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3.76/5 (sur 507 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Bristol , le 30/07/1926
Biographie :

Kate Sedley, pseudonyme de Brenda Margaret Lilian Honeyman Clarke, est une romancière anglaise.

Après des études à la Red Maid's School à Westbury-on-Trym, elle est employée en tant que commis au ministère du travail, de 1943 à 1955.

Elle fait son entrée en littérature en 1969 avec "The Kingmaker", signé Brenda Honeyman.

Écrivain à succès, elle publie depuis 1991 une série de romans policiers historiques, les enquêtes de Roger Chapman le colporteur, qui se déroulent au XVe siècle en Angleterre, en Écosse et en France.

"Le Noël des masques" ("The Christmas Wassail"), le tome 22, est paru en 2013.

Elle est aussi auteure de fictions historiques et contemporaines publiées sous ses patronymes Brenda Honeyman de 1968 à 1979 et Brenda Clarke de 1978 à 1998.

Elle est mariée et mère d'un fils et d'une fille.

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Bibliographie de Kate Sedley   (23)Voir plus

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Citations et extraits (110) Voir plus Ajouter une citation
La pluie s'était enfin arrêtée. Sous nos pas, le sol produisait un bruit de succion alors que nous traversions le gazon détrempé. Un pigeon ramier faisait bruire des branches, et bien qu'on ne fût qu'au milieu de la matinée, l'ombre enveloppait le jardin. Nous suivîmes le chemin central qui descendait en pente douce vers le petit embarcadère sur la Tamise. Dans le ciel, des mouettes lançaient leur rire saccadé en poursuivant les bateaux de pêche au hareng qui remontaient jusqu'à Westminster. Un martin-pêcheur, dérangé par ce vacarme, s'envola de son nid sur la berge dans un éclair irisé vert et bleu. Des algues aux doigts brunâtres souffletaient la rive, et le fleuve lui-même, luisait tel du métal poli sous un rai de soleil délavé qui, soudain, perçait les nuages.
Le jardin était surtout planté pour l'agrément. Nous ne vîmes ni parterre d'aromates ou de simples, à des fins culinaires ou médicinales, ni potager. Cette maisonnée était assez aisée pour acheter les produits les meilleurs et les plus frais aux marchands qui chaque jour les apportaient à Londres dans leurs charrettes; ces produits avaient poussé dans les champs de Paddington, arrosés par les sources cristallines et les clairs ruisseaux. L'herbe, de chaque côté du chemin, était constellée de pervenches et de pâquerettes. Outre les lis et les giroflées, les rosiers, déjà en fleur, ravissaient par leurs couleurs : le rouge de la Rosa gallica, le blanc de la Rosa alba, le rose tendre du rosier de Damas au suave parfum. Penché au bord de l'onde, un saule pleureur laissait tomber ses branches vers le courant.
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Un soudain sentiment de culpabilité m'étreignit alors.

Depuis ma brève conversation du samedi avec Christopher au sujet de la victime, et après le déjeuner avec maître Ford, j'en étais venu à éprouver une certaine antipathie pour Gideon Bonifant, ce qui m'incitait à une sorte d'indifférence quant à l'identité de son assassin.
Cependant, même à supposer que ces sentiments fussent justifiés, aucun meurtre n'était acceptable, si déplaisante qu'eût été la victime.

Et tout ce que je pouvais dire de Gideon d'après ce que je savais de lui, c'est qu'il m'apparaissait comme un être ingrat, irrévérencieux, désireux d'améliorer sa position quel que soit le moyen à utiliser.
Mais combien de centaines d'autres individus pouvaient être décrits ainsi ?
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Les femmes ! Elles ont plus de tours dans leur sac et mentent mieux qu'un arracheur de dents. Ce sont les êtres les plus retors que Dieu ait mis sur terre. Mais, pour être honnête, il faut avouer qu'elles n'ont guère le choix. C'est leur seule armure dans un monde ordonné à l'avantage des hommes.
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Je marchai vers le sud, en vendant mes marchandises dans les villages de la côte et les hameaux du Somerset et du Devon, où mes affaires allèrent rondement, leurs habitants ayant été sevrés de visiteurs et de nouvelles pendant les longs mois d’hiver. On me traita royalement, comme il convient au premier messager du printemps, et l’on m’offrit maintes fois repas et logement gratuits. Je leur portais en retour toutes les nouvelles de leurs voisins que je recueillais attentivement au cours de mes déplacements. Je pus même les informer des bruits qui avaient atteint Bristol juste avant que je quitte la ville.
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Le lendemain, un dimanche, je m’étais reposé ; j’avais passé à la belle étoile une nuit prématurément chaude et m’étais levé avant l’aube pour me laver à grande eau le visage et les mains dans l’eau cristalline de la Harbourne. Très loin au-dessus de ma tête, la dernière étoile d’un blanc bleuté comme le givre luisait entre les branches, puis elle s’évanouit à son tour avec l'arrivée du jour. Et le premier chant d’oiseau fusait d’un arbre voisin quand j’aperçus la bande de hors-la-loi qui avançaient en tapinois sur le sentier. À ma rencontre.
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Les gens comme nous, ma fille, doivent déjà remercier le ciel d’avoir un toit au-dessus de leurs têtes. Vouloir une chambre à soi, c’est un comble ! Je n’ai jamais rien entendu d’aussi insensé !
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- Qu'est-ce qu'on sait d'autre ?
- Parmi les faits avérés ou les ouï-dire ?
- Les deux. Après tout, si l'on exclut les ouï-dire, il ne reste pas grand-chose.
J'éclatai de rire et tapotai Bertram dans le dos.
- Timothy Plummer sera fier de toi, un jour. Le cynisme est bien plus précieux pour un enquêteur que l'enthousiasme candide.
Bertram parut ravi de cette louange inattendue
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Quand des femmes s'octroient le titre de sainte, un homme n'a plus voix au chapitre.
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Il s'est trouvé sur le chemin d'une lame destinée à un autre.
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- Je peux pas passer toute la journée à causer. Le travail attend. Je te souhaite bonne chance aux mains des femmes, fit-il avec un clin d’œil. Un beau grand gars comme ça ! Une fois qu’elles t’auront piégé, elles te laisseront pas filer facilement. Je crois bien deviner le genre de gage qu’elles vont exiger de toi.
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