Citations de Katharine McGee (71)
— Tu as le choix entre des pâtes et… des pâtes.
La tête inclinée, la jeune fille fit mine de réfléchir.
— Des pâtes, ce serait génial, déclara-t-elle. Je peux t’aider ?
— Trouve-moi un égouttoir.
Connor attrapa une casserole, la remplit d’eau et alluma le gaz, avant de faire chauffer la sauce dans une poêle à part.
— Un égouttoir ? répéta Béatrice, désemparée.
Elle ne savait pas du tout de quoi il parlait.
Le militaire refréna un sourire.
— Laisse tomber.
N’étant pas spécialement séduisante, Sam avait depuis longtemps décidé de se montrer au moins intéressante
Real love comes from creating a family together, from facing life together - with all its messes and surprises and joys.
- À partir de cet instant, tu es deux personnes à la fois : Béatrice, l'enfant, et Béatrice, l'héritière du trône, avait poursuivi son grand-père avec gravité. Quand ces deux êtres auront des aspirations différentes, c'est la couronne qui devra l'emporter. Toujours. Promets-le-moi.
Tu te rappelles ce que disait ton grand-père ? La couronne te sépare en deux personnes: l'une publique , l'autre privée tu es à la foi la future reine de ce pays et une jeune fille comme les autres .
Élire une reine ou un roi ? Quelle drôle d'idée ! Il était évident que les élections ne concernaient que les juges et les membres du Congrès. Quel désastre ce serait, si la branche exécutive devait se plier aux exigences de tous les citoyens et les supplier de voter pour elle ! Un tel système n'attirerait que des loups aux dent longues et aux intentions inavouables
Personne ne se souvenait jamais des petites soeurs des monarques, elles n'étaient qu'une note de bas de page dans la biographie de leur aîné.
- Qui te parle d'oublier ? Pardonner à quelqu'un, c'est reconnaître qu'il t'a blessé, mais continuer à l'aimer malgré tout.
Il faut vraiment qu’on revoie nos goûts en matière de garçons, toi et moi. Mais pense un peu à tous ceux qu’on n’a pas encore rencontrés ! Des musiciens, des étudiants de dernière année…
Elle avait bien tenté d’ignorer les commentaires haineux sur les réseaux sociaux et les sifflets des paparazzis, par amour pour Jeff. Jusqu’au jour où l’ex-petite amie du prince, Daphné, lui avait avoué être responsable de tous ses malheurs. C’était elle qui avait posté un photographe devant le dortoir de l’étudiante afin de surprendre le jeune couple et de vendre les clichés de leur relation à la presse à scandale. Quand la jeune fille en avait parlé au prince, il avait pris la défense de son ex.
Elle avait rencontré les jumeaux de la famille royale plus de dix ans auparavant, quand sa mamá avait été nommée chambellan du roi. Depuis, Samantha était sa meilleure amie, presque une sœur.
L’année précédente, Nina était sortie avec le frère de la princesse. Si tout allait bien au début, la jeune fille était vite devenue la cible d’une campagne de harcèlement à l’échelle nationale, dès que leur relation avait été découverte par les médias.
Et elle avait adoré ça. Boire une bière entre amies et se raconter des histoires autour d’un feu de camp lui avait davantage plu que les habituelles résidences cinq étoiles de la famille royale.
La perspective était d’autant plus alléchante qu’elle ne craignait plus d’être traquée par des paparazzis entre deux cours, même si elle entendait encore quelques murmures sur son passage et croisait parfois le regard incertain d’étudiants qui la fixaient, se demandant où ils l’avaient déjà vue.
La jeune femme, elle, était incapable de pleurer depuis la mort de son père. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, pourtant. Cette incapacité n’était pas naturelle, mais quelque chose s’était brisé en elle, qui empêchait les larmes de venir.
La jeune femme baissa les yeux sur la bague de fiançailles ceignant son annulaire gauche. Elle la portait depuis un mois, plus par apathie qu’autre chose. À croire qu’elle s’y était habituée, même si elle l’avait détestée lorsque le jeune homme la lui avait offerte. Comme quoi, avec le temps, on s’habituait à tout.
Un désir ardent couvait dans son regard. Elle avait aimé son époux de tout son cœur et, à présent qu’il n’était plus là, elle reportait ses émotions sur sa fille. Seule l’histoire d’amour entre Béatrice et Teddy continuait, par procuration, de lui donner de l’espoir.
Nous vivons une période de transition pleine d’incertitudes. Le pays ne s’est pas remis de la mort de votre père aussi facilement qu’on aurait pu l’espérer, déclara-t-il d’une voix dénuée d’émotions. La Bourse en a souffert. Le Congrès est dans une impasse. Plusieurs ambassadeurs étrangers ont présenté leur démission. Juste quelques-uns, ajouta-t-il en remarquant son effroi. En plus de vous unir à lord Eaton, un mariage serait l’occasion rêvée d’unifier le pays.
J’ai accepté de me marier quand mon père était encore en vie parce qu’il voulait me conduire à l’autel, dit-elle. Maintenant que je suis reine, il n’y a aucune raison de se presser.
Elle avait beau être toujours fiancée à Theodore Eaton, le fils du duc et de la duchesse de Boston, elle n’était jamais parvenue à penser à lui plus de quelques secondes au cours des semaines précédentes. Son esprit se refermait violemment chaque fois qu’elle s’y hasardait. Je m’occuperai de ça à mon retour, s’était-elle promis. Je n’y peux rien pour le moment.
Un monarque se devait de gouverner, et non de parader en serrant des mains comme une mascotte. Ça, c’était le rôle de l’héritier.