Citations de Lauren Kate (326)
Crains les larmes d'une jeune fille au cœur brisé.
On ne s'attend jamais à ce que les autres, en particulier vos amis, vous trahissent. Et le jour où ils le font, il est trop tard.
L'amour. Ce qui rend une vie digne d'être vécue. Ce qui est seul capable de nous transporter là où nous avons besoin d'aller.
Rien ne cause plus de mal à l'humanité que le silence.
Je ne pourrai jamais rien détester chez toi. Tu chantes délicieusement faux.
Je me fiche des surnoms que les gens donnent à ceux qui sont différents, tout ça parce qu'ils en ont peur.
Il était capable de la voir telle qu'elle était vraiment, sans s'arrêter à ses cheveux qui changeaient tout le temps de couleur, à son maquillage dont elle usait à présent comme d'une armure - et abusait - à son perpétuel froncement de sourcils qui rebutait presque tout le monde.
Il communiquait mieux par le biais de la nourriture que par celui des mots. Créer quelque chose de sublime dans sa cuisine était sa manière de lui témoigner son amour.
A quoi bon un agenda si on n'a pas de rancarts à y inscrire ?
Quel était l'intérêt de courir en cercle sans jamais arriver quelque part ?
Il n'y a rien de mal à être stoîque.
Suicide. Il y avait dans le mot plus de violence que dans la tentative elle -même.
Elle était l'amour de sa vie.
Il avait pour mission de la tuer.
- Je souffre, de même que tous ceux qui m'aiment, parce que tu es damné. Pour toujours. Par ma faute. Il grimaça comme si elle venait de le frapper.
- Tu veux rentrer chez toi, dit-il.
- Je veux partir, exigea-t-elle en donnant des coups de pied dans le sable. Je veux que tu me raccompagnes, quoi que tu aies fait pour m'impliquer dans tout cela. Je souhaite juste mener une vie normale, rompre avec des garçons normaux à cause d'un grille-pain et non pas à cause des secrets surnaturels de l'univers dont tu ne daignes même pas me parler.
- Attends, répondit Daniel, soudain blême et les épaules crispées.
Ses mains tremblaient. Même ses ailes avaient perdu de leur superbe. Luce eut envie de les toucher, comme si elle pensait qu'elles lui diraient si la douleur qu'elle lisait dans le regard de Daniel était réelle. Mais elle ne recula pas.
- On est en train de rompre, là? s'enquit Daniel à voix basse.
- Est-ce qu'on est vraiment ensemble ?
Il se leva et prit le visage de la jeune fille entre ses mains. Elle n'eut pas le temps de l'éviter et sentit toute chaleur quitter ses joues. Elle ferma les yeux et tenta de résister à la puissance magnétique de son contact, mais il était trop fort... Il effaça la colère de Luce, réduisant en lambeaux toute son identité. Qui était-elle, sans lui ? Pourquoi son attirance envers Daniel anéantissait-elle toujours ses réticences? Raison, instinct de survie : aucun sentiment n'était de taille à lutter. Cela faisait sans doute partie du châtiment de Daniel. Simple marionnette entre ses mains, elle était liée à lui à jamais. Elle savait qu'elle ne devait pas le désirer de tout son être, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Le regarder, sentir ses mains sur elle... Rien d'autre n'existait, alors. Pourquoi était-il aussi dur d'aimer Daniel ?
- C'est quoi, cette histoire de grille-pain? Tu veux un grille-pain? murmura-t-il à son oreille.
- Je ne sais pas ce que je veux...
- Moi si, lui assura-t-il en soutenant son regard. Je te veux.
- Je sais, mais...
- Rien ne pourra me dissuader, quoi qu’on te dise, quoi qu'il arrive.
- Mais je veux plus que du désir. J'ai besoin qu'on soit ensemble, vraiment ensemble.
- On le sera bientôt, c'est promis. Cette situation n'est que temporaire.
- Tu me l'as déjà dit...
- Au fond de ton coeur, tu sais que c'est la vérité.
Il posa les mains sur ses genoux et plongea dans son regard.
- Tu le savais quand je t'ai suivie au sommet du Corcovado, à Rio, parce que tu voulais voir la statue de près. Tu le savais quand je t'ai portée pendant trois longs kilomètres vers le Jourdain, aux environs de Jérusalem, parce que tu étais malade. Je t'avais bien dit de ne pas te gaver de dattes. Tu le savais quand tu étais mon infirmière, dans cet hôpital italien, pendant la Première Guerre mondiale. et avant cela, quand je me suis réfugié dans ta cave, pendant les purges du tsar, à Saint-Pétersbourg. Quand j'ai escaladé la tourelle de ton château, en Ecosse, pendant la Réforme, et quand je t'ai fait danser lors du bal célébrant le couronnement du roi, à Versailles. Tu étais la seule femme vêtu de noir. Il y avait cette colonie d'artistes, à Quintana Roo, et la marche de protestation du Cap. On a tous les deux passé la nuit en cellule. L'inauguration du Globe Theatre à Londres. On avait les meilleures places. Et quand mon bateau s'est échoué, à Tahiti, tu étais là, tout comme tu étais la lorsque j'étais en prison à Melbourne, et pickpocket à Nîmes. au XVIIIe siècle, et moine au Tibet. Tu apparais partout. tout le temps et, tôt ou tard, tu sens tout ce que je viens de te dire. Mais tu ne t'autorises pas à accepter ce que tu penses être la vérité.
Merci pour les pralines, pour les okras, merci d'avoir passé toute la journée ici, d'avoir pris Penn sous votre aile, sans vous poser de question, merci de m'aimer encore même si je vous fais peur
-Salut, balbutia-t-elle.
-Salut, répondit-il d'un ton plus posé. Désignant son maillot de bain, il ajouta : Tu as gagné?
Luce émit un petit rire triste et résigné.
-Pas vraiment, non, répondit-elle en secouant la tête
-Pourtant tu as toujours été,.. ajouta Daniel, les lèvres pincées.
-J'ai toujours été quoi?
-Enfin, tu m'as l'air d'une bonne nageuse, c'est tout, reprit-il faussement désinvolte.
Elle se rendit compte qu'ils se toisaient encore quand il sourit. une vague de chaleur la parcourut tout entière, au point qu'elle dut agripper le banc pour ne pas chanceler. Ses lèvres esquissèrent un sourire mais, soudain, Daniel leva une main.
Et lui fit un doigt d'honneur.
Je t’aime, Luce. Plus que tout. Je reviendrai te chercher dès que possible.
Elle glissa sa main dans celle de Brooks.
- Eureka !
Ander traversait la terrasse au moment où Eureka posait le pied sur l'échelle. La douleur dans ses yeux était insoutenable.
La pluie trempait son tee-shirt, plaquait ses cheveux blonds sur son front. Il était si beau ! Comme elle l'aimait !
- Attendez ! ordonna-t-elle aux sorcières.
Peggy poussa un hennissement de protestation.
- On n'a plus le temps ! lança Brooks à Esmé.
- Laissons-les juste se dire au revoir, rétorqua la jeune sorcière.
- Qu'est-ce que tu fais, Eureka ? hurla Ander.
Eureka grimpa à l'échelle.
- Je suis désolée ! lâcha-t-elle, le cœur battant. Je dois partir !
- On devait y aller ensemble !
- Si tu savais ce que je sais, tu ne voudrais plus venir avec moi. Tu serais même content de me voir partir. Très content.
- Eureka, je t'aime ! Rien d'autre n'a d'importance. Ne t'en va pas avec lui ! Ce n'est pas Brooks !
Brooks lâcha un rire amer.
- Elle a déjà choisi, figure-toi ! Essaie de t'y faire, mec !
- Eureka ! cria Ander de plus belle.
Il posa sur elle son regard turquoise - pour la dernière fois.
- Eureka ! chuchota Brooks à son oreille.
- Eureka ! intervint une des sorcières. Décide-toi ! Ne nous fais pas perdre plus de temps !
Eureka fixa Esmé, et acquiesça d'un hochement de tête.
- Allons-y !
Les milliers de petites ailes battirent à l'unisson, et Peggy s'éleva dans le ciel.
- Ander ! appela Eureka.
Il lui adressa un regard plein d'espoir.
- Prends soin des jumeaux, lança-t-elle. Et de Cat. Dis-leur... dis-leur que je les aime.
Il secoua la tête.
- Ne t'en va pas !
Moi aussi je t'aime !
Elle était incapable de prononcer ces paroles, et préféra les garder au fonde de son cœur tout comme elle emmènerait les siens par la pensée, où qu'elle aille.
- Au revoir, murmura-t-elle tandis que Peggy l'emportait au loin.