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Citations de Katharine McGee (71)


La jeune femme retint un soupir. Il lui fallait chasser ces pensées de son esprit, au risque que la culpabilité l’entraîne dans un gouffre sans fond dont elle ne sortirait plus jamais.
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Nombreux étaient ceux qui, venus des quatre coins de la planète, avaient répondu à l’appel. Des empereurs et des sultans, des archiducs et des reines douairières, et même un cardinal envoyé par le pape en personne. Quelques membres du Congrès se mêlaient aux aristocrates, du plus éminent duc aux simples pairs à vie, tous réunis pour rendre hommage à feu Sa Majesté George IV, roi d’Amérique.
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Personne ne se souvenait jamais des petites soeurs des monarques, elles n'étaient qu'une note de bas de page dans la biographie de leur aîné.
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Élire une reine ou un roi ? Quelle drôle d'idée ! Il était évident que les élections ne concernaient que les juges et les membres du Congrès. Quel désastre ce serait, si la branche exécutive devait se plier aux exigences de tous les citoyens et les supplier de voter pour elle ! Un tel système n'attirerait que des loups aux dent longues et aux intentions inavouables.
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La révolution et la naissance de la monarchie en Amérique... cette histoire, on la connaît tous par cœur. […] On l’a tellement entendu seriner qu’on pourrait la réciter par le menu, à commencer par le moment mythique où, après la bataille de Yorktown, le colonel Lewis Nicola est tombé à genoux devant le général en chef des forces américaines, George Washington, pour le supplier au nom du pays tout entier d’accepter la couronne. De devenir, ni plus ni moins, le premier roi d’Amérique. On le sait tous : il a dit oui, évidemment. […] Vous voulez connaître la vérité, lever le voile sur ce qui s’est passé ensuite, découvrir à quoi ressemble aujourd’hui, deux cent cinquante ans plus tard, cette Amérique toujours dirigée par les descendants de George Ier !
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Il existe différentes formes d’intelligence, Sam. Avoir de la culture générale et une bonne mémoire ne fait pas tout. La sagesse, la patience et l’empathie sont aussi indispensables...
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Les critiques sont une bonne chose, Samantha. Elles prouvent que tu te bars pour tes idées. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne commettent pas d’erreurs.
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C’est ça, être l’héritière du trône. Être seule, lui répondit machinalement sa sœur. Marcher seule, dormir seule, siéger toute seule sur un trône solitaire ...
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Les jumeaux la trouvaient froide et distante, ce qui l’a peinait. On lui avait certes appris à cacher ses émotions, mais elle n’était pas insensible pour autant.
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— Je t’aime aussi, papa.
Cette unique phrase contenait une promesse, un vœu solennel. C’était l’écho du même serment qui la liait depuis bien longtemps, celui qu’un autre avait prononcé pour elle dès le jour de sa naissance. Les traits de son père se détendirent de soulagement. Il avait compris le message.
Elle savait, à présent, ce qu’il lui restait à faire.
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Salles de bal et portes dérobées, secrets et scandales, passions et déceptions amoureuses… Voici l’histoire de la plus célèbre des lignées, celle dont les déboires se jouent sur la plus grande scène du monde.
L’histoire de la famille royale américaine.
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Tu crois peut-être aimer cet homme, reprit-il. Mais ce genre d’amour ne
dure pas. Ta mère et moi n’étions pas amoureux le jour de notre mariage. C’est
venu au fil du temps. L’amour véritable se forge peu à peu, à mesure que l’on
fonde une famille et que l’on partage les grandes expériences de la vie, avec ses
problèmes, ses surprises et ses joies. Tu n’aimes pas Teddy pour le moment,
mais ça viendra. Et ce sera un amour sincère, solide, sur lequel tu pourras bâtir
un avenir.
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Béatrice n’avait jamais envisagé son rôle sous cet angle-là. En tant que reine
d’Amérique, elle serait l’incarnation vivante du patrimoine de son pays : le bon
comme le mauvais.
— Si seulement nous pouvions effacer ces horreurs, balbutia-t-elle.
— Ne dis jamais ça, répliqua son père avec une surprenante véhémence. Tu
peux t’efforcer de réparer les erreurs de nos ancêtres et de construire un meilleur
avenir, mais nier le passé, ou pire, tenter de le réécrire, est un stratagème de
despote. Reconnaître nos torts est le seul moyen de ne pas les répéter
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Elle se trouvait incontestablement belle – de cette beauté radieuse qui justifie
tous les succès et excuse bien des échecs. De sa mère, elle avait hérité des traits
vifs, un teint d’albâtre et des yeux verts constellés d’or, brillant de mille secretsElle se trouvait incontestablement belle – de cette beauté radieuse qui justifie
tous les succès et excuse bien des échecs. De sa mère, elle avait hérité des traits
vifs, un teint d’albâtre et des yeux verts constellés d’or, brillant de mille secrets
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- Tu n'as jamais rêvé d'être quelqu'un d'autre ? finit par demander Béatrice.
- J'ai longtemps voulu être toi. Tu es au centre de toutes les décisions, alors que moi, je ne sers à rien. Mais toi... pourquoi donc voudrais-tu changer de vie ? demanda sa cadette, perplexe.
Jamais l'héritière n'aurait imaginé que Sam puisse être jalouse et lui envier sa place.
- Parce que je n'ai jamais voulu tout ça. Crois-moi, j'ai bien conscience d'avoir de la chance. Après tout, je suis née avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Et pourtant, j'envie tous les habitants de ce pays. Eux, au moins, décident de la direction que prendra leur vie. N'importe quel enfant peut rêver de devenir astronaute, pompier, danseur étoile ou médecin... Moi, personne ne m'a jamais demandé ce dont j'avais envie. Mon avenir était déjà tout tracé.
- Béatrice, souffla Sam, les yeux écarquillés. Tu n'as pas envie de devenir reine ?
- Le problème n'est pas d'en avoir envie ou non. Comme toi, je suis une Washington. Mon destin, c'est d'hériter de la couronne. Je n'ai pas le choix. Toi, si. Tu jouis d'une liberté à laquelle je n'aurai jamais droit.
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- Comment avez-vous appris à faire les noeuds papillon ? demanda le jeune homme une fois qu'elle eut terminé.
Son col était de nouveau impeccable. La princesse ne commençait rien si elle n'était pas capable de le terminer à la perfection.
- Mon professeur d'étiquette m'a enseigné la technique.
Il se mit à rire avant de s'interrompre aussitôt.
- Vous êtes sérieuse ? Vous aviez réellement un professeur d'étiquette ? dit-il en la fixant.
- Bien sûr que oui, répondit Béatrice, mal à l'aise.
- Et que vous a-t-il enseigné d'autre ?
- Les bonnes manières à table, la révérence, comment entrer et sortir d'une voiture...
- Il existe vraiment une méthode particulière ?
La jeune fille se sentait de plus en plus mortifiée.
- Absolument. Il faut balancer les deux jambes en même temps, les genoux serrés, pour empêcher les paparazzis de...
Prendre en photo ma petite culotte, songea-t-elle. Elle chercha désespérément une manière plus élégante de le formuler mais Teddy, les yeux ronds, semblait avoir compris.
- Je suis bien content de ne pas porter de jupe, plaisanta-t-il.
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Mariel resta plantée dehors, dévisageant Eris d'un air perplexe.
_ Qu'y a-t-il ? Tu ne veux pas que je reste ? s'inquiéta Eris .
Mariel secoua la tête.
_ Non c'est juste que… chaque fois que je crois t'avoir cernée, tu me fais quelque chose d'inattendu.
Eris rit.
_ Bonne chance pour réussir à me comprendre. Je n'y suis toujours pas arrivée, et ça fait dix huit ans que j'essaie!
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Apercevant Avery et Eris ensemble au milieu de la salle, elle fut momentanément submergée par une jalousie familière. Avery était parfaite comme toujours. Mais Leda enviait aussi Eris, qui pouvait se tenir là dans une robe en cuir beaucoup trop courte et avoir quand même l'air d'être la reine du monde. Sa façon de bouger, l'assurance qu'elle exsudait, le mépris hautain qui résonnait dans chacun de ses ordres… Leda serait morte plutôt que de l'avouer mais, en cinquième, elle essayait d'imiter les gestes d'Eris devant sa glace. Et elle n'y arrivait jamais.
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– c’est Paris qui m’a convaincu de venir, rectifia Rylin, et Cord rit.
– Alors à Paris !
Il leva son verre.
– À Paris, répéta doucement Rylin.
Elle trinqua avec lui dans la lumière vacillante des bougies, en se demandant ce qu’elle était en train de faire. Mais elle ne parvenait pas à éprouver le moindre regret.
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« Rylin en avait assez que les garçons dans sa vie prennent des décisions sans même la consulter. Ils l’embrassaient quand elle ne demandait rien, ne l’embrassaient pas quand elle en mourait d’envie, la draguaient puis la larguaient, la forçaient à voler et à vendre de la drogue, puis à les pardonner, la tiraillaient dans tous les sens jusqu’à ce qu’elle soit sur le point de se déchirer. Quand pourrait-elle prendre ses propres décisions, pour une foi ? Quand aurait-elle enfin son mot à dire, bordel ? »
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