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3.89/5 (sur 97 notes)

Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Nagyszalonta, Autriche-Hongrie , le 27/03/1891
Mort(e) à : Novi Sad, Yougoslavie , le 01/12/1974
Biographie :

Lajos Zilahy, ou Lajos de Zilahy, est un romancier et dramaturge hongrois, également scénariste et réalisateur.

Né dans une famille de la petite noblesse hongroise, il fait des études de droit à l'Université de Budapest. Pendant la Première Guerre mondiale, alors qu’il sert dans l'armée austro-hongroise, il est blessé sur le front russe, expérience qu’il évoquera plus tard dans son roman "Deux prisonniers" (Ket fogoly).

La guerre finie, il se consacre entièrement à l’écriture. Dès le début des années 1920, il rencontre le succès avec ses pièces de théâtre et ses romans, fréquemment adaptés au cinéma. En 1930, sa pièce, "A tábornok, Le Général", est portée au cinéma en quatre versions linguistiques différentes.

Parallèlement, Zilahy est journaliste, notamment à Paris et à Londres, et collabore régulièrement à différents journaux, les quotidiens Budapesti Hirlap et Est, le journal Magyarorszag, la revue d'art Híd (Le Pont). En 1939, il crée son propre studio de cinéma, la société Pegazus, avec laquelle il réalise trois films entre 1940 et 1943, dont une adaptation de son roman de 1928, Quelque chose sur l'eau (Valamit visz a viz).

Défenseur des principes démocratiques, Zilahy se trouve en opposition avec le régime de droite du régent Horthy, gouvernant en Hongrie. Lors de l'occupation allemande de la Hongrie, en 1944, il est recherché et doit se cacher avec sa famille.

Après la guerre, il est nommé président de la Société culturelle hongro-soviétique de la littérature et des sciences (Magyar–Szovjet Művelődési Társaság). Mais son attachement à la démocratie, et surtout son opposition au communisme, en train de s'emparer du pouvoir, l'amènent à quitter la Hongrie en 1947, et à s'installer aux États-Unis.

Lajos Zilahy meurt en 1974 dans une relative indifférence.
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Source : Wikipedia
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"Cette nuit-là" pièce en 3 actes.


Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Lajos Zilahy
Personne n'a droit à deux tranches de pain tant qu'il reste un homme au monde qui n'en possède pas une miette.
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Lajos Zilahy
Un écrivain perd du poids en proportion directe de son immersion dans la politique.
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L'âme humaine a toujours été assoiffée d'obéissance. Nous avons beau nier ce fait depuis la Réforme et la Révolution française, il n'en est pas moins vrai que nous nous montrons faibles et lâches dès que notre impénétrable destin est en jeu ; et nous bénissons la main, sûre en apparence, qui nous impose une décision.
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Les souverains, ministres, diplomates et généraux - trois cent onze en tout - de ces six États [l'Angleterre, la Russie, la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche-Hongrie] décidèrent qu'il était grand temps de précipiter les uns contre les autres leurs millions de soldats ; car chacun d'eux avait la conviction d'être le seul à pouvoir remporter la victoire. Mais, en hommes de conscience et de jugement, pleins du sentiment de leurs responsabilités envers l'humanité, ils convoquèrent dès 1899 une assemblée, comprenant les représentants de tous les États souverains du monde, laquelle assemblée promulgua une série de conventions mettant hors la loi l'usage, au cours du prochain conflit, de certaines prises, torsions, étreintes cataloguées comme incorrectes. L'assemblée, qui se tint à La Haye, porta le nom de «Conférence de la paix». Dès cet instant, tous se préparèrent à la guerre.
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"De très grandes choses ne peuvent être accomplies que par les moyens les plus cruels. Les peuples civilisés ont toujours été vaincus par les barbares. Les premiers Grecs étaient beaucoup moins civilisés que les Crétois. Les premiers Romains étaient beaucoup plus barbares que les Étrusques. Les forces teutonnes de Charlemagnes..."
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Généralement, les femmes sont flattées par la jalousie masculine. Mais quand une femme s'est donnée corps et âme, la jalousie la blesse, l'attriste.
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Depuis la Révolution française, les maisons nobles de l'Europe, et particulièrement de l'Autriche et de la Russie, tenaient leurs portes fermées aux maîtres français. On craignait qu'ils ne fussent les colporteurs d'idéologies pernicieuses. C'était en Suisse maintenant que l'on cherchait des précepteurs : leur langue était le français, mais leurs idées politiques demeuraient aussi chastes que l'air bleu dont s'enveloppent les neiges alpines.
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- L'homme moderne est affreusement ignorant, répliqua Ursi, et ce qu'il sait s'étale en lui comme une motocyclette mise ne pièces détachées. Quand vient le moment de remonter le tout, il reste désemparé devant le gâchis qu'il a fait. De toute façon, la tâche est désespérée, car il manque un grand nombre de pièces ; et plusieurs, parmi celles qu'on possède, ne sont pas de la dimension voulue.
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- Un peuple et un gouvernement sont deux choses totalement différentes!
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- Plus pauvre est le peuple, plus grands sont l'éclat et la splendeur de son roi, de son tsar ou de son maharadjah. [...]
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