Citations de Kyung-a Jung (26)
Il y a toujours des intentions cachées dans les guerres. On se justifie toujours, mais en vérité, il n'y a que cupidité politique.
Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de "femmes de réconfort" ! Puisqu’il signifie quelque chose de chaleureux et de doux.
Nous n’étions pas des ‘femmes de réconfort’, mais des victimes de rapts et de viols commis par l’armée japonaise !
Au bout du compte, dans leur guerre aussi, les femmes ne sont pour les hommes que des produits de consommation, sans distinction de nationalité!
Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de "femme de réconfort"! Puisqu'il signifie quelque chose de chaleureux et de doux.
Nous n'étions pas des "femmes de réconfort" mais des victimes de rapts et de viols commis par l'armée japonaise!
Les prostituées sont souvent, après les religieuses, nos meilleures patriotes.
Pourquoi l'armée japonaise était-elle si attachée aux "femmes de réconfort"?
Ah, je t'ai déjà expliqué. C'est pour prévenir les viols de civiles!
Les pulsions sexuelles chez l'homme, c'est incontrôlable!
Sans "femmes de réconfort" sur le champ de bataille, impossible de circonscrire les viols.
Reconnaître et voir la réalité en face est un moyen d’apprendre davantage. Même si c’est un page sombre de l’histoire, les Japonais n’ont-ils pas le droit de savoir ce qui s’est réellement passé ?
On a beau cherché à oublier ou à nier la vérité, c’est impossible... moi, en tout cas, je n’y arrive pas.
Au bout du compte, dans leur guerre aussi, les femmes ne sont pour les hommes que des produits de consommation, sans distinction de nationalité !
Autour de vous, de nombreuses femmes vivent la blessure du viol de façon apparente ou non. Mais... les hommes accusent plutôt les victimes que les criminels.
Comme le titre le révèle, cette bande dessinée est l'histoire des 'femmes de réconfort' de l'armée impériale japonaise. Celle-ci a kidnappé les femmes des pays qu'elle a occupés et en a fait des esclaves sexuelles. Elle a appelé 'femmes de réconfort' les proies de ce vaste plan de viol. La guerre est finie mais la vérité sur ces femmes a été bien cachée pendant cinquante ans. Le Japon voulait évidemment étouffer cette affaire et le climat de guerre froide dans la politique internationale a contribué à relativiser les crimes de guerre commis par le Japon.
Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de "femme de réconfort" !
Puisqu'l signifie quelque chose de chaleureux et de doux.
Nous n'étions pas des "femmes de réconfort"...
... mais des victimes de rapts et de viols commis par l'armée japonaise !
Javanaises, chinoises, Européennes, sans distinction de race ni de nationalité, toutes celles qui attirent le regard...
LA CHASSE ETAIT OUVERTE !
La fille de Jan avait raison. Aujourd'hui encore lorsqu'elle se couchait, elle ne dormait souvent que d'un œil, la peur au ventre.
Après le premier viol, elles apprirent enfin le mot « maison de réconfort ». Subir le viol répétitif par 10 à 20 soldats par jour était le « travail » qu’on leur avait infligé
Pour eux, nous n’étions pas des êtres humains. Nous étions des proies, de la nourriture qu’on mâche, qu’on avale et qu’on recrache.
Pour des préservatifs de bonne qualité, il faut du caoutchouc, tu sais ?
On est venus dans le Pacifique pour chercher du caoutchouc. Mais pour toujours plus de soldats, il faut toujours plus de caoutchouc.
Cette plaisanterie a un fond de vérité : le caoutchouc de bonne qualité fut, avec le pétrole, le motif principal d'invasion du Pacifique.
"Les femmes épuisées après avoir eu autant d'hommes étaient à moitié mortes. Si l'injection ne changeait rien, on les emmenait en camion dans la montagne pour les abandonner avec celles déjà mortes. Elles étaient à peine recouvertes de feuilles."
Extrait du témoignage de Lee Ok-Boon.
Les "maisons de réconfort" étaient en fait des "camps d'esclaves" uniquement dédiés aux plaisirs des soldat japonais.
D'après le livre "Témoignages", les femmes enlevées par la police s'ajoutaient aux autres victimes d'enlèvements.
Puis sous la surveillance de l'armée, elles étaient déportées vers les "maisons de réconfort" par convois militaires.
Enfin, selon la demande et les instructions de l'armée japonaise, l'appareil de l'Etat colonisé et les trafiquants de femmes ont collaboré dans ce plan d'enlèvements massifs.
En moins d'un an, les "maisons de réconfort" ont proliféré à travers toute la Chine. Au 28 octobre 1938, lors du siège de Mwuchang et de Hankow, on estimait entre 30 000 et 40 000 le nombre de "femmes de réconfort" sur l'étendue de la ligne de front chinoise.