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Citations de Katharine McGee (71)


Personne ne se souvenait jamais des petites soeurs des monarques, elles n'étaient qu'une note de bas de page dans la biographie de leur aîné.
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Il existe différentes formes d’intelligence, Sam. Avoir de la culture générale et une bonne mémoire ne fait pas tout. La sagesse, la patience et l’empathie sont aussi indispensables...
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- À partir de cet instant, tu es deux personnes à la fois : Béatrice, l'enfant, et Béatrice, l'héritière du trône, avait poursuivi son grand-père avec gravité. Quand ces deux êtres auront des aspirations différentes, c'est la couronne qui devra l'emporter. Toujours. Promets-le-moi.
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Élire une reine ou un roi ? Quelle drôle d'idée ! Il était évident que les élections ne concernaient que les juges et les membres du Congrès. Quel désastre ce serait, si la branche exécutive devait se plier aux exigences de tous les citoyens et les supplier de voter pour elle ! Un tel système n'attirerait que des loups aux dent longues et aux intentions inavouables.
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- Tu n'as jamais rêvé d'être quelqu'un d'autre ? finit par demander Béatrice.
- J'ai longtemps voulu être toi. Tu es au centre de toutes les décisions, alors que moi, je ne sers à rien. Mais toi... pourquoi donc voudrais-tu changer de vie ? demanda sa cadette, perplexe.
Jamais l'héritière n'aurait imaginé que Sam puisse être jalouse et lui envier sa place.
- Parce que je n'ai jamais voulu tout ça. Crois-moi, j'ai bien conscience d'avoir de la chance. Après tout, je suis née avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Et pourtant, j'envie tous les habitants de ce pays. Eux, au moins, décident de la direction que prendra leur vie. N'importe quel enfant peut rêver de devenir astronaute, pompier, danseur étoile ou médecin... Moi, personne ne m'a jamais demandé ce dont j'avais envie. Mon avenir était déjà tout tracé.
- Béatrice, souffla Sam, les yeux écarquillés. Tu n'as pas envie de devenir reine ?
- Le problème n'est pas d'en avoir envie ou non. Comme toi, je suis une Washington. Mon destin, c'est d'hériter de la couronne. Je n'ai pas le choix. Toi, si. Tu jouis d'une liberté à laquelle je n'aurai jamais droit.
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C’était entièrement la faute du père d’Eris. Le dix-huitième anniversaire de la jeune fille approchait et, ce jour-là, elle avait dû rendre visite à l’avocat de la famille pour remplir les formalités liées à son fonds fiduciaire – une activité excessivement ennuyeuse qui consistait à signer des tas de documents en présence d’un témoin officiel, ainsi qu’à passer un test ADN et se soumettre à un dépistage de drogue. Elle n’avait pas compris grand-chose hormis le fait que, si elle faisait tout ça, elle serait riche un jour.

La famille de son père avait inventé la technologie de répulsion magnétique qui permettait de maintenir les hovers en l’air, si bien qu’ils nageaient dans le fric depuis plusieurs générations. Everett Radson n’avait fait qu’augmenter une fortune déjà colossale en devenant le chirurgien plastique le plus célèbre du monde. Il n’avait commis que deux erreurs dans sa vie, deux divorces coûteux avant de rencontrer enfin la mère d’Eris lorsqu’il avait quarante ans et elle vingt-cinq, et qu’elle travaillait comme mannequin. Il ne parlait jamais de ses mariages précédents et, puisqu’il n’avait pas eu d’enfants avant elle, Eris ne l’interrogeait jamais sur le sujet. Pour être franche, elle préférait ne pas y penser.
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Demain sera le plus beau jour de ma vie. Parce que chaque jour avec toi est mieux que le précédent.
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Personne ne se souvenait jamais des petites soeurs des monarques, elles n'étaient qu'une note de bas de page dans la biographie de leur aîné.
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- Qui te parle d'oublier ? Pardonner à quelqu'un, c'est reconnaître qu'il t'a blessé, mais continuer à l'aimer malgré tout.
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Les critiques sont une bonne chose, Samantha. Elles prouvent que tu te bars pour tes idées. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne commettent pas d’erreurs.
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C’est ça, être l’héritière du trône. Être seule, lui répondit machinalement sa sœur. Marcher seule, dormir seule, siéger toute seule sur un trône solitaire ...
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Les jumeaux la trouvaient froide et distante, ce qui l’a peinait. On lui avait certes appris à cacher ses émotions, mais elle n’était pas insensible pour autant.
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Leda n’était pas aussi bonne skieuse que les autres, mais elle avait gobé une pastille d’adrénaline pendant la montée et elle se sentait bien, presque aussi bien que quand elle piquait les meilleurs comprimés de sa mère. Elle avait suivi Atlas en faisant de son mieux pour ne pas se laisser distancer. Elle adorait la façon dont le vent griffait sa combinaison en polyduvet, et n’entendait rien d’autre que le sifflement de ses skis sur la neige et, par-dessous, l’écho grave du vide. Elle avait songé que, vraiment, ils tentaient le diable en filant dans l’air rare du glacier à la lisière du ciel.

Puis Avery avait hurlé.

La suite se brouillait dans son esprit. Leda avait tâtonné à l’intérieur de son gant pour enfoncer le bouton rouge d’urgence qui appellerait son drone-ski, mais déjà, celui d’Avery ramassait la jeune fille quelques mètres plus loin, sa jambe formant un angle horrible.

Le temps que ses amis regagnent la suite au dernier étage de l’hôtel, Avery se trouvait déjà à bord d’un jet qui la ramenait à la maison. Elle se rétablirait très vite, leur avait assuré M. Fuller ; elle avait juste besoin qu’on ressoude son genou, et il voulait qu’elle voie les meilleurs experts de New York. Leda savait ce que ça signifiait. Après l’opération, Avery se rendrait au cabinet d’Everett Radson pour qu’il efface la cicatrice au microlaser. Que Dieu la préserve de la moindre marque sur son corps parfait.

Plus tard ce soir-là, les autres jeunes faisaient trempette dans le jacuzzi de la terrasse et se passaient des bouteilles de crème de whisky glacée en portant des toasts à Avery, aux Andes et à la neige qui commençait à tomber. Comme cette dernière s’épaississait, ils avaient fini par grommeler en signe de protestation et par se replier dans leur lit. Mais Leda, qui était assise près d’Atlas, n’avait pas bougé, et lui non plus.

Elle le désirait depuis des années, depuis qu’Avery et elle étaient devenues amies, depuis la première fois qu’elle l’avait rencontré chez les Fuller, quand il les avait surprises en train de chanter des chansons de Disney et que, de honte, Leda avait viré à l’écarlate. Mais jamais elle n’avait pensé avoir la moindre chance avec lui. D’une part, il avait deux ans de plus qu’elle, d’autre part, c’était le frère d’Avery. Jusqu’à cet instant où tout le monde avait déserté le jacuzzi et où Leda avait hésité en se demandant si, peut-être, avec un peu de chance… Elle avait une conscience aiguë de son genou qui effleurait celui d’Atlas sous l’eau, déclenchant des picotements le long de tout son flanc gauche.

– Tu en veux ? murmura le jeune homme en lui passant la bouteille.

– Merci.

Leda se força à détacher son regard des cils d’Atlas, auxquels des flocons de neige s’accrochaient telles de minuscules étoiles. Elle but une longue gorgée de crème de whisky. L’alcool sucré comme un dessert coula tout seul dans sa gorge en laissant une brûlure dans son sillage. La tête de Leda lui tourna à cause de la chaleur du jacuzzi et de la proximité d’Atlas. Peut-être les effets du comprimé d’adrénaline ne s’étaient-ils pas tout à fait dissipés, ou peut-être était-ce sa propre excitation qui la rendait étrangement audacieuse.

– Atlas, dit-elle doucement.
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Ils arrivèrent au niveau de la Tour. Un moment, l’hélico tangua comme s’il était ivre à l’entrée de l’hélipad du 700e étage ; même avec ses stabilisateurs, il peinait à maintenir sa position au milieu des bourrasques qui cinglaient la Tour. Puis, d’une dernière poussée, il se propulsa à l’intérieur du hangar et se posa.
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Mais à cette seule idée, Leda agrippa le siège sous elle jusqu’à ce que ses jointures blêmissent. Elle ne pouvait pas faire ça, ne pouvait pas révéler une telle faiblesse à sa meilleure amie si parfaite. Bien sûr, Avery ne se moquerait pas d’elle, mais Leda soupçonnait que, dans le fond, elle la jugerait, et qu’elle la traiterait différemment à partir de cet instant. Elle ne pourrait pas le supporter.
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Il était tard à présent, si tard qu'on pouvait de nouveau dire qu'il était tôt.
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N’étant pas spécialement séduisante, Sam avait depuis longtemps décidé de se montrer au moins intéressante
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Il faut vraiment qu’on revoie nos goûts en matière de garçons, toi et moi. Mais pense un peu à tous ceux qu’on n’a pas encore rencontrés ! Des musiciens, des étudiants de dernière année…
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La révolution et la naissance de la monarchie en Amérique... cette histoire, on la connaît tous par cœur. […] On l’a tellement entendu seriner qu’on pourrait la réciter par le menu, à commencer par le moment mythique où, après la bataille de Yorktown, le colonel Lewis Nicola est tombé à genoux devant le général en chef des forces américaines, George Washington, pour le supplier au nom du pays tout entier d’accepter la couronne. De devenir, ni plus ni moins, le premier roi d’Amérique. On le sait tous : il a dit oui, évidemment. […] Vous voulez connaître la vérité, lever le voile sur ce qui s’est passé ensuite, découvrir à quoi ressemble aujourd’hui, deux cent cinquante ans plus tard, cette Amérique toujours dirigée par les descendants de George Ier !
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- Comment avez-vous appris à faire les noeuds papillon ? demanda le jeune homme une fois qu'elle eut terminé.
Son col était de nouveau impeccable. La princesse ne commençait rien si elle n'était pas capable de le terminer à la perfection.
- Mon professeur d'étiquette m'a enseigné la technique.
Il se mit à rire avant de s'interrompre aussitôt.
- Vous êtes sérieuse ? Vous aviez réellement un professeur d'étiquette ? dit-il en la fixant.
- Bien sûr que oui, répondit Béatrice, mal à l'aise.
- Et que vous a-t-il enseigné d'autre ?
- Les bonnes manières à table, la révérence, comment entrer et sortir d'une voiture...
- Il existe vraiment une méthode particulière ?
La jeune fille se sentait de plus en plus mortifiée.
- Absolument. Il faut balancer les deux jambes en même temps, les genoux serrés, pour empêcher les paparazzis de...
Prendre en photo ma petite culotte, songea-t-elle. Elle chercha désespérément une manière plus élégante de le formuler mais Teddy, les yeux ronds, semblait avoir compris.
- Je suis bien content de ne pas porter de jupe, plaisanta-t-il.
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