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Critiques de Kevin Kiffer (19)
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Favori des Dieux

La cité de Mytilène est prête à être rasée par l'armée de Rome. Cléos prophète protégé par les Dieux garde espoir en pensant que Dionysos pourra les sauver, en lui donnant un peu de son pouvoir.

Dans cette belle histoire, on ressent la détresse de Cléos, qui conçoit son pouvoir divinatoire comme une malédiction, ne se sentant pas assez courageux pour accomplir le dessein des Dieux et sauver sa cité.

Faut il faire confiance aux Dieux et croire la prophétie ? Sera-t-il le meneur de la rébellion et le fondateur de la nouvelle cité ? Qui sera le Romain qui se verra accorder la faveur des Dieux?



Un bon petit moment de lecture avec ces Dieux grecs impitoyables, qui se jouent des hommes, et ces envahisseurs romains dont la vengeance est implacable.
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Favori des Dieux

Bientôt sort le roman lié à cette longue nouvelle de fantasy historico-mythologique... Je viens de la relire car il a annoncé cela tout à l'heure.



C'est l'occasion de faire connaître ce jeune auteur, croisé quand j'étais lectrice et correctrice sur le net... J'ai participé à la naissance de cette nouvelle, et c'est avec un grand plaisir que je lirai le roman associé.



C'est donc une nouvelle écrite pour un appel à textes bien particulier. Normal si il n'y a aucun détail, si rien n'est développé. C'est par contre écrit avec talent, puisqu'on arrive à s'attacher aux personnages sur peu de pages, et le parti pris de nous faire vivre les événements du point de vue des grecs est une très bonne décision.



Je ne peux pas en dire trop sous peine de spoiler, je ne veux pas. Mais c'est court, dispo sur Ama*** gratuitement, alors lisez et ensuite vous nous donnerez un avis un peu plus objectif que ce que j'ai pu lire... Et sans doute que le mien, lol !
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Favori des Dieux

J'ai téléchargé ce titre en râlant à cause de la belle faute d'orthographe dans son titre (oui, je sais, je ne fais aucunement mieux... mais je n'édite pas des bouquins !). Dans un titre ! Il n'y a que moi que ça choque ??! Bref, seul les Dieux uniques prennent des majuscules, les dieux païens n'y ont malheureusement pas le droit...

Cela dit, le titre étant gratuit sur le site des éditions Mots et Légendes et le résumé bien prometteur, je n'avais aucune bonne raison pour le laisser de côté !



Effectivement, j'ai passé un très bon moment avec cette courte nouvelle : l'histoire est sympathique, un peu étrange, l'écriture plutôt agréable (quand on arrive à zapper sur les majuscules ;P).

J'ai bien aimé tout le côté mystique et mythologique de cette histoire, par contre, j'ai trouvé que celle-ci n'était pas assez documentée : je ne suis pas une spécialiste du genre, mais j'ai trouvé ce qui se passait dans cette histoire assez déconnecté de ce que j'ai pu apprendre sur l'Antiquité, par moment. Du coup, je n'ai pas franchement trouvé cette histoire très crédible.

Cette impression a été assez renforcée par le peu de distinction entre les rêves prémonitoires et la "vie réelle" du personnage principal. L'on ne sait jamais très bien où l'on est et personnellement, ça m'a assez dérangée.

Les personnages sont plutôt sympathiques mais finalement, on les croise assez peu au court de l'histoire : on ne sait que très peu de choses sur eux et leurs actions restent assez superficielles...

Cela dit, la chute est pas mal du tout.



L'écriture de Kévin Kiffer est plutôt agréable mais, comme son texte en générale, je l'ai trouvé trop survolée, par assez impliquée : crois-il au moins en ce qu'il a écrit ? Je me demande du coup, si le texte n'est pas trop long par rapport au contenu : l'histoire aurait été "plus concentrée", elle aurait sans doute gagné en intérêt.

Une nouvelle étrange et originale.
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Favori des Dieux

Une courte mais prenante histoire de conquête, au cours de laquelle, Cléos, un jeune grec favori du dieu Dionysos tente d'empêcher que Mytilène, sa ville ne tombe sous la coupe de l'envahisseur romain. Le récit est bien décrit et introduit les personnages sans trop de temps mort. Par ailleurs, la quatrième de couverture, illustrée par Magali Villeneuve est particulièrement belle!
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Favori des Dieux

Bon, autant le dire tout de suite, je ne vais pas être tendre avec cette... "chose"... cette nouvelle, cet essai, ou peu importe comment on peut souhaiter l'appeler...

Peu importe la catégorie qu'on souhaite lui coller cela n'en relèvera pas sa qualité...



Parachuté dans le siège de la ville du héros, sans préambule, on oscille entre rêves prémonitoires et phases éveillées sans bien savoir, bien souvent, dans laquelle nous sommes, tellement l'auteur ne sait pas du tout marquer le rythme...

Et il n'y a pas que le rythme qu'il ne sache pas insuffler au lecteur... C'est le même topo pour l'aide à la représentation des lieux et des personnages ! Impossible de se figurer le moindre détail, les personnages restent des noms écrits sur le papier et il faut avoir de la culture dans le domaine de l'antiquité pour arriver à se préfigurer ne serait-ce que la silhouette des scènes...Pourtant, pour quelqu'un ayant étudié l'antiquité, on aurait pu imaginer qu'il ne serait pas avare de détails !...

Un peu d'antiquité, un peu de mythologie, un peu de fantastique... et... c'est tout... débrouillez-vous avec, vous lecteur, ça a été remué dans la marmite d'un sombre auteur avec une plume qui n'a aucune légèreté, et pour le reste, il n'y en a pas...



Un homme a des prémonitions, discute avec un Dieu, sa ville est assiégée, sa ville est attaquée... Point ! Si vous avez le malheur d'ouvrir ce livre par vous-mêmes, vous verrez que je ne vous ai épargné que quelques mots pour décrire la fin...

J'ai rarement lu chose aussi insipide, l'excitation qu'a pu provoquer en moi ce livre n'a d'égale que celle d'un mode d'emploi de machine à laver en coréen, et encore !... c'est insulter tous les modes d'emploi de machine à laver en coréen que de dire ça !...

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Chevaliers errants

Sans grande surprise, le thème de chevalier errant a surtout inspiré des textes Fantasy dans un cadre moyenâgeux. Heureusement, pas que, car la sauce aurait pu vite être indigeste sur 15 textes. L’exercice était cependant plus périlleux que le thème précédent, « Malédiction », qui permettait un panel incomparable de possibilités, et sortir des sentiers battus pour le « Chevalier errant » demandait, à mon sens, plus de créativité encore pour ne pas tomber dans les clichés qui collent à l’armure de nos aventuriers.



J’ai connu, malheureusement, plus de déceptions dans ce recueil que dans le précédent, car je n’avais pas su entrer dans le récit ou parce que je ne comprenais pas certains concepts et j’en suis le premier désolé, mais je préfère surtout retenir le positif qui est de loin supérieur au reste. De plus, je connaissais la qualité du précédent recueil, ce qui fait que j’avais certaines attentes également. Ainsi, certains titres comme « le roi des vermines », « en attendant l’Orque » ou encore « Dragon et trahison », pour ne citer qu’eux, auront su m’enthousiasmer pour diverses raisons. Aventure, écuyer, injustice, honneur, duel, épée, autant de mots qui reviennent régulièrement dans les textes et qui sont les vrais marqueurs de ce thème. Attention cependant, les aventuriers, les chasseurs de prime et autres âmes en quête de vengeance peuvent-ils faire partie intégrante de la description d’un chevalier errant ? Deux textes n’ont pas vraiment leur place dans ce recueil si l’on se réfère aux définitions dont Jean Bury et moi-même faisons allusions en préface. Mais s’ils se retrouvent dedans, je fais suffisamment confiance aux éditions et à leur jugement pour les avoir inclus dedans.



Du cyberpunk, de la SF, dde la Fantasy dans des époques et des univers variés, Mots&Légendes éditions aura encore une fois fait mouche dans son choix de thème et dans sa découverte de talents littéraires et fait écho à l’actualité, la diversité ! Si vous recherchez un livre dont le thème est celui précité, ce recueil devra désormais faire partie intégrante de votre bibliothèque. Évasion (imaginaire ❤ ) garantie !



Pour un résumé de chaque nouvelle, c'est par ici -->
Lien : https://evasionimaginaire.wo..
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Malpertuis VI

Pour la sixième année, Malpertuis, spécialiste de la littérature fantastique, propose sa sélection de nouvelles athématiques mais toujours portées vers un imaginaire bizarre et quelque peu angoissant. Parmi les éditeurs français qui publient des anthologies, Malpertuis est l’un des rares à lancer chaque année des appels à textes libres.

On ne sait pas toujours très exactement à quoi se préparer en voyageant d’une histoire à l’autre, mais il est certain que le lecteur est amené à découvrir plusieurs auteurs très présents sur la scène SFFFH francophone. J’y figure cette fois-ci avec Scène de chasse ordinaire mais cet article sera surtout l’occasion de parler de mes camarades.



Vingt-deux auteurs ! Cela fait du monde, assez pour avoir des coups de cœur, et des impressions plus mitigées sur certains titres. Même si le genre de prédilection de Malpertuis est le fantastique, plusieurs textes ont des tendances SF. On reconnaît parfois des nouvelles très certainement écrites pour correspondre à d’autres appels à textes mais, loin de trouver cela gênant, j’ai au contraire pu en profiter pour voir des exercices de style qui participent à la diversité de l’anthologie.

Je ne vais pas vous faire un résumé de chaque nouvelle, mais une sélection des dix qui ont le mieux retenu mon attention. Oui, c’est une liste cruelle, mais cela ne signifie pas pour autant que les textes non cités ne sont pas bons, au contraire, le choix n’est pas simple à faire. Dans l’ordre chronologique, voici ce que nous pouvons trouver :



Ouverture courte et efficace, 3 kilogrammes de Sylas nous fait suivre une femme célibataire qui, grâce à un narrateur mystérieux, a enfanté sans père. Une histoire bien sombre qui fera aisément passer l’envie d’avoir un « autre soi » pour combler le vide de son existence.



L’imbricorioniste d’Elisa M. Poggio est certainement le texte le plus sf de l’anthologie. C’est aussi une plongée dans un monde aussi fascinant que terrifiant, où il devient possible d’obtenir un bilan de sa propre vie grâce à des observateurs qui connaissent tous nos gestes. La nouvelle soulève des questions très intéressantes en montrant toute la distance qui peut exister entre les actes d’une personne, ses raisons profondes, et les fausses intentions que l’on peut tirer d’un simple résumé des faits. La nouvelle peine un peu à trouver une fin, mais vaut largement le détour pour ses qualités introspectives.



Avec un titre comme Le dernier jouir du condamné, je soupçonne Bruno Pochesci d’avoir construit sa nouvelle pour parodier le célèbre texte d’Hugo. Une sorte de délire érotico-morbide étrange, où un condamné en pince pour son avocate, et une chute qui laisse sans voix. La fin est assez consternant mais, en même temps, elle ne se laisse pas oublier.



On continue dans la parodie avec Lloupa rouge. Eric Vial-Bonacci s’attaque au conte du Petite Chaperon rouge. C’est une jeune fille moderne, et elle a peur de sa grand-mère qui la maltraite. Mais où est le loup ? Il faudra le lire pour obtenir la réponse.



Dette de sang rend un bel hommage à la littérature fantastique du XIXe siècle. Thierry Jandrok situe son histoire dans un asile de Bucareste pendant la seconde guerre mondiale. Tout ce qu’il faut pour poser une ambiance sinistre d’emblée est là. On progresse comme dans une enquête pour éclaircir le mystère des patients zoophages qui se montrent curieusement lucides et en meilleure forme que les autres…



Sans terminus d’Anthony Boulanger m’a rappelé un petit appel à textes où la situation initiale était imposée. J’ai été heureuse de lire un nouveau texte de cet auteur, qui avait déjà retenu mon attention dans l’anthologie L’homme de demain des Artistes fous associés. Un esprit plein de rancœur revit en boucle le jour où il est tombé sur les rails d’un train à cause de la foule. L’auteur nous propose un petit texte qui rappelle que, dans la panique, les faits ne sont pas toujours ceux que l’on croit.



Emilie Querbalec est aussi une habituée des Artistes fous associés et des anthologies en général. L’auteur à suivre développe surtout des mondes et hantises intérieurs. Lisse le cordon est le texte le plus sombre que j’ai pu lire d’elle. J’aime particulièrement le titre. Un texte sur les passions parfois très vives de l’adolescence qui ne sont pas toujours durables des deux côtés, notamment quand elles impliquent deux jeunes filles.



Cherchez l’intrus mérite bien sa place tant il est délirant. Sur une dizaine de pages, Guillaume Suzanne livre un dialogue complètement échevelé entre un groupe de zombies. Un humain se ferait passer pour l’un d’entre eux et risque de les contaminer, qui est ce traître ?



Les textes délirants se poursuivent avec Le chant de la harpie, le soir au fond des bois d’Yves Daniel-Crouzet. Un démon grincheux s’improvise narrateur pour nous raconter comment il a été invoqué par une femme qui voulait faire assassiner son mari en lui donnant la peur de sa vie. Hélas, il semble qu’il faudra plus qu’un simple « bouh ! » pour impressionner l’époux.



L’anthologie se termine sur une note moins burlesque et plus réaliste. Avec Externalisé, Dominique Lémuri ne nous donne pas forcément à rire. Elle propose au contraire un texte très documenté sur les conditions de travail d’immigrés indiens, retenus dans des bureaux où ils recopient des rapports à la chaîne toute la journée. L’ajout du fantastique dans un contexte déjà bien glauque aggrave considérablement la situation du narrateur qui se retrouve confrontés à plusieurs phénomènes étranges, un rapport illisible, un balayeur à ne jamais regarder dans les yeux…
Lien : http://unityeiden.fr/antholo..
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Les vertes prairies

La frégate gréée en trois mâts « Le Prince Eternel » s'éloigne des rivages de l'île du Golem à la recherche d'un « lieu au milieu de nulle part ». A son bord, se trouve un équipage d'une centaine d'hommes commandés par le capitaine corsaire Vincenzo Barca qui a dérobé à son maître l'Empereur un coffret aussi précieux que magique. Le commandeur Aleksandr Bozniev l'a pris en chasse et a fini par l'avoir en vue sans pouvoir le rattraper. Il envoie trois lougres, vaisseaux plus rapides, à sa poursuite. Barca les envoie par le fond. Mais un peu plus tard, alors qu'il se retrouve bloqué dans le port de Dyniach, les rôles s'inversent. La frégate est coulée corps et biens et Barca n'est plus qu'un homme traqué et aux abois.

Plus qu'un simple roman d'aventures maritimes, « Les vertes prairies » se présente également comme un récit fantastique très proche de la fantaisie pure. En plus de la rivalité entre les deux navigateurs amoureux de la même femme disparue, le lecteur découvrira une quête de l'absolu et un besoin de rejoindre la défunte dans l'au-delà et par n'importe quel moyen. Ce premier épisode gratuit qui sert de teaser ou de prequel à une saga à venir est assez agréable à lire avec sa suite de rebondissements, de combats et de poursuites haletantes. Même si le lecteur se doute un peu de la tournure que va prendre la suite des évènements de cette histoire somme toute assez classique, les amateurs de littérature de divertissement ne bouderont sans doute pas leur plaisir.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Les vertes prairies

Du coup, j'ai plutôt apprécié l'écriture de Kévin Kiffer même si je suppose que c'est sa complexité qui m'a perdue dans les méandres de son histoire ! Un peu plus d'actions et de dynamisme aurait sans doute été bénéfique pour contrebalancer cette excès de réflexions !
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Chevaliers errants

Quel beau thème ! Le mythe du héros solitaire est un archétype populaire et indémodable que l'on retrouve dans toutes les cultures et tous les genres littéraires et en particulier les « mauvais genres » de l'imaginaire. Leurs quêtes peuvent être glorieuses ou modestes, altruistes ou pas. Chacun se fait son idée du chevalier errant, ce qui est le cas dans cette belle anthologie. De la fantasy à la SF, en passant par le post-apo et le steampunk, les chevaliers parcourent ces pages avec bravoure et nous sommes les témoins de leurs réussites comme de leurs cuisants échecs.

Chaque lecteur aura ses récits préférés et, en ce qui me concerne, certains textes m'ont plus touché que d'autres. Comme par exemple À Feu et à Aubes de Kevin Kiffer, du steampunk spectaculaire ou se croisent une orpheline et un aristocrate. Ils vont se retrouver associés dans une furieuse bataille contre un terrible dragon.

Dans Vivre par l'épée, Frank Stevens dans un cadre fantasy classique nous fait découvrir que les quêtes sont parfois de véritables malédictions. Une histoire qui m'a fait penser au célèbre Elric de Melniboné.

J'ai bien aimé aussi le ton malicieux de La toile et l'épée ou Florence Barrier rend hommage aux héros du quotidien, souvent invisibles. Parfois, chacun est un chevalier solitaire uniquement dans sa tête...ou pas !

Il y a dans cette anthologie des histoires puissantes mais aussi dérangeantes comme Le Roi des Vermines de Brice Gouguet. Son héros est à la fois pathétique et terrifiant, dans un monde fantasy bien glauque. Cette fois on a affaire à une quête impitoyable. Brr... j'en frissonne encore !

Pour ceux qui préfèrent les nouvelles plus sensibles et touchantes, il pourront lire Voyage avec Auryne de Kaliom Geefker ou un adolescent raconte son admiration et quasi vénération pour une belle mais redoutable guerrière.

Tous les beaux personnages qui hantent les pages de cette anthologie vont vous donner du courage et aussi matière à rêver. Cette belle sélection de nouvelles mérite une place de choix dans votre bibliothèque.




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Chevaliers errants

Qu'est-ce qui caractérise, dans notre imaginaire, un chevalier ? Sa quête ? Son code d'honneur ? Quelles sont ses motivations ? Son apparence ? Son armure ? Son épée ? Son combat ? Quel est son parcours ?

Et bien tout ça et bien d'autres aspects encore.



Cette anthologie, dirigée par Jean Bury (dont il ne faut lire la préface qu'à la fin. Conseil, qui bien sûr, n'a pas suffi à m'arrêter) regroupe quinze nouvelles sur le thème des chevaliers noirs et errants. Amatrice de romans SFFF, j'ai croisé un grand nombre de ces hommes et de ces femmes qui, ont, pour certains, laissé une empreinte indélébile dans mon parcours de lectrice. Je dois avouer qu'en me plongeant dans Chevaliers errants, j'en attendais beaucoup, je souhaitais être chamboulée, surprise et ce fut le cas, au-delà de mes espérances. A travers le temps, l'espace, passant d'un genre à un autre (fantasy, SF, steampunck, etc…) je suis partie à leurs rencontres. Certaines m'ont fait sourire, d'autres (beaucoup) les larmes aux yeux ou encore m'ont étonnée par leurs originalités mais aucune ne m'a laissé sur le bord du chemin, je me suis régalée.



Des anges et des hommes de Carl Ansen : Mazette, ça commence fort. Première nouvelle du recueil, j'ai terminé le mouchoir à la main. Un récit fort, poignant, à la fin injuste mais oui mais non mais quand même flûte ! Un auteur dont j'aimerais découvrir d'autres textes à l'avenir.



A feu et à aubes de Kevin Kifffer : C'est à travers Josette, petit bout de jeune fille curieuse, pleine de courage et de soif de vivre sauvée des eaux que nous découvrons Albator (bon d'accord, pas réellement lui mais ils ont des petites choses en commun), capitaine de bateau à roues à aubes et son combat. Aventure, dragons et Histoire (le détail qui fait de lui un auteur que j'ai toujours plaisir à lire).



Vivre par l'épée de Frank Stevens : Drusden et ses disciples, Florin et Alina cherchent le Chevalier noir. Leur quête commence tout en douceur et légèreté, enrichie par quelques légendes et croyances qui appellent à débattre de leurs véracités chemin faisant, quand celle-ci prend un tour inattendu et cruel. Je me suis sentie tout autant impuissante que Florin et sa destinée future m'a attristée. Un auteur font j'aimerais découvrir d'autres textes également.



Humanités de Guillaume Sibold : Gros coup de cœur (encore) pour celle-ci qui s'inspire de L'autoroute sauvage de Julia Verlanger. J'ai, d'ores et déjà, téléchargé les deux nouvelles qui se déroule dans le même univers sur le site de la maison d'édition (disponible gratuitement) qui sont Sale temps pour un mutant et L'amour au temps des radiations pour prolonger le plaisir.



La toile et L'épée de Florence Barrier : Lionel est un jeune garçon qui l'air de rien avec des petits riens mais avec une grande intelligence et ruse vient en aide à son prochain dans la vie de tous les jours, que ce soit à une dame d'un âge certain dans une boulangerie ou dans le RER. Adepte de jeux vidéo, il incarne un paladin qui possède les mêmes valeurs chevaleresques. Et là, je dois m'arrêter, je ne peux pas en dire plus sans trop en dévoiler. Un personnage attachant et une fin à me faire rougir de jalousie.



Le roi des vermines de Brice Goudet : Et hop encore une claque ! Une ambiance sombre, glauque et qui grouille. Des méchants odieux et détestables qui amorcent par leurs gestes la naissance d'un être hors normes.



En attendant L'orque d' Ambre Melifol : Une grande amitié unie Cho et Gilles mais les années passent et celui-ci change combattant des ennemis qui lui seul perçoit. Peu à peu, accrochés l'un à l'autre, ils sombrent mais Cho veut autre chose. Un texte émouvant avec un clin d'oeil à Tolkien, à la fois beau et triste, qui ne peut que nous remettre en tête cette superbe scène.



Le bourreau vagabond d' Emilie Milon : Il a seize ans et est condamné au supplice de la roue pour avoir tué son père. Réitèrerai-t-il son geste ? Oui, sans aucun doute et c'est pour cette raison qu'il a été choisi. Récit percutant d'une victime qui devient bourreau. C'est injuste, je me suis attachée à lui et tout et tout et puis… je vous ai déjà dit que les auteurs pouvaient être très méchants.



Dragons et trahisons d' Anthony Boulanger : Grâce à la complicité de Karosh, Mickaël est reconnu par tous et toutes comme le Grand Tueur de dragons. Non mais quel fieffé imposteur de zut dans toute sa splendeur celui-là (et encore je me retiens), je le déteste… vraiment… très fort !



Code chevalier de J.A. Reeves : Il faut un peu de temps pour comprendre à qui, quoi, nous avons affaire et surprise, nous avons là non pas un être de chair mais l'IA d'un vaisseau. Je dois avouer qu'elles et moi, souvent, ça ne colle pas car elles sont programmées pour « ressentir ». C'est artificiel, elles ne peuvent pas réellement souffrir ou aimer (je m'arrête là sinon vous allez y passer toute la nuit). Je ne peux concevoir qu'elle soit excitée, heureuse d'être en vie, qu'elle soit agacée ou satisfaite (et me revoilà repartie). En dehors de mon opinion personnelle sur ce sujet, l'IA de ce vaisseau est capable de retranscrire nos sentiments ( je ne peux pas en dévoiler les raisons sous peine de trop en dire), ça se tient et c'est cohérent. Au final, je suis plutôt agréablement surprise par son originalité.



Lame éternelle de Laurence Vigne : Elysia et Lian, enfants sorciers, sont sauvés du bûcher par Jinael, Chevalier des âmes (mais oui bien sûr, ceci explique donc cela). Il va les prendre sous son aile, les guider, les éduquer et persiste les raisons obscures dans tel dévouement jusqu'à ce qu'ils soient prêts. Là aussi un récit riche en émotion qui se termine avec un petit sourire.



Le chant du cygne de Mélaine Naël Legrand : le récit narre la quête d'Eryth la Guerrière, Pourfendeuse par trois fois du grand ver de la forêt Pleureuse, navigatrice des îles du Vent, terreur de Plascin et gagnante invaincue du tournoi de Morneval, personnage hautement sympathique qui a plus d'un tour sous l'armure et qui prône pacifisme, dialogue et plus si affinités pour traverser les différentes épreuves imposées. Une bouffée d'air frais.



SinOjos de Stéphane Lavenère : Et plouf, me voici plongée dans un univers futuriste ultra technologique, la transition est rude mais quel voyage. L'action se passe dans un monde sombre, violent où l'Institution, la Justice, l'Oxygène sont des marques déposées. Rébellion ! (pardon je me suis laissée emportée). Excellent et quelle fin, la classe ! S'il y avait une suite, je me serais jetée dessus.



Voyage avec Auryne de Kaliom Geefer : Je vais finir ce recueil de nouvelles les glandes lacrymales totalement à sec. Un voyage à la finalité magnifique (mais comment je peux écrire des trucs pareils parce que c'est horrible quand même mais qu'est-ce que c'est beau).



Retour à Perpétuelle-Automne d' Olivier Boile : Pour terminer, une petite tasse de thé ? L'auteur nous emmène en Chine, dépaysement garanti. Difficile pour moi, par mon vécut (je fais ma causette) d'éprouver de l'empathie pour Tigresse-au-dos-écarlate, je n'ai pu apprécier la nouvelle à sa juste valeur. Cependant, Olivier Boile est un auteur que je souhaite découvrir depuis longtemps, ce n'est, donc, que partie remise.





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Entre la Louve et l'Olympe

La couverture représente un soldat romain, glaive hors du fourreau et bouclier à la main. Il semble prêt au combat. Sous ce personnage se trouve à gauche un homme bras levé avec un éclair dans la main. On peut penser qu'il s'agit de Jupiter, le dieu des dieux, détenteur de la foudre. A droite du soldat, une femme. Sans doute la déesse Vénus, protectrice de Rome. Sous ces trois personnages, des chevaliers lancés au galop et un lézard géant. Le titre évoque la Louve, animal qui, selon la mythologie, allaita Romulus et Rémus, fondateurs de Rome ainsi que l'Olympe, la résidence des dieux. Personnellement, j'aime beaucoup cette couverture.



Le résumé met l'accent sur la situation politique de Rome et celle, en particulier, d'un homme qui voit sa famille brûlée vive. Mu par la vengeance, cet homme Ofella va s'allier avec Sylla dans le but de faire tomber le commanditaire du massacre de sa famille. Sauf que, visiblement, les découvertes qu'il fera au fil de l'aventure vont mettre à mal ses convictions profondes et ses choix. Surtout quand le conflit prend une nouvelle dimension et que les dieux s'en mêlent.



Le roman commence de manière brutale. Un homme se fait égorger dans la rue par un inconnu. Après avoir avoué le nom du commanditaire d'un incendie dans lequel une famille est morte, brûlée vive. Cet inconnu n'est autre que Quintus Lucretius Ofella. C'est sa femme et son enfant qui ont péri dans cet incendie. Celui qui est responsable de la mort de ses proches est le consul Marius. La vengeance sourde en Ofella et il trouve du soutien auprès de Sylla, qu'il respecte beaucoup. Dans Rome, les conflits entre Sylla et Marius créent des dommages collatéraux comme la mort de ses amis ou serviteurs. Chacun des deux opposants pense détenir la vérité.

Mais peut-on vraiment avoir foi en l'autre ?

Et, qui manipule qui ?



Une épopée mythologique...

Ce roman est divisé en trois parties. Dans les premiers chapitres, les personnages se mettent en place ainsi que le contexte. Cela peut donc paraître lent au niveau de l'action, mais tout cela est trompeur. Ce récit alterne de manière fort habile les coups d'éclats politiques et les actions personnelles. On découvre des personnages qui vouent leur vie à Rome, mère de toutes les patries. Je vous l'avoue d’emblée : j'aime tout ce qui touche à la société romaine ainsi qu'aux mythologies. De fait, j'ai peut-être augmenté d'un cran mon attente concernant ce roman. Je n'ai pas été déçue. Les personnages sont décrits avec justesse et les sentiments apportés par à-coups permettent de partager leurs émotions.

Je salue le travail de recherches historiques de l'auteur qui, par la précision de ses informations et la magie de ses mots, a su me transporter dans ce monde de naguère. J'attendais avec impatience l'arrivée des divinités dans l'histoire. Vénus apparait dès le chapitre huit et à partir de cet instant, le récit prend un nouveau tournant que je vous laisse découvrir. On se demande pourquoi les dieux prennent part à ce conflit. La description de l'Olympe, différente de ce à quoi l'on s'attend, la volonté des dieux... Car si une guerre oppose les hommes, elle trouve son pendant dans le monde des dieux. Les divinités s'entretuent pour le pouvoir et seul Ofella pourrait changer la donne...



Un habile mélange de politique et d’aventures...

Par le biais de ce roman, on entre dans une époque violente décrite sans concession. On sent que l'auteur maitrise son sujet. Les liens entre soldats, la politique et les liens entre parlementaires, l'importance de la religion et le rôle des augures ainsi que les subtilités de la société romaine de l'époque où l'on peut mourir autant par le glaive que par le bon vouloir du sénat. Tout cela est très bien présenté par l'auteur qui amène ainsi le lecteur à s'immerger dans un monde d'antan sans pour autant s'y sentir étranger. J'ai beaucoup aimé les descriptions fidèles de la société plébéienne et le rôle prédominant de l'aristocratie. La quête de vengeance et de vérité d'Ofella rend le personnage attachant car il fait montre de ses faiblesses et de sa force dans un monde qu'il ne reconnait plus.

L'évocation aussi des campagnes militaires avec le regroupement des villes telles que Thèbes, Athènes et Sparte dans une coalition pour favoriser tel ou tel camp. L'importance des rêves que les gens de l'époque considéraient comme des visions envoyées par les dieux, les déplacements des troupes des légionnaires, j'ai tout aimé ! La plume de l'auteur apporte une indéniable profondeur au texte. Les mots sont précis, bien choisis et tout à fait adaptés au contexte.



Pour clore cet avis, je dirais que ce roman est de très bonne facture, mêlant la fantasy et l'historique avec brio. Un monde foisonnant et lyrique qui mérite que l'on s'y attarde. J'ai adoré le voyage.

Petit plus non négligeable, ce roman comporte également 3 illustrations intérieures réalisées par Didier Normand qui sont de toute beauté. Et un lexique qui permet de s'y retrouver dans les termes employés.

Si vous aimez les intrigues politiques, l'action et la mythologie, je vous recommande très fortement ce roman.

Encore une réussite pour la maison d'édition Mots et Légendes qui sait s'entourer d'auteurs de qualité.
Lien : https://chroniquesdesmondes...
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Favori des Dieux

Une courte histoire en pleine guerre antique qui nous montre en partie l’importance de la religion durant cette période de l’Histoire avec une touche de surnaturel.

Le texte est vraiment très bien écrit, le vocabulaire est assez riche et les phrases très bien tournées. Malgré le côté bref de ce récit, l’histoire tient la route et paraît assez logique.

Niveau personnages, Cléos n’a pas ravi mon coeur de lectrice mais plus à cause de sa personnalité qu’autre chose. L’auteur semble également avoir fait un certain travail de construction sur les autres personnages, donnant une belle consistance à l’ensemble.

Très clairement, j’étais partie septique pour cet ouvrage à la base mais ce fut une belle surprise finalement et je ne regrette pas une seconde cette prise de “risque”
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Favori des Dieux

Bien aimé ce texte plaisant à découvrir. C'est un univers antique dans lequel on aurait envie de rester davantage !


Lien : http://lesmotsdemahault.blog..
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Monsieur Jean des étoiles

De suite, le récit nous plonge dans une ambiance digne des films de science-fiction avec des petits détails qui font assurément penser à Alien, Starship Troopers, Docteur Who et bien d'autres. Un climat de tension, de mystère et d'horreur s’installe. Mais qui a assassiné l'équipage du Chimère ? Dans quel but ? Comment ? Ce n'est ni plus ni moins que le destin de l'humanité qui se joue et ses cartes se trouvent dans les mains de Jon. Le pilote du Chimère doit retourner dans le passé, les éléments qu'il va découvrir l'obligeront à se remettre en question car sa décision pourrait chambouler notre Histoire. L'auteur diffuse ces informations de manière savamment distillées et maintient le suspens. Point de fioritures dans ses descriptions, tout comme son précédent roman, Entre la louve et l'olympe, l'auteur, avec quelques mots, est capable de nous faire voyager d'un vaisseau en perdition dans l'espace à un champ de vigne avec facilité. Jamais, à aucun moment, je ne me suis doutée de la tournure que le récit allait prendre et les révélations qui vont avec.



Court, trop, parce que qu'est-ce que c'était chouette, un gros coup de cœur !
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Entre la Louve et l'Olympe

Rome est un personnage à part entière et un prétexte pour se battre, intriguer, comploter pour avoir, toujours, plus de pouvoirs. Les hommes s'unissent aux dieux et ces derniers les manipulent. Chacun, dans le but, d'accéder à leurs desseins. Quintus Lucretius Ofella véhicule des valeurs importantes à ses yeux telles que la loyauté, la fidélité, l'amitié. Celles-ci ainsi que ses croyances vont être mises à mal devant les événements. Intrigues, complots, faux-semblants, retournements de situation en deux coups de glaive, j'ai pesté un grand nombre de fois devant tant d'injustice et espéré aussi.



Pendant ma lecture, j'étais accompagnée par l' Encyclopædia Universalis que j'aimerais remercier pour sa patience à l'avoir feuilleté dans tous les sens sans le ménager. Non pas que le récit ne soit pas abordable, ça se lit tout seul, L'auteur, en quelques mots, quelques lignes à une facilité à donner un sens à toute chose ou restituer un contexte mais c'est la richesse en détails historiques sur les événements, les lieux ou les personnages qui m'ont donné l'envie d'approfondir. Mes recherches, en parallèle de ma lecture, ont permis une plus grande immersion.



Je dois, cependant, avouer qu'il m'a fallu un petit temps d'adaptation aux noms en "us", je n'en croise pas tous les jours, repérer qui était qui m'était un chouia coriace.



Impossible de ne pas mentionner les superbes illustrations à l'intérieur de l'ouvrage qui prennent tout leur sens à la lecture des passages concernés. Je vous invite également à prolonger votre plaisir de lecture avec les trois nouvelles associées au roman, disponibles sur le site de l’éditeur dont l'une d'elle est un un véritable coup de cœur qui va me hanter longtemps.
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Les vertes prairies

Une mer démontée, une âme perdue, deux hommes, un coffre.



Cette aventure nous mène sur les sentiers dangereux de la perdition. Deux hommes liés par un passé commun, se retrouvent contraints de s’opposer pour un acte – commis pour et à cause de troublantes circonstances – qu’il est bien difficile de condamner lorsque l’on en connaît les tenants.



Mais cette histoire, c’est aussi la mer et son caractère, un brin de magie, un corsaire et sa rapine, un espoir et l’inévitable vindicte.



J’ai une passion pour la mer, ces navires d’antan qui fendent les flots avec une dignité inégalable et toutes ces histoires de pirateries, où magie et trésors légendaires ont la part belle.

Cela m’a donc fait grand plaisir de plonger au cœur de cette nouvelle aventure maritime. De pouvoir de nouveau m’imaginer accrochée aux haubans, les cheveux au vent. Les embruns éclaboussant le pont et mon visage lorsque l’étrave fend avec autorité une mer impudente.



Et comme dans toute histoire de corsaire qui se respecte, il y a dans cette nouvelle, la traque d’un navire et une quête qui, ici, ébranle le cœur et torture l’esprit.



La fin a partagé mon petit cœur entre deux sentiments paradoxaux, d’un côté, une profonde injustice, et de l’autre, la satisfaction de voir un tort réparé.



Un bon moment.
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Favori des Dieux

la couverture est superbe et donne bien le ton du récit. La plume est fluide, l'histoire est intéressante, la fin est cruelle, même si elle ne pouvait pas être autrement. Une lecture courte et assez agréable mais qui laisse un arrière goût amer.
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Favori des Dieux

Cette nouvelle nous transporte dans la Grèce antique, sur l’île de Lesbos, dans la cité de Mytilène, alors assiégée par les Romains. Le contexte historique y est parfaitement bien décrit, avec un vocabulaire riche, précis et bien expliqué, ce qui rend le texte accessible à tous. Le suspens y est bien dosé, les personnages (humains et divins) sont crédibles. Cette nouvelle aborde les sujets du pouvoir, qu’il soit politique ou magique ; de la foi envers les hommes et les dieux ; et de la domination absolue par les armes.
Lien : https://lydianearnoult.jimdo..
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