En moins d'un an, les "maisons de réconfort" ont proliféré à travers toute la Chine. Au 28 octobre 1938, lors du siège de Mwuchang et de Hankow, on estimait entre 30 000 et 40 000 le nombre de "femmes de réconfort" sur l'étendue de la ligne de front chinoise.
"Le peuple Yamato, doué de qualités supérieures et d'une capacité de discernement hors du commun, a reçu une mission céleste qui consiste à guider les autres peuples avec générosité et patience, à combler leurs lacunes, à les sortir de leur paresse, à se faire respecter et à les mener sur le chemin de la perfection."
Discours célébrant le 5e anniversaire de l'incident de Mandchourie par l'armée Kwangtung.
Concours de "tuerie" de Nankin rapporté par la presse japonaise. Score : Mukai : 106 - Noda : 105. Ces deux soldats continuent de décapiter des Chinois malgré leur objectif de départ fixé à 100 têtes.
En l'espace de six semaines environ, dans un rayon de 10 à 14 kilomètres, tueries, pillages, incendies et viols furent commis par l'armée japonaise... 300 000 personnes furent massacrées !
Lors de la dernière occupation de la Mandchourie par l’armée japonaise, le coréen Luju installé là-bas parvient à ouvrir une maison de ce type mais, faute d’emplacement à louer, il improvisa des espaces avec des tentes plantées à même le sol. Dans ces « maisons culinaires » ainsi dressées à la hâte, même une centaine de « femmes militaires » ne suffisait pas et il arrivait fréquemment qu’une seule femme reçoive en moyenne 30 à 40 soldats japonais par jour