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4.58/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cagnes-sur-Mer , le 16/05/1967
Biographie :

Laurent Delépine est un informaticien et un romancier.

Dès l'adolescence, il a imaginé les bases du monde de l'Helaria. Mais c'est en participant à des jeux en ligne que celui ci s'est finalisé pour devenir un univers cohérent. Finalement, en 2017, il se lance en publiant son premier roman dans cet univers : "La Paysanne".

Aujourd'hui, il continue à travailler dans l'informatique tout en rédigeant ses livres pendant ses loisirs.

son site : https://helariapedia.wordpress.com/
Twitter : https://twitter.com/LaurentDelepine

Source : L'auteur
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Elle s’adressa à Festor.
— Si vous vous étiez présenté ainsi à ma mère, elle serait moins hostile.
— À l’impossible, nul n’est tenu. Festor est un authentique soldat. Jamais une parole de trop. Tout ce qu’il dit sort du manuel du parfait militaire. Il s’est même choisi une femme qui parle peu.
— Ça compense avec ceux qui parlent trop, riposta Festor.
— Et vous, vous n’êtes pas un authentique soldat ?
— Non madame, je fais semblant. Je suis d’ailleurs un assez bon imitateur, personne ne s’en est rendu compte.
— Et moi je crois que vous êtes la personne la plus dangereuse d’Helaria. Votre langue est une arme redoutable.
— Et pourtant, vous n’avez eu qu’un bref aperçu de ce que je peux faire avec.
Elle éclata de rire une seconde fois.
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Quand ils atteignirent le sommet du plateau, Deirane resta effarée. Elle ne s’attendait pas à une telle désolation. Elle avait vu l’état de la nature autour de son village. Elle avait parcouru une partie des plaines de Chabawck. Elle avait constaté le résultat des guerres que le monde avait menées aux feythas et les destructions de ces derniers. Même dans les pires lieux qu’elle avait visités, la vie persistait. De justesse parfois, mais elle était là. En Yrian oriental il n’y avait rien.

Les collines déviaient les vents qui charriaient les poussières venues des déserts empoisonnés vers cet endroit et protégeaient ainsi le cœur du royaume. Les intempéries ensuite, les faisaient tomber sur le sol. L’eau s’enfonçait, pas les poussières. Elles restaient à la surface, empoisonnant la terre. Les pluies de feu touchaient aussi le plateau occidental. Seulement là-bas, les rivières qui descendaient des montagnes étaient saines. Elles nettoyaient l’eau, rendaient la terre propre et apte à la végétation. L’est, lui, ne disposait que de ces pluies mortelles pour irriguer ses sols. Rien de vivant n’avait survécu. Rien. Pas même les insectes qui auraient dû décomposer les troncs, les buissons, les feuilles. On ne sentait même pas cette légère odeur de pourriture caractéristique d’un sol vivant. D’ailleurs, ce sol, lessivé depuis longtemps par la pluie, avait pris une couleur indéfinissable semblable à celle d’un fossile. Le plateau était couvert d’un cadavre de savane. Seule l’action dissolvante de l’eau pouvait en venir à bout. Une action qui prendrait des siècles à se dérouler.
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Par le passé, une épaisse forêt s’étendait en ce lieu, mais tout ce qui en restait était une multitude de troncs desséchés, morts. Une maigre végétation s’accrochait à la terre empoisonnée. Celle-ci était tout juste assez haute pour masquer les ossements des soldats morts en ce lieu. Moins d’un demi-siècle plus tôt, l’ultime bataille contre l’envahisseur Feytha y avait été livrée. Un million de stoltzt, plus qu’il n’y en avait dans le monde actuellement, et autant d’humains, d’edorians, de nains, de bawcks, s’étaient sacrifiés ici pour mettre fin à la plus grande tyrannie de l’histoire d’Uv-Polin.
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Nous partîmes le lendemain au lever du soleil. Je ne connaissais mes compagnes de voyage que de vue. Je savais juste qu’elles venaient d’un pays dont j’avais oublié le nom situé sur la côte nord du Shacand. J’aurais dû m’en souvenir pourtant, les nations qui acceptaient que leurs femmes deviennent des guerrières étaient rares. Ni la Diacara, ni l’Okarian et encore moins le Cairn n’admettaient l’égalité entre les hommes et les femmes. L’Helaria n’était qu’une exception, bien minuscule, dans ce monde résolument machiste.
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C’était un groupe de guerriers libres helarieal. Ces individus n’avaient de guerriers que le nom. Ils savaient se battre, mais leur rôle était équivalent à celui d’une force de police qui aurait eu mandat pour agir partout dans le monde. Beaucoup de seigneurs les auraient bien expulsés de leur domaine, y compris le prince de Boulden, mais ils n’en avaient pas les moyens. La Pentarchie était trop puissante. Aussi supportaient-ils la présence de ces indésirables.
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« – Et ce beau garçon est certainement ton fils. Et au vu de son âge, ça doit être l’aîné, Hester.

Le jeune homme fut interloqué.

– Comment me connaissez-vous ? demanda-t-il.

– Je t’ai mis au monde, répondit Saalyn.

Deirane leva un sourcil interrogateur qui n’échappa à aucun stoltz présent.

– D’accord, une sage- femme t’a accouché, mais ta mère reposait entre mes bras.

Le regard de Deirane devint plus prononcé, attirant quelques rires.

– Tu es dure Deirane. En fait, c’est Celtis, une jeune femme du personnel de l’ambassade qui soulageait ta mère, mais j’étais présente

-L’ambassade ? Mais quelle ambassade ?

– Tu es né dans l’ambassade d’Hélaria, à Sernos.(…)

(…)- En fait, Saalyn m’a beaucoup aidé pendant ta naissance. J’étais si occupée à la rassurer que cela a détourné mon attention de la douleur. Je crois même me souvenir qu’elle a tournée de l’œil.

Des rires sardoniques accueillirent la révélation. Ainsi la plus célèbre guerrière d’Hélaria, après les pentarques jumelles, avait quelques faiblesses.

– Vous perdez quand même beaucoup de sang vous autres humains, plaida Saalyn.
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J’avais souvent entendu l’expression « La terre se dérobait sous ses pieds ». Les aèdes l’utilisaient souvent. J’avais toujours considéré cela comme une exagération de leur part, un moyen de faire comprendre à quel point le héros a atteint les limites de sa peur. C’est pourtant exactement ce que je ressentis quand la nouvelle arriva.
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Le lézard était beaucoup plus puissant qu’un cheval normal. Il tirait la charrette avec facilité sur le chemin accidenté. Il n’y avait pas de rênes, le guide ne se servait que de mots. La communication se faisait au moyen d’un sabir créé à partir de plusieurs langues, certaines plus vieilles que l’Helaria.
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L’écurie, comme ils purent s’en rendre compte, était divisées en deux parties avec chacune leur accès : un côté pour les chevaux, un pour les lézards-dragons, évitant ainsi que les premiers servent d’en-cas aux seconds.
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— C’est ainsi que tu manifestes ton courage ? reprit le chef. Tu n’as même pas l’honneur de nous offrir un combat à la loyale.
— Quel honneur ? Il n’y a aucun honneur dans le combat. Ce n’est que le moyen appliqué par le plus fort pour faire respecter sa loi, au mépris de toute justice.
— Tu parles bien, serpent. Manies-tu aussi bien l’épée ?
— Je t’ai démontré ma valeur au combat à mains nues hier soir. Ferais-tu le pari que je serai moins bon avec une épée ?
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