre.

À recommander sans aucune hésitation et parfait à relire n'importe quand.



PIOCHE DANS MA PAL : JANVIER 2022

LC THÉMATIQUE DE JANVIER : ETATS-UNIS ET CANADA
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La Maîtresse de Rome

Fin du 1er siècle après JC, à Rome et à travers l'Empire, les destins de deux esclaves, Thea la Juive, et Arius le Breton, se croisent, se mêlent, se décroisent pour s'entremêler à nouveau.



Combats de gladiateurs sanguinolents, luttes de pouvoir intestines, ambitions larvées, moeurs dissolues, retournements de situation en cascade peuplent densément ce récit de presque 700 pages. Davantage romance que roman historique, s'il emprunte bien à l'histoire antique son cadre et son contexte, l'érudition de son auteur reste très superficielle, à la portée du premier internaute venu.



Au final, le rendu est poussif - surtout si vous êtes du genre à attendre véracité et crédibilité d'un roman dit historique -, avec un effet "scénario de série US" assez marqué, jusque dans le rythme qui évoque un séquencement par épisodes. Pour l'inspiration, Kate Quinn a peut-être de l'imagination mais je lui crois surtout un don pour calquer sa trame sur des références évocatrices qui feront mouche auprès du lecteur, pour exemple l'insurrection du sénateur Saturninus en Germanie où j'ai vraiment eu l'impression de visionner "Gladiator" de Ridley Scott.



A contrario, si vous n'attendez d'un roman dit historique qu'un décor délayé, régulièrement et habilement ponctué de détails crédibles, si cela ne vous dérange pas d'entendre des protagonistes de la Rome antique employer le même vocabulaire que lorsque vous demandez à votre mari de vous passer le sel, et si vous préférez que la narration soit centrée sur les tours et détours d'une histoire d'amour, alors, oui, vous passerez un bon moment de lecture, garanti sans prise de tête ni cogitation intellectuelle ; parfois, je le reconnais, c'est appréciable (et l'été est enfin là).



Tout ça pour dire qu'après 300 pages plutôt engageantes voire prometteuses, mon intérêt a rapidement décéléré, au rythme d'une action de plus en plus prévisible et donc de plus en plus ennuyeuse.



Aussi, c'est un peu difficile, après avoir dévoré le sublime "Quo vadis ?" d'Henri Sienkiewicz, de revenir à ce genre romanesque qui semble cuit dans le moule de la future adaptation télévisée, tombant facilement dans la facilité du stéréotype et la mollesse du sentimentalisme.





Challenge PAVES 2015-2016

Challenge MULTI-DÉFIS 2016

Challenge ABC 2015-2016
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La Maîtresse de Rome

Qui sera la maîtresse de Rome ? Thea, la farouche esclave juive ? Ou la perfide Lépida à la beauté fatale ? Ou encore la fragile Julie aux pensées dérangées ? C'est ce qu'on découvre dans cette grande romance historique de plus de 700 pages et 20 personnages qui nous emmène aussi bien chez les gladiateurs que dans les palais impériaux, au Sénat que sur les champs de bataille, chez les vestales que dans une orgie...



Certes, ce n'est pas de la grande littérature, les personnages sont assez caricaturaux et on voit certains événements pourtant totalement improbables arriver à des kilomètres. Mais quel plaisir ! quel dépaysement ! quelles angoisses ! quelle admiration ! quels frissons romantiques ou sauvages ! quelle joie féroce ! quel désespoir !



Alors, si vous avez besoin de vous évader un peu de votre quotidien, mettez votre plus jolie stola (pour les femmes) ou votre toge pourpre (pour les hommes), installez-vous sur votre lit de repas pour manger des figues ou des langues de paon, puis suivez Théa, Arius le Barbare et, mon préféré, Marcus le sage sénateur dans cette grande épopée au coeur de la Rome antique, pleine d'amour, de violence et de manigances...



Challenge PAL et challenge Pavés 16/xx
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La Maîtresse de Rome

Deux minutes....je pose mon glaive et mon bouclier, voilà, c'est fait... je reviens d'un long voyage dans le temps et je suis un peu groggy de ce retour dans notre siècle. Il y a des romans d'aventures historiques réussis qui vous absorbent tout entier. J'étais à Rome au premier siècle de notre ère sous le règne de l'empereur Domitien. Ambiance « Gladiator » ou la série « Rome », c'étaient les images et les personnages que je visualisais au cours de cette lecture assez addictive ma foi. On a tout le décors, marbre des palais, sable du Colisée, sang des esclaves, empereur caractériel et cruel, chrétiens aux lions....je continue, je sens que ça vous intéresse. On a aussi des héros un peu hors du commun, une jeune esclave juive rescapée de Massada, et un guerrier breton rebelle qui devient gladiateur. On a aussi une femme perfide et coquette qui couche avec... au moins toute la caserne des Prétoriens. Des enfants sympas, un patricien lettré et cocu, un jeune homme plein de doutes, au moins trois empereurs, quelques vestales, et les femmes de la famille de Domitien. On ajoute à cette salade péplum quelques massacres, des batailles héroïques en Germanie, des injustices de première catégorie, quelques orgies....si, si ! Des grandes reconnaissances, vous agitez et vous avez un cocktail intéressant pour la plage...maintenant je passe mon temps dans les bouquins pour vérifier la biographie de tout ce beau monde...Domitien, Titus, Nerva, Trajan avec les épouses, soeurs ou maîtresses, c'est du boulot un roman historique, après la lecture, j'aime bien vérifier ...mais vous n'êtes pas obligés de faire comme moi. Bon voyage à Rome, c'est une destination sympa l'été !



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Le Réseau Alice

J'ai commencé ce roman historique puis je l'ai délaissé au profit d'autres ouvrages, pour tout dire, je ne trouvais pas grand intérêt aux déboires de la jeune franco- américaine Charlie Saint-Clair confrontée à « un petit problème » (ce terme revient moult fois et cela devient lassant) à la recherche de sa cousine Rose disparue pendant la Seconde guerre mondiale et à Eve Gardiner, espionne lors du premier conflit mondial . Je l'ai repris, lecture quelques fois fastidieuse , plus légère et instructive à d'autres moments. J'ai commencé à y prendre de l'intérêt quand j'ai été voir combien de pages il me restait à lire ( livre de 618 pages) et que j'ai vu, en postface qu'en fait, l'héroïne, Alice Dubois, Lili , avait bel et bien existé sous la vraie identité de Louise de Bettignies, (1880-1918) , agent secret qui officia pour le compte des services de renseignement britannique.

Récit choral qui donne voix tantôt à Charlie, tantôt à Eve Gardiner, alias Marguerite le François.

J'aurais préféré que ce roman soit entièrement dédié à cette héroïne, et aurais apprécié retrouver de façon plus détaillée l'ambiance de Lille occupée, coupée du reste de la France, ville soumise à une terrible répression. Au final, lecture intéressante qui m'a fait découvrir cette héroïne française , je lirais , sans aucun doute, sa biographie plus détaillée et sûrement j'accomplirai une visite-hommage sur les différents lieux de mémoire à Lille, à Notre Dame de Lorette où la croix de bois qui fut fixée sur sa tombe est conservée dans la basilique…

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Le code rose

❤️COUP DE COEUR💗 et ils sont rares !

Si vous aimez les romans d'espionnage basés sur une histoire vraie, il vous FAUT lire ce nouveau roman de Kate Quinn.



J'avais déjà eu un coup de cœur pour le précédent roman "Le réseau Alice" qui se déroule durant la première guerre mondiale.

Celui-ci se déroule durant la seconde guerre mondiale.

Mad et Osla se rencontrent dans un train, elles viennent de monde différents mais ont un caractère assez semblable et se dirigent vers le même point, le mystérieux domaine de Bletchley Park. Elles seront logées chez les parents de Beth qui est à l'opposé complet de ces deux jeunes femmes.

Ensemble elles travailleront pour craquer des codes mais sans jamais savoir les unes les autres ce qu'elles y découvrent. Tout le personnel ayant signé une clause de confidentialité absolu en rentrant à BP.



L'autrice alterne entre présent et passé. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher, c'est passionnant aussi bien dans l'histoire que dans l'Histoire car l'autrice a fait énormément de recherches, encore une fois, pour que son roman soit le plus ressemblant possible à ce qui a ou aurait pu se passer durant cette période.



Tous les personnages, absolument tous, sont passionnants. Il n'y a pas un seul moment de relâchement.

Du début à la fin, on est tenu en haleine.

Suspense, rebondissements, je suis conquise par l'écriture de cette autrice.

J'aime retrouver sur les dernières pages les moyens que l'autrice à mis pour que son histoire se rapproche au plus prés de la réalité. Chercher le nom de certains personnages réels pour mettre le vrai visage sur leur nom ou les lieux.



Ne perdez pas de temps à me lire et lisez ce roman. J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.
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Le Réseau Alice

J’ai un avis plutôt mitigé sur ce roman à demi historique que j’ai eu envie de lire dès sa sortie. Il aborde l’histoire du Réseau Alice, qui espionna les Allemands dans le Nord et dans la Belgique pendant la 1ère Guerre mondiale !



Réseau français dirigé par une femme et qui fut l’un des plus grands et plus efficaces de ce conflit. Un personnage féminin imaginaire sert à l’autrice de “support” pour raconter quelques mois avant l’arrestation de Louise de Bettignies et de ses plus proches espionnes.



Tout ce qui concerne ce personnage fictif est à priori très réaliste et sert bien l’histoire tout en nous emmenant de 1915 à 1947 mais là où j’ai tiqué c’est avec l’apparition de Charlie, l’américaine, jeune fille aisée et malencontreusement enceinte qui cherche sa cousine disparue pendant la Seconde Guerre mondiale.



C’est d’un romanesque que je trouve déplacé avec une histoire d’amour téléphonée tout aussi déplacée, un peu plus de retenue aurait été de bon goût ! Non pas que toute histoire réelle doit nécessairement être triste et sérieuse mais ajouter de la romance partout me rebute ; un homme et une femme peuvent se côtoyer sans se sauter dessus sur la banquette arrière !



Abstraction faite de ces moments par trop romanesques, c’est une mise en avant de l’activisme des femmes dans la Résistance pendant les conflits du 20ème siècle !



Jeux en Foli...ttérature XVIII

Challenge Gourmand

Challenge Pavés Thématique

Pioche Polar octobre 2023 : Evergreen13
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Le Réseau Alice

J'ai pris le temps pour lire ce livre qui m'a été pioché par @Ptitmousse dans le cadre du pioche dans ma PAL de 04/2021.



J'aime les romans consacrés aux deux guerres mondiales et aux réseaux de résistants. Ici, c'est le réseau de femmes qui est mis à l'honneur sous le nom de "Réseau Alice".

J'ai lu il y a quelques années "Le réseau Corneille" de Ken Follett que j'avais adoré et qui traitait lui aussi des femmes dans la résistance, j'avais donc une petite appréhension à l'idée de ne pas y retrouver le même engagement de la part de l'autrice.



Ils l'ont fait de manière différente mais cette histoire contient une partie de vérité et est très bien construite.



Les chapitres alternent entre Charlie, jeune femme de 19 ans enceinte, issue d'une famille aisée qui vit en Amérique mais qui part à la recherche de sa chère cousine Rose disparue en France pendant la dernière guerre. Et Eve, jeune femme Anglaise qui rentre en résistance dans le réseau Alice en France à Lille lors de la première guerre mondiale.



Leur vie va basculer le jour où Charlie va venir frapper à la porte d'Eve.



Je me suis laissée porter par l'histoire, parfois la boule dans la gorge, les larmes aux yeux, où l'envie de me battre à leur côté où de les protéger. Ce que ces femmes courageuses ont fait, enduré, subi et la reconnaissance qu'elles en ont tiré, pour celles qui ont survécu et très bien mis en avant.



Ce livre nous mène de Lille à Limoges avec un détour par le village d'Oradour-sur-Glanes. Pour l'avoir visité, je n'ai aucun mal à me mettre dans l'ambiance de ce village détruit, de cette église en flamme, de cette Peugeot rouillée, de ce silence qui règne, de ses fantômes qui poussent au recueillement.



Évidemment qui parle de résistants, parle aussi de collabos et celui de cette histoire est bien sûr détestable. La scène de torture est difficile mais malheureusement cela a existé.



L'autrice nous dévoile en fin de roman, les parties de son texte qui sont réelles, les personnages qui ont existé dont Louise de Bettignies, Lili et tous les autres noms qu'elle a portée, des lettres qu'ils ont écrites.

Ce roman est bouleversant et je le conseille aux amateurs de ce genre.
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La Maîtresse de Rome

Au coeur de la Rome antique, ce roman nous plonge dans une histoire faite de complots, d'amour, de bouleversements, d'injustice et de bravoure.

A priori ce n'est pas le genre de description qui me donnerait envie de lire ce livre, je partais même plutôt avec un a priori (pas totalement négatif car je n'aurais pas acheté le livre sinon) mais au final j'ai été très agréablement surprise !

L'histoire se déroule avec une fluidité presque déroutante. Les personnages sont pleins de reliefs, certains sont attachants, d'autres agaçants ou encore horripilants, mais chacun à son rôle à jouer et on s'y retrouve plutôt bien.

D'après moi, l'histoire est solide et crédible, et pour cela elle nous emporte d'autant plus dans son tourbillon.

L'ambiance de cette Rome de l'antiquité que l'on imagine chaleureuse, pleine de vie, pleine d'esclaves aussi... de bordels et d'assassinats nous dépayse totalement, c'est un peu comme une machine à remonter le temps et c'est très agréable car on se projette facilement et on imagine les décors et les scènes sans trop d'efforts.

On peut facilement imaginer transposer les personnages et l'intrigues de ce roman dans une époque plus proche de la notre, cela reste totalement crédible et je pense que c'est l'une des forces de ce roman, car chacun de nous peut se reconnaitre dans l'un des personnages, qu'il soit principal ou secondaire.



Ce n'est peut-être pas un coup de coeur, mais c'est un excellent moment de lecture, qui donne envie de se plonger dans la suite et que je recommanderai.
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Le serpent et la perle

Encore un livre qui met en scène la célèbre famille Borgia. Le sujet n'est pas très original et pourtant je ne peux que vous recommandez la lecture de ce premier tome qui promet une belle saga a venir.



On suit différents personnages : Giulia Farnese, la maîtresse du pape, Carmelina, sa cuisinière et enfin Leonello, le garde du corps de Guilia. Trois personnages très différents mais vraiment très bien travaillés ce qui donne un roman plein de suspense, que l'on dévore.



C'est ici ma première rencontre avec Kate Quinn, j'ai pourtant sa trilogie "romaine" dans ma PAL. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur et je suis conquise car le roman est fidèle a l'Histoire et surtout très bien documenté.



Bref c'est un roman qui m'a beaucoup plus et je terminerai cette critique par une citation qui je suis certaine vous mettra l'eau a la bouche :

"Du safran. Bonne Santa Marta, quand avais-je respiré ce parfum pour la dernière fois ? Et ce doux fumer du canard a la broche qu'on arrose de miel et de jus d'orange ? Une odeur plus piquante : certainement de vinaigre fin, celui qu'on fait venir de Modene, à la fois si aigrelet et si doux à la langue que les larmes vous viennent aux yeux...

Depuis des semaines, l'air autour de moi n'avait que l'odeur âcre de la peur, son goût saumâtre - et voici que je humais ces doux parfums et que la peur avait disparu. Sans même le vouloir, j'étais passée devant le groupe des apprentis inquiets et j'avais suivi à l'intérieur mon nez transporté. La cuisine était pleine de monde, mais je fermai simplement les yeux et respirai avec ravissement. L'huile d'olive. De la bonne huile qui grésillait dans la poêle au lieu de se gâter tristement dans sa cruche. Une huile a peine sortie du pressoir, qui devait encore couler verte et luisante... La douce brûlure du poivre fraîchement moulu... L'odeur du sel et de fumée du fromage dont on vient d'entamer la roue - je n'avais pas senti un bon fromage depuis plus d'un an. La farine, celle qu'on moud très fin, si légère qu'elle s'envole dans l'air. Et une chose délicieuse en train de mijoter sous la croûte...."
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Le code rose

Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman est la qualité remarquable de la documentation historique, soulignant l'authenticité des lieux, des événements et des personnages de la Seconde Guerre mondiale. J’ai apprécié la manière dont l'auteure, Kate Quinn, présente les personnages et leur contexte historique, tout en nous plongeant dans une intrigue complexe et captivante.

Vous soulignez également l'importance de la rencontre avec les personnages principaux, Beth, Osla et Mad, et leur évolution tout au long de l'histoire. Leur diversité de caractères et leurs parcours individuels ajoutent une profondeur au récit et les rendent attachants aux yeux du lecteur.

L'intrigue du roman, avec ses rebondissements et ses révélations inattendues, m’a tenue en haleine et captivée jusqu'à la fin. J’admire la maîtrise narrative de Kate Quinn, qui guide habilement le lecteur à travers les différents aspects de l'histoire tout en maintenant un rythme dynamique et entraînant.

Cette lecture a été pour moi fascinante et enrichissante et j’ai hâte de retrouver un nouveau livre de cette auteure

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La Maîtresse de Rome

Un beau roman ,mêlant un contexte historique intéressant (le règne de l'empereur romain Domitien...) à une belle histoire d'amour entre une esclave et un gladiateur. Et comme l'époque le veut ,les deux protagonistes seront confrontés à la violence et à la trahison ,tout en espérant être un jour des êtres libres.

Si vous aimez l'empire romain et les intrigues ,ce livre est fait pour vous !

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La Maîtresse de Rome

La maîtresse de Rome est-elle un bon coup ?

Kate Quinn nous répond que oui !



Impétueuse, fougueuse, frondeuse, cette maîtresse de Rome saura vous enjôler pour mieux vous planter un couteau acéré entre les omoplates !



Car de quoi s'agit-il ici ? D'une pépite péplum. Avec le souffle épique de l'aventure aventureuse et amoureuse.



Vous voulez de l'amour ? Ouiiiii !!!

Vous voulez de la violence ? Ouiiii !!!

Vous voulez des orgies à la romaine ? Ouiiiii !!!

Vous voulez des combats âpres de gladiateurs ? Ouiiiii !!!

Vous voulez de la vilénie, de la trahison et des coups bas ? Ouiiii !!!

Ce bouquin est pour vous !

Oh bah chouette alors !



Du sang, de la sueur, un peu de sexe et pas de bonne humeur (ou si peu).

L'époque était féroce et ce bouquin l'est. Si ce n'est quelques baumes apaisants posés à même la plaie, on va souffrir de bout en bout ici. Mais par Jupiter, c'est délicieusement bon !

Ah quand la fiction se mêle a l'Histoire, l'épopée n'en est que plus enivrante.

On y retrouve tous les éléments grisants de "Rome" et de "Spartacus" (peut-être trop proches parfois d'ailleurs, seul petit bémol), le sexe hardcore en moins, car ici il est juste évoqué et très peu détaillé. Alors que les scènes de folie et de violence ne nous sont pas épargnées. Le pragmatisme ricain. Non le puritanisme, me souffle-t-on.

Mais foin de plaintes inutiles, cela n'enlève rien à l'intensité tranchante du récit.

Une histoire d'amour, oui mais une histoire d'amour barbare et ça change tout. Car c'est dans le sang que les unions se feront et se déferont.

C'est magnétique la façon dont ce roman se joue de ses personnages en leur faisant endurer tortures, separations, dilemmes cornéliens, et sacrifices incommensurables.

On aura d'ailleurs beaucoup de mal à quitter cette galerie de personnages fascinants. Et je vous défie, mesdames, de ne pas craquer sur le ténébreux Arius le barbare qui va déchaîner les passions et faire des ravages sur le casting féminin du bouquin. Il sent bon le sable chaud ce gladiateur...



Quant à l'écriture, elle est simple, fluide et efficace. Kate Quinn nous régale.

En plus de la narration classique, le récit se fait à deux voix, ce qui donne des visions différentes au possible de mêmes situations. D'un côté la douce et mystérieuse Théa et de l'autre une vision délirante et tronquée de la perfide et maléfique Lipida, la bombasse la plus chaude du 1er siècle de notre ère. S'il y avait le métro à l'époque, ce serait bien le seul à ne pas lui être passé dessus. Le pauvre...



Alors la maîtresse de Rome est-elle un bon coup ? Assurément !

4/5
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Le code rose

J'ai découvert Kate Quinn avec "le réseau Alice" qui reste mon préféré de cette auteure. Même si je salue son travail de recherches historiques afin de rester fidèle à la réalité, j'ai trouvé trop de longueurs, surtout à mi-parcours de ma lecture. J'ai cependant apprécié la fin qui a su me tenir en haleine.

Je me suis tout de suite attachėe aux trois personnages principaux, trois femmes si différentes mais unies par leur travail à Bletchey Park.

Mention particulière pour Osla qui a entretenu une liaison avec le futur Duc Edimbourg et apporte une petite touche glamour au roman.
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Le code rose

Encore un gros coup de coeur pour ce superbe roman de Kate Quinn qui m'a tenue en haleine pendant quarante-huit heures.



Il m'a été absolument impossible de lâcher le livre avant de lire la dernière ligne. J'ai été fascinée par l'histoire et la richesse des informations que j'ai apprises, par l'ambiance et l'univers dans lesquels l'auteure nous a plongés. Kate Quinn nous a ouvert les portes de Bletchley Park (BP), lieu hautement confidentiel durant la deuxième guerre mondiale puisque c'était là qu'étaient déchiffrés les messages venant de l'Axe (Allemagne, Italie et Japon), entre autres missions. Elle a décrit avec une très grande minutie le quotidien des employés sur place : les professeurs et intellectuels bûchant sur les codes, les Wrens, les hommes et femmes anonymes à pied d'oeuvre et qui garderont parfois le secret toute leur vie sur leur travail à BP, les quarts, le travail acharné, le quotidien fébrile, la pression, les machines Enigma et les bombes, les burnouts, la rancoeur de ces hommes oeuvrant à la paix mais vu comme des lâches par les autres ne connaissant pas leur métier et leur précieuse utilité, apparaissant comme des hommes restés au pays plutôt que portant l'uniforme. J'ai aimé découvrir plus en détail ce monde dont j'avais déjà eu un aperçu dans le film Imitation Game.



J'ai beaucoup aimé les personnages, avec chacun leurs failles et leurs faiblesses, d'un tempérament tellement différent les uns des autres. Je suis admirative du chemin parcouru par chacun (ou plutôt chacune puisque ce sont surtout les personnages féminins qui m'ont marquée): la grande Mab, jeune femme ambitieuse qui souhaite changer son destin et ayant beaucoup souffert, la belle et pétillante Osla qui n'a pas froid aux yeux, qui désire trouver un foyer et qu'on la voit autrement que comme une simple débutante idiote, et la brillante Beth qui a fait un sacré chemin depuis son émancipation, génie dans le domaine du craquage des codes mais ayant quelques difficultés à nouer des relations et appréhendant la société un peu différemment. Leur amitié m'a particulièrement touchée. Ces trois femmes très différentes et qui ne se seraient probablement pas adressées la parole dans un autre contexte, se sont unies dans le but commun de défendre leur patrie. Elles m'ont toutes les trois profondément émue, ayant chacune une caractéristique des problèmes rencontrées par les femmes à cette époque.



Et oui, en plus de s'intéresser à ce milieu très secret qu'est le renseignement, à l'aspect historique et aux détails précis du codage et du craquage de code, Kate Quinn met également en lumière divers sujets : les différences de salaire le fait qu'une femme soit moins prise au sérieux qu'un homme, les difficultés à accéder à la contraception, l'envoi de femmes saines d'esprir mais qui dérange dans des asiles, et bien d'autres.

J'ai aussi trouvé extrêmement intéressant le fait qu'elle mette le doigt sur les difficultés pour une personne au sein d'un couple ou de relations amicales à devoir garder le secret sur ses occupations ou son travail, ayant prêté serment, ce qui peut impacté ses choix de vie.



Ce roman a dû demander énormément de recherches à l'auteure qui nous a tout détaillé avec brio. Les moindres petits détails nous plongent dans un univers palpable, que nous appréhendons avec une grande facilité nous nous voyons aisément dans une conversation des Chapeliers fous (le cercle littéraire), dans la chaleur des locaux, à lire la gazette de Betchley, à rencontrer Alan Turing ou là Londres aux côtés du prince Philip. Kate Quinn a en effet inséré des personnages ayant réellement existés.



Pour conclure, ce roman est une magnifique oeuvre historique grâce à laquelle nous apprenons énormément d'informations, notamment dans le domaine du renseignement, doublé d'un roman social nous permettant de découvrir la condition des femmes. Il prône également de très belles valeurs comme l'amitié, la droiture et l'importance de la parole donnée.
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La Maîtresse de Rome

Un roman que j'abordais comme historique mais au final, il aura plus été question de romance que d'histoire dans ce récit. Théa, une jeune juive rescapée d'un massacre est vendue comme esclave à une jeune noble romaine. Arius a été vendu à une école de gladiateur et s'il se révèle extrêmement doué au combat, son caractère rebelle lui attire les foudres du puissant César. Lorsque Théa et Arius se rencontrent, une idylle se forme mais c'est sans compter sans la jalousie et les jeux de pouvoir qui s'opèrent à Rome.

J'ai aimé la partie qui retrace les conditions de vie des esclaves de la noblesse romaine. L'auteure a pris le temps de bien dépeindre la servitude dans laquelle est plongée Théa. C'est également le cas de sa maîtresse, Dame Lepida Pollia qui, en dépit de son statut social et de son caractère de petite fille gâtée, est bien obligée de se soumettre aux hommes. De même, l'auteure a bien décrit la vie à l'école des gladiateurs, les jeux du cirque et la fièvre qui s'empare des spectateurs à chaque combat.

Pour autant, la deuxième partie du récit m'a paru moins crédible. L'ascension de Théa, en qualité de favorite de l'empereur, les complots visant à détruire l'empereur, la psychologie même des personnages qui évoluent autour de Lepida Pollia, j'ai trouvé l'ensemble assez scabreux. Pas mal de pirouettes de la part de l'auteure fleurissent un peu partout à la fin du roman.

Le rythme est bon et reste égal durant tout le récit.

Cela n'aura pas suffi à maintenir mon intérêt, en raison principalement de la psychologie des personnages assez incohérente et peu crédible.
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La Chasseresse

Je n'ai pas été vraiment emballée par la manière dont commence ce livre, dans la tête de la Chasseresse qui semble se justifier. Puis, au fil des pages, j'ai apprécié de découvrir en parallèle trois fils de l'histoire, trois époques centrées chacune sur un personnage, en sachant que tout finirait par se rejoindre.



Jordan, jeune américaine passionnée de photographie qui se rêve en J. Bryde, appareil photo en bandoulière, à l'image de ses héroïnes reporters et qui hésite à suivre le destin tout tracé qui se dessine sous ses yeux, accueille sous le toit familial sa nouvelle belle-mère et sa fille et a du mal à se départir de sa première impression négative.



Ian, journaliste anglais qui s'est lancé dans la traque des nazis, épaulé par Tony un ancien soldat américain multilingue, ne relâche pas ses efforts alors que nombreux sont ceux qui souhaitent tourner la page à l'aube des années 50, obnubilé par la Jägerin.



Nina, jeune soviétique qui a grandi loin de tout en Sibérie, sous la houlette d'un père alcoolique et violent, profondément anti régime, ne rêve que d'une chose, partir, découvrir ce qu'il y a à l'ouest et échapper au lac.



Grâce à eux, nous allons appréhender la vie des jeunes filles dans l'Amérique bourgeoise d'après-guerre qui n'allaient pas à l'université ou en partaient dès qu'elles rencontraient leur mari.

Nous vivrons les difficultés d'aller à la pêche aux infos et de suivre une piste dans la chasse aux nazis. Nous volerons avec les Sorcières de la nuit, ce régiment de pilotes de bombardiers soviétiques, constitué uniquement de femmes.



Kate Quinn a fait énormément de recherches et même s'il s'agit d'un roman, il se base sur des anecdotes réellement vécues et la deuxième partie est vraiment passionnante. Ses descriptions sont riches et imagées et pleines de détails.



Une histoire de ce style n'a d'intérêt que s'il se produit par moment des coïncidences qui précipitent les choses. Tout le talent d'un auteur réside alors dans la capacité à faire en sorte que l'on puisse y croire sans que nous ayons l'impression que le dénouement est trop rocambolesque ou trop tiré par les cheveux. C'est à mon avis sur ce point que le roman perd de sa crédibilité et donc une étoile, dans sa troisième partie.



Cependant, la psychologie des personnages sonne plutôt juste et l'intrigue est palpitante et fort bien menée jusqu'à son dénouement.



Challenge ABC 2020/2021



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La Maîtresse de Rome

Énorme coup de cœur ! Je ne suis pas attirée par les romans dont l'action se déroule dans l'Antiquité en général (merci à mon prof d'Histoire romaine qui a su me dégouter de cette période pourtant passionnante!) mais je dois dire que ce titre a su me réconcilier avec cette époque et les péplums!

Ayant toujours entendu le plus grand bien de ce roman et ayant été prévenue par une amie que la version poche commençait à être épuisée, je me suis dit que c'était enfin l'occasion de découvrir la plume de Kate Quinn et grand bien m'en a fait ! Je ressors complétement conquise par l'histoire de Théa, cette maîtresse de Rome malgré elle, à tel point que j'ai enchaîné la suite dans la foulée !

Dès les premiers mots, Kate Quinn nous ensorcelle. Je n'ai lâché ma lecture que pour de courts moments comme...dormir! C'est un pavé de 720pages mais comme pour ma lecture précédente (937p.), le style est tellement agréable et l'histoire tellement passionnante qu'il est difficile de stopper notre découverte de cette Rome Antique aux côtés de l'esclave Théa, de la patricienne Lepida et du mystérieux gladiateur Arius...même si le résumé en dévoile beaucoup, j'avoue que j'avais hâte de découvrir comment une simple esclave a pu devenir la maîtresse de l'empereur, gagnant ainsi en influence et en popularité.

L'auteur dresse un portrait plutôt flatteur de Théa même si sa maîtresse Lepida cherche par tous les moyens à la rabaisser. Intelligente et intuitive, elle connait sa place et ne cherche pas à se faire remarquer mais quand on a Lepida comme domina, il est difficile de ne pas la remettre à sa place et ainsi laisser un climat plutôt hostile se créer entre elles.

Contrairement à Théa, Lepida est certes jolie mais elle n'a que ça pour elle. Manipulatrice, vaniteuse et méchante, j'ai rarement ressenti autant de haine face à un personnage fictif. Je me suis d'ailleurs demandée si l'auteur ne faisait pas un jeu de mots avec son nom pour que l'on ai envie de la lapider pour qu'elle fiche la paix aux autres !

Quand Arius apparaît, cela signe la fin de l'entente cordiale entre l'esclave et sa maîtresse, l'une voulant en faire son amant, l'autre ne cherchant que sa compagnie...Son caractère taciturne et un brin agressif peut en rebuter plus d'une mais j'avoue que j'ai bien accroché avec Arius. Vivant finalement au jour le jour, il n'attend rien de la vie si ce n'est une mort prochaine et violente même si le destin en a décidé autrement...

J'ai également beaucoup apprécié le personnage de Marcus Norbannus, un sage parmi les fous, et celui de son fils, Paulinus, un brin trop manipulable pour cette chère Lepida...



En bref, j'ai tout aimé dans ce roman, même les scènes de combats dans l'arène qui sont pourtant loin d'être ma tasse de thé au départ ! Kate Quinn est une auteure que je vais désormais suivre de très près car sa plume est vraiment juste, son style est sophistiqué mais sans fioritures, vraiment c'est un régal de parcourir ses romans qui vous immergent complétement dans l'époque !





Challenge ABC 2015/2016 20/26

Challenge Pavés 2015/2016
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Le Diamant d'Odessa

J'attendais avec grande impatience ce nouveau roman de Kate Quinn et c'est encore une fois une réussite !



J'ai adoré suivre cette jeune snipeuse, pleine de courageuse et souhaitant plus que tout protéger son fils et le monde dans lequel il grandira. L'histoire est passionnante et pleine d'émotions.
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La Maîtresse de Rome

Année 82, Rome, Domitien est empereur. C'est un grand stratège militaire, un administrateur hors-pair mais un paranoïaque dangereux et violent .... Adulé par ses soldats, craint et haï par beaucoup, cet homme imprévisible fait peur. Seules trois femmes lui tiennent tête. Flavie, l'impératrice, Julie sa nièce et celle que l'on appellera la Maîtresse de Rome la belle Théa à la voie d'ange.... La perfide Lépida aimerait bien lui ravir ce titre mais y arrivera t'elle?

C'est donc le destin de ces trois femmes que Kate Quinn a projeté de nous narrer. Une fresque à la romaine avec du sang, des jeux, des gladiateurs , des prétoriens, des esclaves, des jeux et des ris bien sûr. Malgré mon peu d'enthousiasme pour ce genre littéraire j'avoue avoir été agréablement surprise. Le fond historique est solide, les personnages fictifs bien campés , tous les ingrédients étaient réunis mais voilà passés les 2/3 du récit nous sommes passés du roman historique à une romance sucre d'orge saupoudrée de guimauve ! quel dommage ...

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