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3.95/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Lund , le 24/10/1983
Biographie :

Katrine Marçal est une écrivaine suédoise qui habite à Londres. Elle est correspondante en Grande-Bretagne du Dagens Nyheter, le plus prestigieux quotidien suédois.
Le livre de Marçal, Det enda könet , qui traite de la relation entre l' économie et le patriarcat , a été nominé pour le prix d'août en 2012. Le livre a depuis été traduit en 20 langues. Margaret Atwood l'a appelé «Un livre intelligent, drôle et lisible sur l'économie, l'argent [et] les femmes»

Source : 4e couverture
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le féminisme, c'est bien plus que les "droits des femmes". C'est la nécessité de trouver des solutions à des problèmes économiques récurrents, qu'il s'agisse des inégalités, de la croissance de la population, des allocations, de l'environnement, de la crise de la dépendance à laquelle seront confrontées de nombreuses sociétés vieillissantes.
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Les gens ne se concentrent pas sur les bénéfices et la concurrence dans tous les aspects de leur vie. Mais c'est la tâche du néolibéralisme que de répandre et d'institutionnaliser ce genre de désir. En privatisant et en gérant tout, de l'éducation aux politiques environnementales, en passant par la santé publique et les soins médicaux, en utilisant les mêmes principes que pour vendre des tomates, c'est ainsi que l'on créera ce type de monde où une seule logique est autorisée. Le néolibéralisme prône le recours à des moyens politiques pour créer des marchés là où il n'y en avait pas et utilise ensuite tous les moyens politiques disponibles pour les pérenniser. Ce n'est pas du tout la même chose que le "laisser-faire".
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De la même façon qu'il existe un "deuxième sexe", il existe une "deuxième économie". Le travail effectué traditionnellement par les hommes est ce qui compte. Le travail des femmes, c'est autre chose. Tout ce qu'ils ne font pas, mais dont ils sont dépendants pour pouvoir faire ce qu'ils font. Pour pouvoir faire les choses qui comptent.
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L'image de la "main invisible" est sans doute la plus connue, en économie. Adam Smith en est l'auteur, mais ce sont les économistes surgis après lui qui l'ont vulgarisée. Cette "main invisible" touche tout, guide tout, est en tout, décide de tout, mais on ne peut ni la voir ni la sentir. Elle n'intervient pas d'en haut, de l'extérieur, ne pointe pas le doigt ni ne fait bouger les choses. Elle opère à travers les actions, les interactions et les choix des individus. C'est la main qui gouverne le système - de l'intérieur. Ce concept est devenu central pour les économistes, alors qu'il ne l'était pas pour Adam Smith lui-même. Le père de l'économie politique ne mentionne le terme qu'une fois dans La Richesse des nations, mais de nos jours, c'est le fondement de l'économie moderne.
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La morale représente le monde tel que nous aimerions qu'il soit, les économistes nous disent comment il fonctionne réellement. Ou du moins, c'est ce qu'ils affirment.
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L'expérience féminine est toujours séparée de l'expérience de l'être humain dans sa globalité. Personne ne lit des livres sur l'accouchement pour mieux comprendre l'existence humaine. Pour cela, on lit Shakespeare ou des grands philosophes qui expliquent que les gens surgissent de terre comme des champignons et se mettent immédiatement à esquisser des contrats sociaux les uns avec les autres. Seule la femme a un genre. L'homme est humain.
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L'homme économique pouvait incarner la raison et la liberté précisément parce que quelqu'un d'autre incarnait le contraire. On pouvait dire que le monde était régi par l'intérêt personnel parce qu'il existait un autre monde régi par autre chose. Et il fallait tenir ces deux mondes à l'écart l'un de l'autre. D'un côté, le masculin. De l'autre, le féminin.
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Aux Etats-Unis, autant d'hommes que de femmes pensent que le changement climatique est une réalité dont les êtres humains sont la cause, mais les femmes montrent davantage d'inquiétude.
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Si on veut donner une légitimité au patriarcat, on en revient presque toujours au corps. Être humain, c'est subordonner le corps à l'intellect, et on pensait que la femme n'en était pas capable, donc elle ne devait pas non plus avoir de droits humains - du moins la société raisonnait comme cela. La femme devenait "corps", ainsi l'homme pouvait être "âme". Elle était plus étroitement liée à une réalité corporelle, afin que lui puisse s'en détacher.
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Il est des choses qui méritent qu'on meure pour elles, nous apprennent les hommes. Il est des choses qui méritent qu'on vive pour elles, nous apprennent les femmes.
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