Les mondes mettent longtemps à mourir, plus encore à disparaître tout à fait. Ils cohabitent plutôt, se superposent et traînent dans le temps. Ils se prolongent et s'éternisent, par la voix des témoins qui, de recits en conversations, de souvenirs en affabulations, passent le relais, dans un chant en canon qui se perd en échos interminables.