Citations de Koko Nhan (257)
La mort ne m'a jamais autant terifié que la vie qui m'attend.
Il était dans la pénombre, et peut-être qu'il perçoit en moi, en nous, une lumière qu'il ne voyait plus. Je suis moins colorée qu'avant, mais toujours bel et bien là. J'espère que, peu importe à quel point j'ai changé, cette version lui suffira.
Elle était partout, tout en n'étant nulle part.
Les implosions font plus de ravages que les explosions. Leurs degats sont plus profonds. Et c’est ce qu'il m'arrive. J'implose. Doucement.
La différence entre elle et moi, c'est qu'elle pouvait me parler de son monde alors que je devais garder le mien secret.
Tout simplement parce que la vie peu parfois se montrer chienne. On s'imagine être à l'abri de tout, que notre situation sera toujours confortable, puis il arrive des événements qu'on n'avait pas planifiés. Par naïveté- ou par espoir,peut-être.
À chaque instant partagé, à chaque facette qu’elle m’a dévoilée, je suis tombé amoureux d’elle. Je ne lui ai pas dit, je crois que je n’en ai pas eu besoin. Je pense qu’elle l’a lu dans mon regard, tout comme je l’ai vu dans le sien.
Mais contrairement à la sienne, ma frayeur n’est pas momentanée. Il ne me suffira pas de toucher le sol de mes pieds pour être rassuré. Non, j’ai peur des autres, de ce qu’ils nous font ressentir lorsqu’on les aime, mais encore plus lorsqu’on les perd. Je ne suis pas amoureux d’elle, que déjà, ce que j’éprouve est puissant.
C'est idiot, de laisser un besoin charnel guider nos pas, influencer nos décisions, mais c'est plus que ça.
C'est idiot de penser qu'alcool ou médocs peuvent remplir un trou béant. [...] L'espace de quelques minutes, ou quelques heures, ça anesthésie la douleur. On l'endort, même si on sait parfaitement qu'elle finira par refaire surface.
Il y a des excuses qui sont prononcées pour la forme, pour éviter que des situations ne s'enlisent [...]. Pourtant, elles sont parfois plus sincères que celles dites pour racheter une faute.
[...] Si elle est incapable de s'adapter à nous; et qu'on ne parvient pas à s'y conformer non plus, on lutte pour paraître normal.
Son iris noisette me transmet ses espoirs, tandis que son iris d’un bleu pur ne cache rien de ses désespoirs.
- [...] Etre dépendant des autres, ça n'a rien de bon. Au mieux, ça les pousse à rester. Au pire, quand ils s'en vont, tout fout le camp.
- Patiente. Tu acceptes mes difficultés, tu te soucies toujours de savoir si je suis prêt à repousser mes limites plutôt que de m'imposer de le faire. Tu ne me juges pas, pas même quand j'échoue.
« La première fois que je l'ai vu, j'ai su. J'ai su qu'il serait à part, qu'il occuperait une place que nul autre ne pourrait jamais revendiquer. C'était une évidence. Il serait le seul. »
Parce qu'un béguin, ça passe. L'attirance, ça fane. L'amour, le vrai, il s'incruste partout. Il rend vivant.
- [...] Pour lui, la vie était faite de plaisirs dont il fallait profiter parce qu'il avait conscience que tout pouvait prendre fin le lendemain. Il était lucide, le plus lucide d'entre nous.
[...] Et moi ? Que restera-t-il de moi quand j'aurai rassemblé les bouts éparpillés ? Le tout aura t-il un sens malgré ce qui sera à jeter ? Ou les pièces manquantes seront-elles si nombreuses que c'est l'ensemble qui sera bon pour les ordures ?