Dans cet ouvrage, l'autrice aborde les causes de la mise à l'écart des femmes et de leurs idées dans l'économie actuelle. Elle évoque le fait que quand un métier devient majoritairement féminin, il est dévalorisé et moins bien payé. C'est le cas par exemple pour le domaine de l'informatique au début.
Les femmes sont moins libres d'innover parce qu'elle gèrent souvent le foyer et la famille, leurs entreprises sont moins susceptibles de rapporter gros donc les investisseurs ne sont pas intéressés.
L'autrice fait un parallèle entre la nature et les femmes : les dont sont dominées et destinées à être exploitées. Une des stratégie évoquées pour faire face au changement climatique implique de changer la vision des genres et de ce qui fait un homme ou une femme. Parce que si on retire ce qui fait sa fierté à un homme au niveau du changement climatique, il y sera forcément réfractaire.
L'ouvrage est très riche, j'ai appris beaucoup de choses, comme le fait que la voiture électrique a existé avant la voiture à essence, ou que le teflon est dû à une femme française.
Les titres de chapitres sont très intrigants.
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C'est encore une lecture qui m'a énervée. Je n'aurais jamais songé à tout ce qu'évoque cet essai, mais une fois le truc sous le nez, on se rend compte à quel point une idée "féminine" sera repoussée et n'aura le droit d'exister que dans longtemps (voire jamais).
Les inégalités sur le financement, elles aussi, elles sont édifiantes.
Un livre ultra pertinent et intéressant, particulièrement pour les créatrices et les entrepreneuses (et pour les hommes aussi, histoire qu'ils se rendent compte, un peu).
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Aux Etats-Unis, autant d'hommes que de femmes pensent que le changement climatique est une réalité dont les êtres humains sont la cause, mais les femmes montrent davantage d'inquiétude.
Il y a un chevauchement de plus en plus manifeste entre nationalisme, antiféminisme, racisme et une résistance envers tout ce que représente le mouvement climatique.
Nous percevons Dame Nature comme une femme.