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Critiques de Laurent Pinori (17)
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L'homme glaïeul

Je m'attendais à trouver beaucoup de fantastique autour de cette "mutation". J'ai trouvé que ce sujet était quelque part un sujet annexe sans être négligé pour autant. Et pour de bonnes raisons !



Le sujet principal est Pedro.

Et c'est un roman comme je les aime. Ce n'est pas un instantané bref et fugace d'une vie hors du commun. C'est au contraire l'itinéraire de vie d'un enfant qui se confronte aux secrets de sa naissance, aux autres enfants plus ordinaires, à un monde adulte. Pedro a sans qu'il le sache un fil de vie. Il est son propre guide. Il a sa propre noblesse. C'est davantage son caractère que sa biologie qui guide ses pas. Un personnage intéressant complexe et que le roman laisse s'épanouir.



Les personnages secondaires ne le sont pas vraiment. Peu nombreux, ils sont à la fois bien décrits et présents tout en gardant une appréciable zone d'ombre. L'auteur a clairement un regard attendri pour ses personnages. Chacun a ses forces et ses faiblesses qui ne sont pas jugées. Des personnages tout simplement humains.



L'intrigue est très prenante. Parfois l'auteur révèle le destin futur de ses personnages. Sur le coup, je trouvais que le procédé gâchait le suspens. Mais quelques lignes plus loin, l'histoire m'emmenait à ma plus grande surprise vers des rivages tout à fait inattendus, des rencontres étonnantes.



Le roman se passe en Amérique du Sud. Tout le roman baigne dans une très agréable ambiance faite de soleil, d'humidité, d'humus, de plantes,de chaleur.



Le style est limpide, agréable et à la fois suffisamment soutenu.



En conclusion un livre fantastique dans tous les sens du terme.
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L'origine du monde

Merci aux Editions Numeriklivres et à Babelio pour m'avoir permis d'accéder à cet ouvrage. Mais, hélas, j'arrête là les remerciements. Je m'arrête assez tôt dans la lecture, mais franchement, j'ai déjà fait un effort d'arriver jusque là. Et je me trouve méritant !



C'est pénible, inintéressant au possible, verbeux, on a l'impression que l'auteur s'écoute écrire... Bon c'est peut-être (certainement ?) de ma faute et de mes goûts littéraires, mais là, je n'y arrive vraiment pas, donc je préfère carrément arrêter les frais. Je précise que j'ai tout de même jeté un oeil à l'autre critique, mais ça ne m'a pas encouragé à persévérer au delà du raisonnable. La lecture, pour moi, doit rester un plaisir.



Un extrait, pour illustrer, que je n'ose mettre dans les citations : "je pense donc j'essuie" murmura-t-il comme en écho aux pensées de Gilbert. Je laisse aux éventuels courageux découvrir le contexte, mais ce n'est vraiment pas drôle.
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Sirènes éteintes, tome 1 : Mistral sanglant

Changement radical de thême par rapport à ses romans précedents mais toujours dans un style de qualité,l'auteur

nous emmène dans une intrigue policière qui de rebondissement en rebondissement nous tient en haleine

jusqu'à la dernière page en cherchant qui est le véritable

meurtrier.Nous attendons la suite avec impatiente.
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Sirènes éteintes, tome 1 : Mistral sanglant

On est bien loin d'Option Léthé, le premier titre publié par l'auteur qui après avoir exploré plusieurs univers inspirés par des thèmes de réflexion qui lui sont chers, aborde celui du polar et en l’occurrence celui du polar ''Marseillais''.

Tous les ingrédients y sont réunis, des personnages bien campés, une intrigue prenante, de l'action, du suspense, des rebondissements avec en toile de fond une vision lucide et sans fard de Marseille, le tout servi par une écriture de qualité.

On sent l'esprit de certains aînés comme Jean Claude IZZO ou Philippe CARRESE dans ce mistral sanglant certes, mais sûrement gagnant.

On attend la suite avec impatience.
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L'homme glaïeul

J'ai lu « L'homme-glaïeul » de Laurent Pinori (Collection du Fou)



… Pedro est né avec une étrange anomalie physique. Pour le médecin de famille, cette malformation reste un mystère…



Dans son roman, Laurent Pinori raconte la vie atypique du jeune héros victime d'une « bizarrerie » génétique qui le transforme en un être hybride, à mi-chemin entre l'homme et le végétal.



L'auteur retranscrit le sentiment de différence éprouvé par son personnage qui ne se sent pas complètement accepté. Ce glaïeul qui pousse sur lui, fait peur et ramène constamment Pedro à ses limites. Le regard qu'on portera sur lui lorsque sa difformité sera connue, le fera souffrir et influera sur sa destinée. Choisira-t-il de vivre ou de subir ?



Au fil des chapitres, le récit se structure par l'implication d'autres personnages décrits avec leur histoire et leurs failles, et se déroule comme une fable fantastique moderne.



Outre le secret, l'aspect anthropologique de la fiction et la reconnaissance de l'autre dans son altérité et sa singularité, Laurent Pinori instille d'autres thèmes dans son roman qui le rendent très actuel.



Un conte fantastique addictif, un style maîtrisé et une fin inattendue.



Je remercie Simplement Pro et Laurent Pinori (Collection du Fou) pour la lecture de ce roman.




Lien : http://irisyne.wordpress.com
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Sirènes éteintes, tome 1 : Mistral sanglant

Un polar qui se lit facilement. L'action se situe à Marseille et on a l'impression d'y être. La fin imprévisible nous rend impatient de connaître la suite !
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Sirènes éteintes, tome 1 : Mistral sanglant

Le commentaire de Martine :

L’enquêtrice Kernel va se retrouver avec une nouvelle recrue Justine Chauvet et un vieux policier El Khordi pour l’aider à travailler sur le dossier d’un corps trouvé dans une calanque, un corps mutilé, sauvagement assassiné. Ils vont avoir une identité une gérante d’une agence d’intérim et escorte pour un client nommé Flippi. Un homme qui est très en vue, la possibilité de gagner les prochaines élections municipales, cet homme deviendra le premier suspect. Est-ce que Flippi aurait assassiné Christine ? Il faut dire que nous sommes dans une partie de la ville où se retrouvent des trafiquants, je tiens à souligner que les trafiquants habitent et règnent dans les recoins pauvres, mais vont aussi faire le business chez les riches dans les quartiers mieux nantis.

Nous sommes au cœur d’une enquête qui va présenter plein de rebondissements, pleins de surprises qui vont mettre de l’eau du moulin pour les enquêteurs qui viendra quelques fois compliquer leur quête. C’est un roman addictif, qui se lit d’une seule traite, captivant. Nous sommes vite embarqués dans le train à la recherche du véritable auteur de l’assassinat, mais l’eau n’est pas toujours claire, car le mistral vient la brouiller.

La plume de Laurent Pinori dégage une maturité, il mène le suspense et l’intrigue d’une main de maître. Pour ma part, c’est le premier Laurent Pinori que je lis, mais pas le dernier. Les personnages sont attachants, intéressants et intrigants. Il nous entraîne dans une quête de la vérité qui sera ardue, mais comme le lieutenant Kernel la dirige, on risque de voir les indices parlés. Je vous conseille ce bon roman policier qui garde les yeux du lecteur rivé aux pages et à la recherche de la vérité et de la justice.


Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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L'homme glaïeul

Le commentaire de Martine :

Quel départ pour un roman quand un enfant naît avec sur son pénis, un glaïeul. Nous sommes donc tombés dans l’inattendu, c’est assez surprenant comme introduction. L'homme-glaïeul est une histoire particulière et originale, dans un contexte très captivant. On est en plein thème de la mutation, Pedro que nous allons suivre à différents moments de sa vie et plusieurs personnages vont venir graviter autour de lui. On ne décrit pas chaque instant important, on pense que les autres vont guider Pedro à affronter ses secrets, mais l’enfant dès sa naissance ne va pas laisser cette malformation mener sa vie, mais bien puiser au fond de lui la force de vivre et de suivre sa destinée.

On est au centre d’un récit qui met en lumière des personnages avec leurs faiblesses et leurs forces et que tous, ont le droit d’être accepté et aimé. Les personnages sont complexes, tout en étant attachants et marquants. Tous représentent bien l’humain avec sa part d’ombre et de lumière.

La plume de Laurent Pinori est très envoûtante et chaleureuse, je sais que l’histoire débute en Amérique du Sud, mais cela ne donne pas, justice à la sensibilité et l’humanisme de cet auteur. La qualité de la plume, l’intensité de l’intrigue et le suspense bien équilibré m’ont permis de passer un beau moment de lecture tout près d’un coup de cœur. Je vous invite à lire ce roman qui mélange le mystère et le fantastique.
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Nuit canine

Un recueil de nouvelles qu'on dévore, à l'écriture épurée, tranchante qui nous emporte dans ses histoires prenantes.

"Les bunkers verticaux", "Réveillon sanglant", "Reset" et "Lettre au juge" sont des petits bijoux, savoureux et emplis de vie, avec une préférence personnelle pour "Reset" qui dresse un univers étrange, envoutant mêlant une ambiance entre Fight Club et Machete et une histoire corrosive et railleuse. On a envi de lire la suite de l'histoire !
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L'origine du monde

L'origine du monde est un roman à l'écriture nerveuse, racée, bien rythmé. On rentre facilement dans son univers incisif, pince sans rire, savoureux.

Soutenant le récit, de multiples thèmes de réflexion peuplent la fiction : la solitude de l'homme moderne, rongé par la pulsion de vie d'eros mais ne parvenant jamais vraiment à la satisfaire, l'ébullition de la jeunesse, l'absurdité du monde du travail...

Si vous ne jurez que par Spirou ou Marc Lévy, vous n'allez peut être pas accrocher avec ce livre à l'écriture moderne, qui n'est en rien lisse ou aseptisé.

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Sirènes éteintes, tome 1 : Mistral sanglant

Je reste mitigé après la lecture, peut-être parce que je l’ai lu pendant des vacances, peut-être pas trop concentré mais j’ai trouvé l’écriture un peu confuse et brouillonne… Je me demande même si je vais lire les 2 autres de la série, ne voyant pas trop comment ça peut continuer… Bref ce n’est pas mon conseil de l’année
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Sirènes éteintes, tome 2 : Le tueur de l'étoile

Si on retrouve avec un certain plaisir les protagonistes de 'Mistral Sanglant', son côté mordant et son ambiance marseillaise si particulière, force est de constater que ce roman est sacrément différent du premier. L'intrigue est construite d'une toute autre manière, et se recentre sur l'équipe de policiers chargés de l'enquête, qui sont cette fois impliqués à titre plus personnel, contrairement à 'Mistral Sanglant' qui faisait la part belle à des personnages secondaires déjantés.



Le regret, c'est que Laurent Pinori a poussé ses héros un cran supplémentaire vers la décrépitude. Kernel est plus dépressif et désincarné que jamais, Justine devient complètement folle et fait des choix illogiques et incompréhensibles, El Khordi se révèle être un pervers à tendance pédophile... Brosser un portrait réaliste de personnages rugueux qui ne sont pas de purs héros, c'est une chose; leur ôter quasiment tout ce qui les rendait attachants aux yeux du lecteur, c'en est une autre.



On suit donc avec intérêt une enquête qui progresse rapidement, aidée par une narration bien rythmée. Mais vu que les personnages sont tous devenus antipathiques, il est difficile de s'investir émotionnellement, et le roman s'il se lit d'une traite, s'oublie tout aussi vite.
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Sirènes éteintes, tome 1 : Mistral sanglant

Découvert un peu par hasard, 'Mistral Sanglant' est un petit roman policier avec une intrigue assez linéaire et peu originale, qui multiplie les personnages mais pas les péripéties. Cela peut donner un aspect faussement complexe, mais il y a au final assez peu d'interactions entre tous ces personnages (à ce niveau, on est à mille lieues de 'Surtensions' d'Olivier Norek, qui était parvenu à faire coexister et s'entrecroiser tous ces destins).



La particularité de ce roman, ce sont ses personnages. Du flic divorcé semi-amnésique et solitaire, à son patron pervers paresseux, son collègue obsédé par la taille de son sexe, son autre collègue plus âgé "qui pue le vieux", les bras cassés de l'agence d'intérim qui fument de grandes théories sur la vie, le travail, les relations, etc. Tous les personnages, ou presque, sont des ratés. Et le roman s'attarde longtemps sur eux - leur vie quotidienne, leur enfance, leurs idées, leur ressenti.



D'un côté, c'est dommage car l'intrigue en elle-même s'en trouve sous-développée. Mais d'un autre côté, ce qui est assez fort, c'est que ces personnages sont tellement à l'ouest, que le lecteur prend un certain plaisir à découvrir leurs élucubrations, qui prennent presque parfois le pas sur l'enquête et donnent envie de poursuivre la lecture.



J'ai ouvert ce livre en pensant découvrir une enquête. J'ai tourné les pages fasciné par cette "étude" de caractères bizarroïdes. Et j'ai terminé l'enquête en me disant "tout ça pour ça"... mais c'était tout de même une lecture sympa.
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L'homme glaïeul

✅ L’homme-glaïeul de Laurent Ponori !



Merci beaucoup aux éditions du 38 pour l’envoi de cet ouvrage de science-fiction ! Un récit tantôt drôle, tantôt émouvant mais toujours surprenant !



Pedro est né avec un glaïeul sur le pubis… jusqu’à 13 ans il vivra heureux sans ce soucier de sa différence. Malheureusement il en prendra conscience à l’adolescent lorsque son secret sera dévoilé et qu’il sera le sujet des railleries de ses camarades puis évité par tout son voisinage. Son destin sera cependant extraordinaire bien que toujours dans l’anonymat. Grand mathématicien il saura également trouver la raison de son étrangeté : stigmate d’un crime ayant eu lieu avant sa naissance. Enlevé par les services secrets, Pedro sera l’objet de recherche ayant donné naissance à la transhumanité grâce à l’association humanité et végétation.



👍 J’ai beaucoup aimé ce livre de SF qui bascule dans l’anticipation ! C’est bien écrit, on s’attache aux personnages, à Pedro qui malgré son isolement porte en lui les conflits permanents des êtres ; Montoyas qui se battra toute sa vie pour essayer de lui venir en aide ; Naya qui protégera toute sa vie son fils du lourd secret qu’elle gardera comme autant de honte masquée.



Je recommande donc de découvrir Laurent Pinori qui n’hésite pas à se poser en défenseur d’un mode de vie plus respectueux de la nature qui, comme il le laisse entendre, est la seule alternative possible au futur de l’humanité.




Lien : https://www.instagram.com/p/..
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L'homme glaïeul

Avec ce roman, je découvre un nouvel auteur, Laurent Pinori. Connaissant bien la qualité des parutions des éditions du 38, je savais que ce roman allait m’intéresser. Cette maison d’édition est une valeur sûre pour moi. Et même si je ne lis plus beaucoup de fantaisie, j’ai été captivée par le résumé et le sujet proposé et j'avais très envie de savoir ce que l'auteur avait pu faire avec.



Nina est mère célibataire et enceinte de son premier enfant. L'accouchement se passe bien, elle met au monde un petit garçon, Pedro. Le docteur qui l'a accouchée va vite se rendre compte d'une anomalie sur le bébé, il a sur le pubis, à côté de son sexe, un glaïeul qui pousse. Et le docteur aura beau l'enlever, il repoussera à chaque fois toujours plus fort. C’est la stupéfaction pour la mère de Pedro et pour le médecin. Bien sûr, personne n’en parle. Le docteur Montoyas va se rendre chez d’imminents confrères pour essayer de trouver les raisons et surtout comment soigner et enlever cette plante. Malheureusement, il ne trouve aucune réponse et Pedro va devoir vivre avec sa difformité. On va le suivre jusqu’à sa vie adulte, son enfance sera compliquée comme on peut se douter, surtout lorsque les autres enfants découvriront son secret. Sa vie adulte se passera mieux, mais les révélations vont arriver et Pedro n'est pas au bout de ses surprises.



J'ai bien aimé suivre ce garçon, on a très vite envie de le prendre sous son aile et de le réconforter. Ce qui lui arrive n'est pas commun et il vit des moments difficiles pour s'accepter, il ne veut plus aller à l’école et on le comprend. Il trouvera du réconfort auprès de certains adultes. Je pensais que ce serait à l’âge adulte qu'il souffrirait le plus, mais en fait, il a su trouver des relations qui ne le descendent pas et sont compréhensives. Il va plutôt baigner dans une ambiance totalement différente. Pedro n'est pas le seul personnage intéressant du roman, il y a aussi sa mère, le docteur Montoyas, et ses amis adultes.



Comme je le disais plus haut, je ne lis plus beaucoup de fantaisie. Ce que j'ai apprécié ici, c’est que le côté fantaisie ne prend pas beaucoup de place. Bien sûr, ce qui arrive à Pedro est complètement irréel, mais l'auteur a eu une façon de l’amener qui a rendu très réaliste cet événement. En lisant, j’étais persuadée que cela pouvait arriver. J'aime beaucoup quand le fantastique se mêle si bien à la réalité qu'on n'arrive plus à le distinguer. Et ce végétal qui reprend la main sur l'humain, c’est quand même un sujet totalement d’actualité, c’est une très belle métaphore. Cette histoire véhiculée ainsi de beaux messages sur l’acceptation de soi, des autres et de leurs différences. Ce glaïeul qui se promène sur le corps de ce jeune garçon peut tout à fait représenter une anomalie, les sentiments sont très bien retranscrits, le regard des autres, son propre regard à soi sur son propre corps. Tout le monde a connu ça, plus ou moins.



L’attachement aux personnages se fait malgré le choix narratif de l’auteur a la troisième personne du singulier. Ce n'est pas mon style de narration préférée, j’aurais parfois aimé savoir ce que ressent Pedro au fond de lui, connaitre un peu plus son ressenti. Mais malgré tout, ça ne m'a pas empêchée de tout bien ressentir, l'auteur décrit bien les sentiments. Les décors et les lieux aussi sont bien dépeints. Le nom des villes est fictif, à part New-York bien sur. Le pays n'est pas nommé, mais d’après les descriptions et les coutumes de vie, tout laisse à penser que l'on se trouve en Amérique du Sud.



La lecture s'est faite rapidement. Le livre est partagé en trois parties, correspondant aux lieux de vie différents de Pedro. Je me suis souvent demandé comment serait la fin, je ne me l'imaginais pas ainsi, et je la trouve réussie. Les chapitres ne sont pas très longs, donnant du rythme à la lecture. Et j'avais tellement envie de savoir ce qui allait se passer, savoir si Pedro allait se débarrasser ou non de son glaïeul et surtout comment, que du coup, un certain petit suspense est mis en place et donne de l'addiction à la lecture. Le style très fluide donne une lecture agréable.



J'ai passé un bon moment de lecture, qui est passé assez vite. Je suis très contente d'avoir fait la découverte de cet auteur. Et en lisant sa biographie, j'ai vu qu'il avait écrit d'autres romans que j'aimerais beaucoup lire. Je note donc cet auteur à suivre.

Je ne peux que vous conseiller cette lecture si vous aimez la fantaisie mais pas que, une histoire humaine avec de belles valeurs.


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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L'homme glaïeul

Amatrice de science-fiction et de fantastique, je ne pouvais qu’être attirée par cette accroche. Autant que par le titre et l’image de couverture. Que pouvait donc raconter l’auteur ? L’histoire de Pedro, oui bien sûr, mais comment cela allait-il tourner ? Ma curiosité étant piquée, j’ai commencé ma lecture, sans pouvoir lâcher ce livre avant la fin. 156 pages de lecture qui sont passées à une vitesse grand V.

L’histoire se passe dans un petit village. Le lieu n’est pas vraiment précisé, mais le pays semblerait se situer en Amérique du Sud. Naya est une jeune femme orpheline, élevée par les Sœurs et qui maintenant habite sa propre maison. Elle est célibataire et jouit d’une bonne réputation. Jusqu’à ce qu’elle mette au monde un enfant, suite à une rencontre d’un soir. Mais le souci vient surtout du fait que cet enfant, Pedro, nait avec un glaïeul sur le pubis, fleur qui se développe sans problème, sans atteindre la santé de l’enfant. Naya pense qu’elle est punie pour avoir « fauté » et le docteur Montoyas, qui l’a accouchée, cherche en vain une réponse. Pourquoi, comment ?

Le lecteur va suivre la vie de Pedro qui est le principal personnage du roman. Il va devoir grandir avec cette « difformité ».Que va-t-il devenir, est-ce que cette fleur signifie quelque chose ? Pourra-t-il s’en débarrasser et avoir une vie « normale » ? Arrivera-t-il à s’accepter et à se faire des amis ?

Les personnages secondaires sont peu nombreux, comme Naya ou le docteur Montoyas, mais ils ont tous leur importance dans ce récit. Ils sont aussi bien décrits que Pedro et chacun a un rôle à jouer. L’auteur a su rendre vivants ses personnages, secondaires ou non.

De même qu’il a su rendre nous faire ressentir une atmosphère particulière. Et même si on ne peut pas dire qu’il y a de l’action dans le roman, on se surprend à avoir envie de tourner les pages pour savoir ce que va devenir Pedro et comment il va s’en sortir.

Un tout petit bémol : j’aurais aimé que la fin soit un peu « étoffée » mais cela ne m’a pas empêchée d’apprécier cette histoire.

C’est donc un roman fantastique, par son idée maîtresse, mais c’est aussi une sorte de conte, de fable sur la différence, l’acceptation de soi et du regard des autres, des sentiments qu’on peut avoir lorsqu’on n’est pas « dans la norme ». Ainsi que, comme il est dit sur la 4ème de couverture «originale réflexion sur l'évolution de l'espèce humaine »

En bref un moment de lecture fort agréable avec ce livre empreint d’humanisme et de sensibilité.

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L'origine du monde

Gilbert a une vie terne et morose. Il rencontre Valcourt, un metteur en scène amoral qui a fait fortune dans le film pornographique. Les deux hommes s'accoquinent et Valcourt demande à l'insignifiant futur écrivain d'écrire le scénario d'un film intitulé "L'origine du monde".

Gilbert s'installe dans le luxueux appartement du metteur en scène. Sa tâche va consister à donner des cours de maths à Céline sa fille, sortir le chien et accessoirement réfléchir à l'écriture du scénario. Valcourt, quant à lui, s'évanouit dans le lointain. Et puis c'est tout... errance et vacuité.... C'est l'ennui total

Je n'ai évidemment pas apprécié cette histoire que je n'aurai aucun mal à oublier.
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