Citations de Kathleen Jacobs (32)
Ne t'arrête jamais, dit-elle en tirant doucement les cheveux de sa fille. Ne renonce pas à quelque chose que tu aimes uniquement parce que tu rencontres un obstacle. Trouve un moyen de contourner cet obstacle. Sois ouverte à l'inattendu, aux changements.
N'aie pas peur du désordre dans ta vie. Moi, j'ai toujours eu peur. D'avoir du travail en plus. De ne pas me sentir appréciée. Mais tu sais quoi? Le désordre ne se volatilise pas comme ça sans qu'on ait le temps de le régler. Le monde ne va pas s'arrêter si tu fais une pause.
Quand on est seule, on est seule, alors pourquoi passer sa vie à se prendre pour la moitié d'un mystérieux tout ?
La paternité avait certes de bons côtés, beaucoup de bons côtés, mais l’homme avait tendance à passer au second plan dans la réorganisation qu’impliquait l’arrivée d’un bébé. En tant que docteur, il comprenait parfaitement : c’est la femme qui subissait le stress physique, qui endurait les douleurs du travail. Mais, en tant que père, il aurait aimé un peu plus de compassion de la part du reste du monde en général. Moins de tapes chaleureuses sur les épaules et plus de propositions pour l’aider à nettoyer le sol.
Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une bonne dose d’enthousiasme. D’un peu de courage. Et, toujours, de beaucoup d’humour.
La vie est une série de coïncidences particulières.
Le simple fait de prononcer ce mot "soeur" impliquait une proximité, un lien inébranlable. Etait-ce vrai ? Suffit-il d'avoir les mêmes parents, par les liens du sang ou du mariage, pour avoir une personnalité complémentaire ? Apprécier les mêmes activités ? Avoir les mêmes idées politiques ?
Anita savait que les soeurs étaient des sortes d'étrangers familiers. Un simple regard suffisait à les informer sur l'humeur de l'autre; elles acceptaient toutes les petites manies qui constituent les habitudes d'une personne et, portant, même avec ce savoir secret, elles ne posaient jamais de questions sur les espoirs et les rêves de l'autre.
On part souvant du principe que ces liens familiaux annulent le besoin de devenir de véritable amis. Anita savait que cela avait été l'une de ses erreurs. Une erreur qu'elle voulait réparer. (231)
Le pire chez ces enfants qui grandissaient et prenaient de l'âge, c'est qu'ils lui rappelaient qu'elle vieillissait...
...je ne crois pas que tu sois sénile. Mais je vais te donner un truc pour tester si quelqu'un le pense : fais quelque chose de vraiment outrancier, de grossier même, et regarde si les gens continuent à te traiter avec gentillesse. Si c'est le cas, tu es officiellement une vieille bique. (35)
Le chagrin qu’ils partageaient à propos de l’amie et de l’amante qu’ils avaient perdue était toujours présent comme un petit caillou dans la chaussure, impossible à enlever. Ils sentaient constamment sa pression, son frottement, sa blessure. Et pourtant, cette gêne avait fini par devenir rassurante par sa familiarité. Ils la reconnaissaient en eux et l’acceptaient. Ce qui leur procurait au bout du compte un certain soulagement.
...Parfois, lorsque la vie passe si vite, les bons moments sont éclipsés. (268)
"Regarde tous ces pulls potentiels !" ?..des champs peuplés de moutons... (210)
Il est important de s'arrêter, de réfléchir, d'être reconnaissante... Pour les joies subtiles telles que sentir le fil doux sur le bout des doigts, pour l'aisance qui vient progressivement, maille après maille, lorsqu'on suit le rythme du modèle. (5)
...Noël est une fête autour de la famille, des liens, de la solcicitude. Un peu comme chaque ouvrage tricoté à la main - chaque maille à l'endroit, chaque maille à l'envers - contient un message secret sur le dévouement. Tricoter, c'est tout simplement exprimer son amour. (171)
Il siffisait parfois de faire un pas dans une direction - n'importe quelle direction - pour avoir le sentiment que la vie reprenait son cours. (235)
Ce n'est pas parce qu'une chose est naturelle qu'elle va forcément être facile. (130)
... les prospectus des grandes surfaces ... semblaient se reproduire au cours de la nuit dans la boîte aux lettres. (116)
...Parfois, souffrance n'est que souffrance... Il faut la traverser pour parvenir de l'autre côté. (47)
Bizarre comme la souffrance pouvait donner le don de compassion ! Quelle ironie du sort ! (51)
...Il est difficile de feindre la compassion pour un étranger. De se sentir concerné quand on ne l'est pas. (77)
DEBUTANTE
...Qu'est-ce qui vous pousse à continuer alors ? La certitude qu'un jour vous serez comme elles : élégante, compétente, confiante, expérimentée. Et vous avez raison. Tout ce dont vous avez besoin, c'est d'une bonne dose d'enthousiasme. D'un peu de courage. Et, toujours, de beaucoup d'humour. (7)
FACILE
IL suffit juste d'apprendre. Allez-y doucement. Ne vous en faites pas. Vous finirez par y arriver. Mais, pour l'instant, essayez encore. Faites bien attention et résistez à la tentation de vous lancer dans un projet pour lequel vous n'êtes pas prête. Parlez moins. Ecoutez plus. (111)
Comme c’était agréable de se faire courtiser. D’être désirée. De se sentir admirée. De partager un humour complice avec une autre personne qui parvenait à la comprendre d’une façon complètement nouvelle.
Les gens changent. La vie est un processus qui nous permet de trouver qui nous sommes.
Les enfants n’ont pas besoin d’une maison nettoyée une fois par mois ou même une fois par semaine. Les enfants ont besoin d’une maison propre tous les jours.