C’est un sentiment rare que de se trouver à un endroit que nul n’a jamais cartographié. Un sentiment de découverte, seulement dominé par celui d’une vulnérabilité absolue.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu si froid. On a cru qu’il neigeait, mais ce n’était que les restes calcinés de zhiqian* qui voletaient à travers le cimetière. Je suppose que la Chine tient toujours à brûler son argent. Tant mieux pour elle.
* billets brûlés lors de cérémonies funéraires.
- Tu crois que c’est un cambriolage ?
- Si les cambrioleurs sont venus équipés pour massacrer plus d’une douzaine d’homme entraînés, alors oui, bien sûr.
APRÈS QUELQUES MINUTES DANS LE NÉANT, JE L'AI APERÇU... LE TRÉSOR CACHÉ DE LA CHAMBRE SECRÈTE DE MON PÈRE... UN GRAND CERCUEIL NOIR. DE TOUTE ÉVIDENCE ANCIEN. IL N'AVAT PAS L'AIR D'AVOIR ÉTE ACHETÉ NON PLUS. IL AVAIT ÉTÉ DÉTERRÉ. IL ÉTAIT CHAUD AU TOUCHER..
- Cette découverte va nous rendre célèbre ! Quand est-ce qu’on sera payés ?
- Tout de suite.
- Ahh… ! Non, non… *Argh*… !
[…]
- Confirmé, c’est le tombeau M. Knight. Le vieux Wu disait vrai. Tout est là.
- Et la main d’œuvre ?
- Pleinement rémunéré.
L'UN DES RARES SOUVENIRS QUI ME RESTE DE MON PÈRE, CE SONT LES LÉGENDES QU'IL ME RACONTAIT SUR DES COMBATS CONTRE DES MONSTRES ET DES PILLAGES DE TRÉSORS, DES HISTOIRES GÉNIALES AVANT DE SENDORMIR. D'APRÈS CE QUE M'A RACONTE L'ONCLE TSAI CET APRES-MIDI- LÀ CES BELLES HISTOIRES NÉTAIENT PAS LE SIMPLE PRODUIT DE L'IMAGINATION D'UN PÈRE. ELLES RELEVAIENT PLUTÔT DE L'AUTOBIOGRAPHIE...