Kathleen McCleary

Je suis toujours attirée par les histoires racontant le départ volontaire de gens de la civilisation, encore plus quand c’est des femmes. Susannah traîne de vieilles blessures de l’enfance qu’elle a tendance à reporter sur ses deux enfants : elle les couve et essaye de les protéger d’une manière excessive. Malheureusement, elle les étouffe aussi. Elle décide de tout quitter, maison, mari, vie sociale, pour s’installer sur une île (presque déserte) avec ses enfants, quand sa fille se retrouve à l’hôpital pour un coma éthylique, lors d’une fête. Susannah a l’impression de maîtriser sa vie, de prendre les bonnes décisions.



Sur l’île elle fait la connaissance de Betty, octogénaire bourrée d’énergie, fumeuse invétérée qui est venue vivre sur l’île il y a des décennies, pour des raisons bien différentes de celles de Susannah.



Le récit et la mémoire de ses deux femmes nous permettent de confronter les deux personnalités. Ce n’est pas de la grande littérature, beaucoup de répétitions, mais j’ai passé un excellent moment en compagnie de ces deux femmes sur une île loin d’être paradisiaque, enfin de mon point de vue. On éprouve tous le besoin de changer de vie au moment où cette dernière nous fait des misères, au moment où nous n’arrivons plus à faire face. Mais le paradis si attirant et convoité peut se révéler être un enfer, pensez-y.
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Un bon roman d'été. Une mère de famille embarque sa fille ado et son jeune garçon sur une île pour vivre loin des dangers de la ville américaine où elle vit avec son mari et enfants.

Mais que fuit-elle vraiment ?

Sur l'île elle fait la connaissance de Betty, femme âgée, qui va raconter son arrivée et sa vie.

Lecture sympa mais sans plus, assez attendu.

Chronique douce amère sur l'amitié improbable entre deux femmes que tout semble opposer.



Chacune à leur façon, elles vont se reconstruire, réaprendre à vivre, tout en essayant d'évacuer la culpabilité qui les ronge depuis des années.



Ces deux portraits de femmes - au caractère bien trempé - sont décrit avec beaucoup de psychologie, avec finesse, et, dont les doutes, leurs émotions, et, autres sentiments de culpabilités les ont rendus plus humaines, et, surtout plus proches du commun des mortels.



Il est vrai que c'est facile et agréable à lire, mais, en ce qui me concerne, j'ai passé un bon moment de lecture en compagnie des divers personnages imaginés par l'auteur. Un roman à lire si l'on veut ranger au placard (du moins provisoirement) ses soucis.

Professeur à l’American University de Washington, Kathleen McCleary a collaboré à plusieurs journaux, dont le New York Times, le Washington Post et USA Weekend. Elle vit en Virginie avec son mari et leurs deux filles. Les Lumières de l’île est son premier roman traduit en français.



Pour sauver sa famille au bord de l'implosion, Susannah quitte tout pour s'installer avec ses deux enfants sur une petite île dans la baie de Vancouver. C'est dans ce lieu enchanteur, à la fois plein de charme et de mystère, que Kathleen McCleary plante son décor. Elle signe un roman mélancolique, une chronique douce-amère sur l'amour maternel, la passion amoureuse et la tentation de changer de vie mais raconte, surtout, la formidable histoire d'amitié entre deux femmes exceptionnelles qui partagent la même soif d'amour et d'espoir. Avec force, nuance et complexité, Kathleen McCleary aborde la question à la fois brûlante et délicate de la survie, de la culpabilité et de la lente reconstruction de ces deux femmes meurtries.



Un couple qui bat de l'aile, une ado en pleine crise autodestructrice, un petit garçon souffre-douleur à l'école : l'heure est venue pour Susannah de prendre en main la situation. Et pour cela, elle a une solution radicale. Direction l'îlot de Sounder, perdu au beau milieu de la baie de Vancouver. Une unique épicerie-laverie, quelques habitants, autant de poules, et le grand air : au moins, ici, ses enfants seront préservés du monde.



Depuis sa fenêtre, Betty Pavalak, la matriarche de l'île, s'interroge : qu'est-ce qui a pu pousser cette jeune femme à mettre trois mille kilomètres entre elle et son quotidien ? Pourquoi son mari ne l'a-t-il pas accompagnée ? Que fuit-elle vraiment ? Car personne ne vient jamais par hasard à Sounder. Betty, elle-même, y a déposé de nombreux secrets depuis cinquante ans... Sur cette terre du bout du monde, tiraillée entre l'amour et ses responsabilités de mère, Susannah arrivera-t-elle à oublier ses démons ? Trouvera-t-elle dans les lumières de l'île le chemin vers elle-même et vers les siens ?



Portée par un cadre grandiose et des personnages absolument fascinants, Les lumières de l'île raconte une formidable histoire d'amitié riche en rebondissements. Kathleen McCleary y parle de passion amoureuse, de dévouement maternel, d'espoir et de nouveau départ. Une bouleversante et poignante histoire de résilience qui démontre toute la finesse psychologique de l'auteure à illustrer les choix auxquels nous sommes tous confrontés dans notre rôle de parent. Un roman magnifique qui donne envie d'aller de l'avant !
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je dois avouer que je n'ai pas accroché du tout au livre.

J'ai déjà du relire le prologue pour comprendre que Georgia abandonnait son nourrisson à l'hôpital et non en kidnappait un autre.

J'ai mis un moment aussi à comprendre que les dates données (plus tôt), il fallait compter à partir de l'accouchement et pas de l'ancienne donnée. le fait de devoir retourner tout le temps en arrière pour comprendre m'a énervé.

Le livre est répétitif. Aucun des personnages n'a trouvé grâce à mes yeux.

Georgia pleure après un bébé pendant dix, détruit son couple pour l'avoir pour ne plus en vouloir.

On nous vend un livre sur l'amitié et puis on se retrouve avec de l'infidélité, du harcèlement.

La deuxième partie du livre est un peu plus intéressante, mais ça été une corvée d'arriver à la fin

Une mère de famille trop inquiète pour ses enfants décident d’aller s’installer sur une île presque déserte…Une réussite.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, sans doute parce qu'il y est question d'île, de retour à une vie simple et aux vraies valeurs.

Georgia désire plus que tout avoir un deuxième enfant, mais après dix années d'essais et de traitements, son seul recours possible est un don d'ovocytes.

Son mari refusant catégoriquement un don d'ovocyte d'une inconnue, Georgia se met à la recherche de l'une de ses proches qui voudrait bien lui faire ce cadeau. Elle n'aura pas à chercher bien loin car Alice, sa meilleure amie depuis treize ans, se propose d'être la donneuse.



L'histoire commence alors que Georgia vient d'accoucher de ce précieux deuxième enfant qu'elle attendait tant, un petit garçon. Mais au fil des pages on comprend très vite que quelque chose ne va pas car Georgia abandonne son enfant à la maternité et s'enfuie sans laisser d'adresse.



La première partie du roman est construite d'une façon assez complexe puisque nous partons de cet événement et chaque chapitre remonte le temps. Nous avons donc un récit antichronologique.

Ça en gène beaucoup, au vu des avis laissés, mais quand on est au courant et que l'on fait bien attention aux dates il n'y a aucun problème. Je ne me suis pas embrouillée une seule fois.



Au fil des chapitre nous remontons donc le temps et nous découvrons les secrets de deux familles, à priori unies et amies, qui ont mené à l'abandon de ce bébé tant désiré.



J'ai trouvé ce livre complètement addictif, je voulais connaître ce qu'il s'était passé puis ensuite ce qu'il allait advenir du bébé. Un page turner efficace si l'on parvient à entrer dans l'histoire dès le début. On y découvre les failles d'une famille, les failles d'un couple, les failles d'un humain, sans tabous, sans faux-semblants.

C'est une histoire émouvante, sincère, poignante, déchirante, drôle même parfois.

Belle découverte !

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Le fils d'une autre

Kathleen McCleary, author

Belfond



Deux femmes, amies et unies. L’une entre dans une nouvelle décennie, la quarantaine, avec une envie furieuse d’avoir un enfant. Mais elle n’y parvient pas. Son amie lui propose alors de l’aider à réaliser son rêve, par un don d’ovocytes. De quoi renforcer encore un peu plus leur amitié, du moins le croient-elles toutes deux.

Ce roman plonge chaque lecteur dans un questionnement sociétal incontournable, qu’il se pose de l’autre côté de l’Atlantique ou en France. De fait, il y a une dimension très forte autour du lien qui unit les deux amies et de ce que le cadeau de l’une va engendrer dans leur relation. Au fil des pages, ce sont des dizaines d’émotions ressenties, des souffrances qui affluent, des joies partagées ou refoulées.

Ce livre n’est pas seulement un roman troublant. Il est aussi une véritable mise au point sur un fait de société pour lequel des dizaines d’individus se battent au quotidien, qu’ils soient pour ou contre une pratique médicale. Ce roman pose des questions, secoue, bouleverse, agace.

Derrière le roman et les personnages, il y a avant tout ce don d’ovocytes, ce cadeau dont le papier qui l’emballe n’est pas si joli que ce que l’on pourrait l’imaginer.


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