Citations de Laura Wilhelm (57)
Tu m’attires comme un aimant sans que je puisse te toucher…
Tu verras, avec la confiance, le monde s’ouvre à toi.
Et si son accident n'en était pas un ?
C'est à cet instant que je crois voir Jade passer, des livres plein les mains. Je ne vois pas son visage mais je reconnaitrais sa longue chevelure blonde si caractéristique entre mille ! Mon pouls accélère sans crier gare.
Les deux garçons étaient totalement différents. Le premier était brun aux yeux bleus et me rappelait un peu .... Rick. Non ! Je ne devait pas penser à lui ! Il m'avait abandonnée sans me donner aucune explication ! Après le bonheur absolu qu'il m'avait procuré, je ne comprenais pas pourquoi il avait agi ainsi et avec autant de lâcheté ! Comment avait -il pu me faire ça ? Non ! me repris-je, il fallait que j’arrête de me faire du mal à cause de lui, sinon j'allais devenir complètement folle !
Oui, j’ai eu une vie avant cet accident et je ferais tout pour la récupérer. Des larmes me brouillent la vue, mes pensées se chevauchent sans ordre d’arrivée. Je suis complètement perdue.
Je lui réponds par mimétisme, ou bien par politesse, mais leurs visages me sont totalement inconnus. Ils auraient très bien pus ne pas être ma famille, d’ailleurs, c’est un peu comme ça que je le ressens.
J'avais dû recommencer ma vie à zéro, sans les seules personnes qui comptaient vraiment à mes yeux. L'alcool avait pris ma vie en même temps que celle de mes parents !
Nouvelle ville, nouveau lycée, nouveaux professeurs ... En un mot, une nouvelle vie dont je n'étais pas sûre d'avoir envie.
…À tout ce monde qui ne veut plus croire…
…N’oubliez jamais cette lueur d’espoir…
…car la persévérance mène à la victoire…
Le mal se cache souvent là où on ne l’attends pas.
Je ne comprendrais jamais pourquoi lorsque l’on aime quelqu’un le destin décide toujours de nous l’enlever.
– Len, il n’y a pas de bon ou de mauvais côté. Il n’y a que des individus avec des points de vue différents.
— Quoi ? Non !
Mon cœur se fracasse contre ma cage thoracique. Ses pulsations rapides réveillent encore plus ma souffrance. Je veux toucher mais il me retient. Il savait que j’allais réagir comme ça.
— Non !
Julien pousse ma tête contre son torse et me caresse les cheveux. Je hurle toute ma haine devant ses yeux si compatissants. Je crie jusqu’à ne plus avoir de voix et il a toujours ce geste affectueux. Ses va et vient contre mon cuir chevelu commencent peu à peu à me détendre. Et je finis certainement par m’endormir dans ses bras.
Je jetai un œil dans le salon où, affalées dans le luxueux canapé, mes cousines étaient totalement absorbées par une nouvelle série télévisée. Elles se retournèrent lorsqu’elles entendirent mes pas dans le hall d’entrée.
— Ou vas-tu ? me demanda Jamie.
Andy ne dit rien, elle savait probablement où je comptais me rendre et ce que je voulais y faire.
Les cheveux courts de ma cousine avaient un peu repoussé depuis que j’étais arrivée dans cette maison, laissant une frange un peu longue lui recouvrir les yeux. Andy ne prêta pas attention à notre échange silencieux et se replongea dans son film.
Jamie me dévisagea comme si elle s’attendait au pire. Du bout du canapé, elle me fit face en un millième de seconde. Véridique ! Elle s’était visiblement très bien entraînée, elle aussi ! Ses petits yeux turquoise me questionnaient.
— Tu ne vas pas retourner aux ruines, hein ?
Eh bien lui, il s’appelle Jason, ici toutes les filles rêvent d’être dans son lit et pas mal y sont passées d’ailleurs. Il est trop beau ! gloussa-t-elle.
Apparemment, ma nouvelle camarade avait un petit faible pour le plus âgé des trois.
C’est vrai qu’il n’était pas mal dans son genre mais celui qui attirait le plus mon attention était plutôt le dernier. Sa bouche, son regard, tout n’était que finesse et beauté dans une imperceptible magnificence.
— Le plus petit c’est Ménas, il est avec nous en cours. Il est plutôt marrant comme gars. La dernière fois, il a littéralement envoyé chier le prof d’histoire et s’est fait renvoyer du lycée pendant deux semaines ! En plus…
Je remarquai que le garçon à la mèche me regardait. Son regard dégageait quelque chose d’incompréhensible, il me dévisageait. J'esquivai son regard pour revenir à ce que me disait Jess.
— … et lui, c’est Aymerick, mais ici tout le monde l’appelle Rick.
… À toutes ces âmes perdues qui évoluent dans le noir …
… À ces rêves insensés, il y a toujours de l’espoir …
… Encore et toujours il suffit d’y croire …