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Critiques de Leiji Matsumoto (108)
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 1

Leiji Matsumoto est un individu rêveur et idéaliste, bref sensible, qui semble avoir longtemps avoir été hanté par une question pour lui existentielle : pourquoi son père qu'il a toujours admiré n'a jamais levé le petit doigt contre le totalitarisme du Japon de l'Ere Showa ?...

Il a décidé de le transformer en Harlock, matricule SN-00999, militaire romantique, et de se transformer lui-même en Toshiro, matricule SN-00998, ingénieur idéaliste, ce qui nous offre des équivalents japonais de l'Eternel Champion et de l'Eternel compagnon du multivers de l'anglais Michael Moorcock. Ensemble, ils lutteront à travers le cosmos tout entier pour la liberté, l'égalité et la fraternité, en reniant les idéologies délétères des puissants et en défendant tous ceux qui cultivent l'espoir d'un monde meilleur. Ainsi est née la saga "Harlock"/"Albator", un opéra spatial intemporel qui emprunte ses leitmotive à Beethoven, à Verdi, à Bizet, mais surtout à Wagner…





Cette nouvelle série intitulée "Capitaine Albator, Dimension Voyage" est une reprise moderne de la saga à l'origine du leijiverse…

Nous entrons dans l'univers par les investigations d'une jeune et belle journaliste, avant qu'elle ne dévoile sa véritable identité et sa véritable mission lors de sa rencontre avec un lonesome corsaire sirotant un red bourbon d'Andromède… ^^

Puis nous suivons par les yeux du jeune Tadashi les assassinats des professeurs Kusco et Daiba par une agente des Sylvidres… Il a beau remuer ciel et terre pour que le gouvernement fasse quelque chose contre la menace extraterrestre, ce dernier corrompu jusqu'à la moelle ne fait absolument rien d'autre que de le prendre de haut (on vous a reconnu messieurs [insérer ici les noms des président et premier ministre du moment car de toute façon ils sortent absolument tous du moule « tout pour ma gueule, et après moi le déluge ! »]). Au final, s'il veut respecter les serments qu'il a prononcés, le jeune rebelle n'a plus que deux échappatoires :

- suivre la voie légale et intégrer le Bataillon Gaïa et travailler sous les ordres du vice-commandant Kirita…

- suivre la voie illégale et intégrer l'équipage pirate de l'Arcadia sous les ordres du capitaine rebelle Albator…

Beaucoup de foreshadowing avec les prophéties sylvidres (sur fond d'ambiance à "Les Envahisseurs" ^^), les légendaires pistolets cosmo dragoon, les non moins légendaires vaisseaux et capitaines de vaisseaux du Bataillon Gaïa, la voix off d'Emeraldas qui nous annonce que le jeune Tadashi Daiba est destinée à devenir lui aussi un porte-drapeau du combat pour la liberté, l'égalité et la fraternité en prenant les commandes du Deathshadow II, le plus puissant vaisseau de combat du leijiverse…



Force est de constater que les messages révolutionnaires de Leiji Matsumoto ont quand même pris un coup de vieux, car ils sont très ancrés années 1960/1970 et depuis le temps le TINA a causé des dommages incommensurables à une humanité qui lui a répliqué la maxime NO FUTURE… (Rien qu'en ce moment au moins une demi-douzaine de séries manga d'excellente facture sont largement plus anti-système que l'anti-système Albabor…)

Force est de constater que les graphismes modernes de Kouti Shimaboshi donnent un coup de jeune à la saga, même si on sent qu'on lorgne sur les améliorations apportées par presque 40 ans d'adaptation animées (remember "Interstella 5555") ! Est-ce que la nouvelle génération qui travaille en niveaux de gris est compatible avec le formidable travail sur les noirs de Leiji Matsumoto ? Telle est la question que les fans vont devoirs se poser et à laquelle les auteurs vont devoir répondre d'une manière ou d'une autre…

La saga d'origine est toujours restée inachevée, puisqu'elle s'arrêtait la veille de la bataille finale du capitaine Albator contre le peuple extraterrestre des Sylvidres… Est-ce que cette reprise va apporter un terme à la saga ? Je laisse les connaisseurs de repérer les petits cailloux blanc semés par les auteurs qui permettent de répondre à cette question… blink





Mais bon, on ne va chipoter ça fait plaisir de retrouver le leijiverse servi par de bons graphismes : le bon kif est au rendez-vous ! (Sinon, plus que jamais je trouve que la dernière série du super Alex Alice est la version steampunk du leijiverse…)
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 9

Dans ce tome 9 on assiste à la réunion de la Team Albator et de la Team Tadashi Daiba, mais on continue de voir les héros faire des allers-retours entre la Terre et l’Espace pour les envoyer là ou les auteurs veulent les voir sévir, et on continue de faire débouler de nulle part des feats issus du leijiverse qui lance des grandes tirades avant de s’en aller sans avoir fait quoi que se soit… C’est un peu un pénible quand même !



Alors pour des raisons qui ne sont aucunement explicitées la police se lance dans un grande purge sans en référer au président autoproclamé qui se croit visé et qui s’enfuit se bunkeriser. Toujours pour des raisons qui ne sont aucunement explicitées la police décide de bombarder l’Institut de recherche scientifique Daiba. Et pour ne rien gâcher Kurita de la Flotte Gaïa pour des raisons que raison ignore décide de ne pas intervenir dans ce qui ressemble fortement à coup d’État parce qu’il préfère empêcher la Team Albator de revenir sur Terre sauver la Team Tadashi Daiba, mais il oublie que l’Arcadia compte dans ses membres Miimé la derrière détentrice des secrets de la matière noire !

Toujours est-il que tout le monde se retrouve ensuite sur la planète Heavy Melder, et sur la tombe de Tochirô nous assistons à d’émouvantes retrouvailles entre Mayu (la fille), Emeraldas, (la mère) et Albator (père adoptif ou tuteur légal ?). On assiste aussi à la rencontre entre Albator et le dénommé Wallias de la Flotte Gaia dont ne sait ce qu’il veut vraiment, puis à la énième rencontre dans le leijiverse entre Albator et Sylvidra dont on ne sait ce qu’elle veut vraiment (bien qu’on est passé du temps sur ses états d’âmes et ceux de ses lieutenantes).



Cela me peine d’être aussi négatif. Malgré mes connaissance sur le leijiverse je suis régulièrement paumé dans ce revival. Mais on jongle tellement bien avec les archétypes jungiens que l’éternel recommencement moorcockien marche bien : il se passe un truc avec Shizuka Namino qui en pleine crise d’identité et de loyauté décide de rejoindre l’équipage de l’Arcadia, et avec les fils de Zoll le Tokargien qui en apprenant que leur père était un héros et non un collabo décident eux-aussi de rejoindre l’équipage de l’Arcadia. Prolétaires de toutes les galaxies, unissez-vous contre cette saloperie de ploutocratie aujourd’hui incarnée et défendue en France par la l’infâme Macronie !



Cela me fait aussi de la peine de voir le frenchy Jérôme Alquié mieux maîtriser les codes du leijiverse que son fondateur Leiji Matsumoto lui-même. Mais qu’importe le souffle est toujours là, donc dégustons un Bourbon Rouge d’Andromède en attendant de voir s’entre-tuer le dernier politicien et le dernier banquier...
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 3

Ce tome 3 est à la fois d'exposition et de transition :

Albator plonge vers la pyramide sylvidre pour rebrousser chemin dès son contenu découvert, Albator esquive la la confrontation avec Kurita du Bataillon Gaïa, Mime déprime parce qu'Albator est devenu trop sombre, le gouvernement terrien fait n'importe quoi mais ça on le sait déjà, le dénommé Zéro déboule d'on ne sait où pour déclarer que Toshirô n'est pas mort et qu'il va tout faire pour protéger sa fille, fille qu'on nous montre en train de jouer de l'ocarina pour les orphelins terriens, Daiba quitte l'Arcadia on ne sait pas trop pourquoi, et les Sylvidres déclarent la guerre à Albator à moins qu'Albator ne déclare la guerre aux Sylvidres…

Toujours aussi séduit par la modernisation des graphismes à la "Interstella 5555", mais on touche ici aux limites du Leijiverse qui en privilégiant les allégories aux récits a toujours été un gros bordel en bonnes et dues formes ! (et je ne parle même pas des personnages féminins qui ont la même apparence et parfois le même nom, qui renforce l'impression de bordel sans nom…)

J'ai beaucoup rit quand Albator déclare que Daiba doit devenir un vrai homme, et que la page d'après Kei Yuki apparaît en mini bikini pour proposer au jeune homme ses services… mdr
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 10

MANGA SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Un tome final très décevant, mais comment faire mieux que Leiji Matsumoto qui pour des raisons que la raison ignore avait pris dans son oeuvre fondatrice la décision de ne pas conclure sa saga culte. Pour terminer ce sprint final deus ex machina à gogo certes, mais reste que dans la boucle du temps il y a encore matière à un chouette éternel recommencement (les vrais savent)...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 5

Dans ce tome 5, nous suivons en parallèle Daiba toujours en cavale qui en plein survival horrifique enquête sur les Sylivdres dans la jungle du Yucatan avant d'être secouru par Maya et Zéro, et la team Albator qui enquête sur les Sylvidres dans les ruines de Vénus avant un tête à tête musclé entre notre antihéros romantique et leur inhumaine impératrice dans la plus belle tradition du cape et épée (enfin plutôt du Sword & Laser, parce que les personnages féminins de Leiji Matsumoto ont toute passé le cap du women's lib ^^)...

Daiba et Albator veulent comprendre l'ennemi de l'humanité : d'où viennent-elles ? qui/que sont-elles ? que veulent-elles ? Un peu de métaphysique dans l'opposition entre les deux peuples : des végétales collectivistes qui se ont répandues dans toute le galaxie et dont la civilisation s'est étendue sur des dizaines voire des centaines de millions d'années, opposées à des animaux individualistes qui se répandent dans toute la galaxie et dont civilisation s'étend sur quelques milliers d'années seulement... L'humanité n'est-telle qu'une mauvaise herbe ayant germé à partir d'une graine déviante de la civilisation sylvidre ?

Encore plein de foreshadowing : Arcadia, Death Shadow, Bataillon Gaïa, Cosmo Dragoon, le Chevalier Faust (qui ressemble à notre Belphégor national ^^), Empire des Machines, Empire des Illumidas, Tokarguiens (qui ressemblent qui jamais aux Sontariens de la série anglaise culte "Doctor Who")... Il y a toujours la chouette scène d'action et le cliffhanger qu'il faut pour ne pas s'ennuyer, mais j'ai l'impression d'être dans un éternel recommencent du tome exposition et que l'intrigue n'a pas encore réellement démarré malgré les dessins de toute beauté de Kouiji Shimaboshi...
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 2

Leiji Matsumoto est un individu rêveur et idéaliste, bref sensible, qui semble avoir longtemps avoir été hanté par une question pour lui existentielle : pourquoi son père qu'il a toujours admiré n'a jamais levé le petit doigt contre le totalitarisme du Japon de l'Ere Showa ???

Il a décidé de le transformer en Harlock, matricule SN-00999, militaire romantique, et de se transformer lui-même en Toshiro, matricule SN-00998, ingénieur idéaliste, ce qui nous offre des équivalents japonais de l'Eternel Champion et de l'Eternel compagnon du multivers de l'anglais Michael Moorcock. Ensemble, ils lutteront à travers le cosmos tout entier pour la liberté, l'égalité et la fraternité, en reniant les idéologies délétères des puissants et en défendant tous ceux qui cultivent l'espoir d'un monde meilleur. Ainsi est née la saga Harlock/Albator, un opéra spatial intemporel qui emprunte ses leitmotive à Beethoven, à Verdi, à Bizet, mais surtout à Wagner…





Chapitre 5 : « Notre jeunesse… »

Dans un trou perdu du cosmos, nous assistons à la rencontre de Toshiro, Harlock et Esmeralda… le Destin est en marche !!!

Chapitre 6 : « Héritier »

Retour au présent : nous passons d'un Harlock idéaliste et enthousiaste à un Harlock tourmenté à la recherche d'un héritier… et Daiba assiste à la première victoire des combattants de la liberté sur la dictature sylvidre !

Chapitre 7 : « Epave »

Envoyé en reconnaissance Daiba subit son baptême du feu, mieux il réussit son ordalie !

Chapitre 8 : « Devoir »

A l'instar des hashashins, des kamikazes ou des barbouzes de DAESH, les soldates de Sylvidra la reine des Sylvidres comptent bien se sacrifier pour la cause qu'elles jugent supérieurs à toute autre… le combat promet d'être dur, mais l'alter ego de Leiji Mastumoto remonte le moral de notre pauvre Daiba…

Chapire 9 : « La Terre, planète mère »

Après Harlock et Daiba, c'est désormais au tour du vice-commandant Isora Kirita de se lamenter de l'incurie de la classe dirigeante terrienne (refrain bien connu) avant d'apprendre le gouvernement fédéral intersidéral compte bien abandonner la Terre à son sort (refrain bien connu)… Mais le jour où les idéaux de l'officier loyaliste et du pirate rebelle entreront en résonance, ça chiera des bulles pour les ennemis de l'humanité !!!



Sabres gravitationnels, pistolets cosmo dragoon, Arcadia, Death Shadow, Sylvidres, Empire des Machines, Bataillon Gaïa… le Leijiverse est à la fête, et est ici servi par des graphismes de qualité de Kouiti Shimaboshi même si on pourrait regretter l'orientation bishonen voire shojo de l'ensemble… Nostalgie quand tu nous tiens : notation +1 ! blink
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 7

Passé le gros kif de voyager de nouveau dans le leijiverse avec les chouettes graphismes de Kouiti Shimaboshi, les tomes se suivent avec leurs qualités et les défauts de leurs qualité… Leiji Matsumoto mêle et entremêle ses leitmotiv en faisant croiser et recroiser ses personnages dans l’immensité de l’espace (et dans l’intégralité de ses séries qui sont interconnectées selon les principes de l’auteur jardinier) : les symboles sont plus importants que le faits, et c’est sans structure chronologique voire sans structure narrative qu’il fait de la science-fiction philosophique voire métaophysique…

Pour résumer machines, robots et intelligences artificielle et la population a été mise au chômage forcé, et la Terre gentrifié est partagée entre un top 1% de rois fainéants qui se sont accaparés toutes les richesses, un top 10% de collabos faisant office de larbins complices intéressés de tout ce merdier, et le reste de la population composée de laissés pour compte qui sont priés de le fermer ou d’émigrer… Certains veulent aller plus encore dans l’exploitation de l’humanité :

- d’un côté nous avons le Chevalier Faust, autrefois compagnon d’armes d’Albator et Toshiro passé du Côté Obscur (qui a dit Dark Vador ? ^^) et qui est aujourd’hui le PDG de le Société Galaxy Express et qui veut mettre les classes laborieuses au service de l’Empire des Machines… appelons-le « le Grand Capital »

- d’un autre côté nous avons la Reine Sylvidra qui mène son peuple vers le Système Solaire et qui veut réduire l’humanité en esclavage comme toutes les autres espaces animales que cette civilisation végétal a rencontré… appelons-la « la Bête Immonde »

Le sort de l’humanité repose donc sur une poignée de résistant, et les chapitres donnent l’impression d’être une une succession de saynètes : la mémoire cosmographique du vaisseau de Zoll, les incarnations précédentes d’Albator et Toshiro qui au XIXe siècle combattait ensemble l’impérialisme américain (un Captaine Nemo sailpunk, mais quelle bonne idée), le Docteur de l’Arcadia qui ne trouve personne avec qui boire son saké, la rencontre entre Albator et Faust au beau milieu de l’espace intersidéral, les retrouvailles entre les 2 filles de la Reine Prométhium à savoir Esmeraldas et Maetel, l’Empire des Machines et les Sylvidres qui magouilles les nouvelles élections terriennes, Daiba, Mayu et Zéro (qui s’avère être le Pinocchio du Leijiverse) qui essaye de démasquer les uns et les autres, le Commandant Kirita de la Flotte Gaïa qui assiste impuissant à cela, et Albator qui dans un nuage gazeux affronte en duel Jojibel la championne de la Reine Sylvidra…

Il faut quand même bien connaître le leijiverse pour suivre et comprendre tout cela : c’est ce qu’on appelle une série pour les fans ! ^^
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 4

Ce tome 4 est encore une fois d’exposition et de transition… Sur Terre Daiba cherche à percer les secrets des Sylvidres, tandis que les Sylvides cherchent à percer les secrets du Bataillon Gaïa, et si Daiba finit par s’associer au professeur Klaud dans un déluge de scènes qui ne sont pas sans rappeler le manga culte "Devilman", Shizuka Namino l’agente infiltrée sylvidre essaye de tirer les vers du nez au vice-commandant Kirita… Et dans l’espace, le vaisseau commandé par le légendaire Capitaine Albator est en route vers Vénus et la base avancée de leur adversaire désigné et doit combattre par deux fois les troupes Sylvidres qui lisent dans les pensées de leurs adversaires…

Ce qui fout un gros bordel, c’est que tous les personnages du Leijiverse déboulent de nulle-part et tous en même temps… Putain, n’on aurait pas pu avoir des notes ou des appendices pour nous expliquer tout cela ??? Déjà on la campagne électorale entre le premier ministre prince de la crevardise et Borkazander (Gary Stu de l’auteur ? ^^), et les tensions croissantes entres humains et androïdes, puis on nous balance Mayu Ôyama la fille de Toshiro et Esmeraldas, ses amis d’enfance Zéro et Méguru, Maetel et le Galaxy Express, Tesurô Hoshino et l’Empire des Machines, et les DNA Sighters… Argh !

Les dessins de Kouiti Shimaboshi tous en nuances de gris sont particulièrement agréables à regarder, mais cela devient difficile à suivre… Il faut être un fin connaisseur du Leijiverse pour tout suivre et tout comprendre !
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Queen Emeraldas - Intégrale

Leiji Matsumoto à créé de nombreux personnages cultes. Parmi eux, Emeralda, alter-ego féminin d'Albator. Même balafre, même type de vaisseau, même tempérament, les 2 héros pirates se ressemblent beaucoup.



Comme souvent chez Matsumoto, le ton de "Queen Emeralda" est contemplatif et les notes poétiques sont nombreuses, à l'image de ce leitmotiv "je suis Emeralda et je parcours...." qui revient régulièrement ponctuer le récit tel le refrain d'un poème. Ce qui n'empêche pas l'auteur de déployer un beau savoir-faire dans les passages d'action.

Emeralda est un personnage intéressant, complexe tout en conservant une grande part de mystère. Une des grandes réussites du manga est la relation entre Emeralda et son vaisseau. Portant le même nom, indissociables l'un de l'autre, c'est comme si la machine et l'humain n'étaient qu'une seule et même entité à 2 voix.



J'ai passé un très bon moment avec cette intégrale, si ce n'est quelques longueurs. Je pense que j'aurais moins ressenti ces longueurs en lisant "Queen Emeralda" tome par tome. Lire l'intégrale en continu, soit plus de 800 pages, finit par être un peu lassant.

Mais bon, je chipote, je pinaille, "Queen Emeralda" est une référence du manga de science-fiction et Leiji Matsumoto un grand nom vers lequel il est toujours plaisant de revenir.



Challenge B.D 2017
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 8

Avec ce tome 8 les albums continuent de se suivre et de se ressembler :

- d'un côté on a la Team Albator qui fait des allers-retours entre la Terre et l'Espace pour contrecarrer la la grande migration sylvidre et qui se battent contres l'alien végétale Jojibel ou Kirita du Bataillon Gaïa

- d'un côté côté on a la Team Tadashi Daiba qui enquêtent sur Terre pour savoir pourquoi les Sylvidres veulent faire de la Terre la nouvelle capitale de leur civilisation sidérale et qui toujours poursuivie par les aliens végétales se retrouvent coincée dans les intrigues et les complots des deux candidats à la présidence terrienne

Les dessins et le découpage sont très réussis, et il y a toujours des moments épiques et/ou tragiques qui pètent la classe. le problème c'est qu'à chaque tome déboule des personnages dont seuls les fins connaisseurs du leijiverse connaissent les identités, les ambitions et les motivations : partisans du Grand Capitale ou de la Bête Immonde, défenseur du Grand Soir ou combattant de la liberté ? Pour reconstituer le puzzle et entrevoir le schéma d'ensemble, c'est quasiment mission impossible à moins de toute relire et tout revoir… Reste cette dernière page très intéressante où depuis le temps qu'elle espionne les humains Shizuka Namino se demande si elle n'est pas devenue davantage terrienne que sylvidre… To Be Continued ?
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Capitaine Albator - Dimension Voyage, tome 6

Ce tome 6 est à l'image des précédents : les dessins magnifiques de Kouiti Shimaboshi ne parviennent pas à faire oublier que ce revival du leijiverse manque quand même de rythme et de clarté :

- Daiba, Zéro et Maya continuent d'enquêter sur les Sylvidres infiltrée sur Terre

- les élections terrestres battent leur plein et les candidats se disputent les votes des hommes et des machines, tandis que les Sylvidres se lolent d'avoir bien préparé leur invasion en abrutissant les humains de matérialisme et de consumérisme

- victime d'un acte de sabotage de la part du Tokarguien dénommé Zoll (oui on dirait un Sontarien de la saga "Doctor Who" ^^), agent malgré lui des Sylvidres, l'Arcadia est victime d'un planète aimant dans le vide intersidéral... Mais alors que Jozabel lui tombe dessus à bras raccourcis, Queen Esmeraldas arrive à la rescousse !

Comme dans la saga d'origine il y a beaucoup de pathos autour du guerrier obligé de servir une cause qui n'est pas la sienne pour sauver sa famille et son peuple victime (remember la grande époque de Goldorak!), victimes d'un totalitarisme végétal dans lequel les êtres animal servent d'esclaves et éléments nutritifs (j'aimerais bien savoir ce qu'Aymeric Caron et les fondamentalistes vegans pensent de tout cela ? ^^)



On fait un parallèle entre Albator et Sylvidra dans l'espace et sur Daiba et Namino sur Terre, mais des personnages ne cessent d'aller et venir dans le récit et il faut avoir bien arpenté les chemins du leijiverse pour savoir qui ils sont, d'où ils viennent et ce qu'ils veulent : déjà qu'on a l'opposition entre l'homme et la machine, les mystères sylvidres (conquérantes ou réfugiées ?), les non-dits autour d'Albator, Queen Emeraldas et Toshiro, le foreshawing autour du Chevalier Faust et de la Compagnie Galaxy Express, voici que déboulent Shirô Sanada, la reine de la planète Iskandar du système solaire de Zanzar et Tôdô le commandant en chef de la Flotte Gaïa... On sous-entend même qu'Albator ne serait pas vraiment ou pas totalement humain, ce qui devrait nous amener sur le terrain des DNA fighers !
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 1

C'était un réel paris d'essayer de moderniser le manga, surtout après le cursus du personnage et de son univers car quand on passe derrière les animes Albator 78 et Albator 84, l'excellent manga papier Albator le pirate de l'espace, les deux intégrales Albator le pirate de l'espace et Queen Emeraldas, sans compter le très très très beau (mais discuté au niveau de l'histoire) Long métrage d'animation, on a donc intérêt à trouver de la qualité, sinon l'intérêt serait moindre.



Albator a bercé mon mon enfance et c'est par lui que j'ai decouvert l'univers des animés et manga japonais et est resté mon préfèré, j'attendais donc beaucoup de cette nouvelle mouture et j'ai beaucoup hésité avant de me lancer de peur d'être déçu.

Finalement il ont eu raison, c'est une excellente MAJ de l'univers d'Albator, ici on trouve des dessins qui sont magnifiques et particulièrement soignés sur les personnages tél que Queen Emeraldas ou Albator tout en respectant le coup de crayon original (jusque dans les détails des costumes ou des personnages secondaires et vaisseaux, lArcadia est une merveille) le tout est très propre et fluide et l'histoire est à peu de choses près respectueuse tout en restant cohérente et réfléchie, je suis également heureux de retrouver les hallucinantes Sylvidres, femme guerrières qui s'embrase tel du papier lors de leur mort dans une lutte acharnée pour prendre possession de la terre.



Vous l'aurez compris, j'ai adoré cette nouvelle version qui me donne de la nostalgie positive !!
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Cosmoship Yamato Tome 1

Je fais partie de la génération biberonnée à Albator. Pour autant, je ne m'étais jamais penchée plus avant sur l’œuvre du mangaka Leiji Matsumoto. C'est maintenant chose faite avec le premier tome de "Cosmoship Yamato" qui s'avère un très bon récit de science-fiction.



Les graphismes sont loin d'être toujours parfaits, notamment au niveau des personnages. Matsumoto a fait mieux par la suite. En revanche, le vaisseau spatial est très beau, magnifié par son auteur. Car le vrai héros du manga c'est lui, le cuirassé Yamato. Les personnages, s'ils sont sympathiques, s'effacent tout de même derrière la superbe machine.



Au niveau scénaristique, ce premier tome est une grande réussite. On retrouve tous les ingrédients qui raviront les amateurs de Matsumoto : combats spatiaux, personnages sympathiques, exploration spatiale, beaux vaisseaux, une dose d'humour. De plus, Matsumoto ose quelques audaces narratives, notamment dans l'utilisation d'ellipses.



La fin ouverte ne rend pas obligatoire la lecture des tomes suivants. Mais ce premier tome est si plaisant que je ne m'arrêterai pas là.



Challenge Petits plaisirs 2016 - 17

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Capitaine Albator, le pirate de l'espace - ..

Pour une fan d’Albator telle que moi, ne jamais avoir lu le mange original était un oubli que je voulais réparer…



C’est chose faite avec cette intégrale de 1080 pages, reprenant les cinq mangas originaux du Captain Herlock, plus connu chez nous sous le nom d’Albator, le corsaire de l’espace.



Premières impressions ? C’est foutrement lourd, cette intégrale ! La deuxième est que les dessins ne sont pas égaux dans leur qualité…



Certains personnages semblent écrasés, comme s’ils avaient la tête trop grosse et les jambes trop courtes, notamment avec Tadashi Daiba.



Les visages manquent parfois de détails, de précisions, mais pour ce qui est des instruments de contrôle à bord de l’Arcadia (Atlantis dans l’anime), là, on est gâté en détails et en précision des dessins.



Le problème de la version manga, c’est qu’elle n’a pas de fin ! Ben oui, arrivé à la dernière page, on se retrouve avec notre corsaire qui poursuit son voyage à la recherche des Sylvidres, mais après, c’est tout, y’a plus rien, le manga n’a jamais eu de fin, lui ! Merde alors !



Comment cela se fesse-t-il ? Wiki a répondu à mes questions et je vous donne la réponse, parce que vous êtes sages…



"Les cinq volumes font office de première partie. L’histoire n’a pas encore eu de conclusion en manga jusqu’à présent. Par contre, l’adaptation en anime, Albator, le corsaire de l’espace, a une fin. L’adaptation en série d’animation Albator, le corsaire de l’espace a été réalisée alors que le manga était toujours en cours de parution, prenant de vitesse Leiji Matsumoto dans l’écriture du manga. C’est ainsi que la série fut achevée alors que le manga n’en était qu’à la moitié de l’histoire. Alors très occupé sur différents projets, Leiji Matsumoto ne termina jamais le manga, qui reste suspendu en plein milieu de l’intrigue".



À la fin de l’ouvrage, les concepteurs expliquent avoir eu du mal à choisir ce qu’il fallait mettre dedans, puisque le manga était différent de l’anime, notamment dans les noms et le scénario. Ils ont essayé de faire de leur mieux afin de ne pas trop perturber les fans de l’anime…



Je ne l’ai pas été, je me suis habituée aux véritables noms des personnages et s’il est plus facile pour les francophones d’être face à un Alfred qu’un Yattaran (celui qui fait toujours ses maquettes), je me suis vite intégrée à l’équipage et retrouver tous ces visages familiers.



C’est tout de même une société fameusement blasée de tout, que Leiji Matsumoto décrit dans son manga, puisque personne, ou si peu, ne s’inquiète de l’arrivée de la boule noire sur terre et que le premier ministre est plus intéressé par ne rien foutre, par jouer au golf ou penser à sa réélection, qu’à se battre contre les envahisseuses, qui, ne sont peut-être pas si envahisseuses que ça…



Au fil du manga, on apprendra qui elles sont vraiment, ces Sylvidres et quels sont leurs liens avec les peuples des différentes planètes et galaxies.



Si l’équipage de l’Arcadia est misogyne et pense que la place des femmes est en cuisine, ils n’en restent pas moins correct avec les trois femmes de l’équipage (la cuisinière, faut pas la faire chier non plus), même quand ils sont imbibés d’alcool (boire est dangereux pour la santé).



Oui, c’est un peu vieillot pour certaines choses, mais c’était précurseur pour d’autres, notamment le côté anticapitaliste d’Albator, sa soif de liberté, son côté écolo, anticonformiste, sa colère contre ceux qui ne bougeaient par leur cul, qui étaient des moutons et les valeurs de fraternité qu’il voulait pour tout le monde.



À son époque, qui était la nôtre au moment de la diffusion de ce manga, ce n’était pas des thèmes à la mode comme maintenant. De plus, il connaissait la valeur des femmes de son équipage, femmes qui cachent leur talent pour ne pas froisser l’égo de certains hommes… Pas avec leur capitaine balafré et ultra sexy !



Oui, Albator a vieilli, il ne plairait sans doute pas aux jeunes générations, mais je m’en fous, moi, je l’aime depuis notre première rencontre (oui, ça date !) et le lire en manga m’a fait un bien fou. C’était comme manger une madeleine, celle de Proust, qui m’a fait replonger dans mon enfance et dans l’insouciance de cet âge.



À découvrir pour celles et ceux qui aiment le corsaire de l’espace !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Cosmoship Yamato, tome 3

Comme me l'a fait remarquer très justement Alfaric dans un commentaire de ma critique du 1er tome, Leiji Matsumoto fait la part belle à l'existentialisme. Il ne faut donc pas s'attendre à de l'action trépidante.



En effet, ce dernier tome, comme le précédent, a une tonalité très particulière, mélancolique et contemplative. Et si certains le regretteront, je trouve que cela fait son charme. Ce manga ne ressemble à aucun autre (en tout cas de ceux que j'ai lu jusqu'ici), semble faire fi de l'habituelle course au spectaculaire pour privilégier les sentiments de ses personnages et nimber le récit d'une atmosphère unique. Ici, point de combats épiques, le Yamato arrive souvent après la bataille, une fois que tout est joué. Pourtant, le récit est étrangement prenant, cela grâce à un aspect très immersif et à la caractérisation des personnages qui sont psychologiquement fouillés et de plus en plus intéressants au fur et à mesure des tomes.



Quant à l'épilogue, qui, en remplissant les ellipses du 1er tome, apporte des réponses aux questions en suspens tout en terminant le récit sur une fin ouverte, il est tout simplement excellent.



Cette intégrale m'a donc permis de découvrir un auteur intéressant, plus profond que ce que pouvaient me laisser penser mes souvenirs enfantins d'Albator.



Challenge Petits plaisirs 2016 - 22

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Cosmoship Yamato, tome 2

Au début de ce 2ème tome, le Yamato est revenu sur Terre après sa victoire sur les Gamilas. La Terre vit en paix. Mais d'étranges événements ont lieu et font penser à Kodai qu'une nouvelle menace pèse sans doute sur la Terre. Mais les dirigeants terriens se semblent pas prêts à prendre au sérieux ses inquiétudes.



A vrai dire, il ne se passe pas grand chose dans ce 2ème volume. Il s'agit vraiment d'un tome de transition qui annonce des développements intéressants mais reste très pauvre en action.

Malgré tout, "Cosmoship Yamato" reste une série intéressante et ce 2ème tome en demie-teinte a tout de même des qualités. L'ambiance mélancolique qui irrigue le récit est originale et fait de "Cosmoship Yamato" un divertissement à la tonalité singulière.

Quant aux dessins, s'ils sont parfois encore approximatifs pour les personnages, ils icônisent totalement le Yamato.



En bref, même si ce 2ème tome est beaucoup moins réussi que le 1er, il promet un tome final intéressant.



Challenge Petits plaisirs 2016 - 20
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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 4

Ce tome de transition fait intervenir bien des personnages qu’il n’est pas toujours aisé de différencier, vu que les visages sont similaires, tout en finesses dans les traits.



Alors que pour d’autres visages, ceux de la foule par exemple, c’est tout à l’opposé puisqu’ils sont ronds.



Tadashi Daiba, quant à lui, cherche à percer les secrets des Sylvidres et se rend compte qu’elles étaient déjà sur Terre depuis très longtemps.



La tension monte partout, autant sur Terre entre les entres humains et androïdes que dans l’espace entre les Sylvidres et Albator.



Les envahisseuses sont perturbées par ce qu’elles lisent dans les pensées des membres de l’équipage de l’Arcadia et Albator, lui, met le cap sur Vénus.



C’est assez confus, on part dans tous les sens et cette relecture m’a permis de me remettre les événements dans la mémoire avant d’entamer la lecture des tomes suivants.



Ce tome 4 n’est pas mon préféré car il donne un sentiment de confusion vu qu’il part dans plusieurs directions.



Par contre, il nous permet d’en apprendre plus sur les Sylvidres (sauf pour les fans de la série animée qui savent déjà de quelle matière elles sont faites) et sur d’autres personnages qui faisaient partie de l’univers d’Albator.



Je m’en vais relire le tome 5 avant de poursuivre la découverte des autres tomes que je n’avais pas encore acquis.


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Capitaine Albator - Dimension voyage, tome 1

La Terre est menacée par les sylvidres et les gouvernements discutent du sexe des anges ou jouent au golf…



Les politiciens sont corrompus (ceci n’est pas de la SF) et regardent tous le capitaine Albator de haut, alors qu’il est un des rares à vouloir défendre la terre.



Obligé de prendre le maquis avec son équipage, notre corsaire/pirate de l’espace compte bien foutre une raclée à ces salopes de sylvidres qui veulent vampiriser la Terre.



Vous me direz que ceci n’est rien de neuf sous le soleil et je dirai "Tout à fait, Thierry". Ce manga reprend en fait le dessin animé qui fit nos beaux jours sur Club Dorothée, à quelques détails près (les quelques cheveux blancs que nous avons pris, aussi).



Malgré tout, Albator reste un de mes personnages préférés (avec Ken et Cobra, entre autre, mais Albator est en haut de la pile) et le revoir dans des magnifiques crayonnés tirant vers les tons gris-noir est un plaisir de fin gourmet.



N’ayant pas revu l’animé depuis des lustres, j’ai oublié comment il commençait et c’est donc avec curiosité que j’ai découvert le manga qui commence avec une attaque en règle menée par le capitaine, à bord du vaisseau Arcadia, pour passer ensuite à une journaliste qui s’intéresse au cas de notre corsaire/pirate.



Dans le manga, Albator est clairement nommé "pirate" et non "corsaire" comme dans l’animé. Fin de la parenthèse culturelle du jour.



Matsumoto est resté au scénario et il a confié le dessin à Shimaboshi qui a dépoussiéré un peu le dessin donnant un manga avec des airs des années 70 tout en lui offrant un p’tit coup djeun’s. Pas de trop… L’équipage du capitaine est toujours aussi loufoque (mais compétent). Quant au ministre de la Confédération Terrienne – entre autre – il est toujours aussi con, bête, débile et j’en passe.



Tellement aveugle, cet imbécile là, que quand le jeune Tadashi viendra lui conter les assassinats des professeurs Kusco et Daiba (son père) par une agente des Sylvidres, ce stupide petit homme le mettra en prison, obligeant ensuite le jeune garçon à prendre le maquis à bord de l’Arcadia.



Un manga avec de l’action, de l’Aventure, du mystère, des meurtres, de l’infiltration par l’ennemi, de la résistance alors que tout le monde baisse les bras et un capitaine de l’espace avec un charisme fou même si l’homme est froid, distant, taiseux et toussa toussa.



Le plaisir de me replonger dans la série, en espérant qu’elle aille à son terme !


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Capitaine Albator, le pirate de l'espace - ..

Je ne connaissais pas Albator, c'est plutôt de la génération de mon père. Mais l'intégrale était disponible à la bibliothèque quand j'ai appris la mort de Matsumoto alors... Pourquoi pas.



La prémice est plutôt misanthrope :



On y trouve une Terre au climat ravagé. Les politiciens sont représentés comme des poltrons cachés sous leurs couvertures. Rien ne les dérange plus que ces gens qui viennent leur demander d'agir, de régler les problèmes, d'améliorer le sort de la population. Leur travail, ce n'est rien de plus que les levées de fonds et les parties de golf.



La Terre est menacée d'une invasion extraterrestre, et les seules personnes qui s'en préoccupent sont Albator et son équipage. Ces personnages forment une espèce de commune anarchiste spatiale autogérée. Ils sont égaux, personne n'est obligé de faire quoi que ce soit, ils peuvent quitter quand ils veulent. Cela mène à des soirées de débauche à bord de l'Arcadia.



L'équipage fait face à deux obstacles : L'invasion extraterrestre qu'ils veulent arrêter. Puis le gouvernement terrien qui fait tout pour les empêcher de nuire à l'invasion. Parce qu'une chose que le gouvernement ne tolère pas, ce sont ceux qui veulent faire progresser la société.



Et bon, tout ce que je viens de dire est bien chouette, mais ça représente peut être les 50 premières pages du manga. Le problème de l'œuvre, c'est que l'intrigue principale n'avance pas d'une miette dans les 1000 pages suivantes. Toute l'histoire est incroyablement répétitive. l'Arcadia avance, rencontre des ennemis, les bat, mais ces derniers réussissent à s'enfuir avant d'avoir divulgué la moindre information.



Et comme Albator est une histoire incomplète, on termine l'intégralité en n'ayant aucune réponse à toutes nos questions.



Aussi : Les personnages féminins sont plutôt amusants. l'Arcadia est un milieu sexiste. On y parle sans cesse de la nécessité d'être un "vrai homme". Du rôle moindre des femmes à son bord. Mais chaque fois, on y voit les personnages féminins performer admirablement, mais cacher leurs talents à leurs collègues masculins pour préserver leur égo fragile.
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Capitaine Albator, le pirate de l'espace - ..

Capitaine Albator, le pirate de l'espace... Ou le bouquin où t'as ♫ le voilà... Albator ! le capitaine Corsaire ! Il revient... Albator ! Pour les enfants de la terre. ♫ avec bruits de pistolets lasers, qui rugit au fond de ton crâne..

— Tain ça laisse des traces...

— Je ne te le fais pas dire... C'était quand même y a plus de trente ans...

— On a les madeleines qu'on peut tu sais... c'est pas grave.



Est ce que ça vaut le coup que je fasse un coup de pitch ?

— Pense à la nouvelle génération....

— Mouais..



Donc Pitch :

2977, les hommes ont conquis la galaxie et essaimé un peu partout... Sur terre, c'est la merdasse, la terre est gouvernée par un gars incompétent crétin, faiblard et veule... Seulement soudain, un groupe de guerrières de l'espace ( ah ces bonnes femmes je te jure !) Les Sylvidres surgissent, et veulent bien sûr envahir la planète bleue... Et tout le monde s'en fout !

Tout le monde ?

Non !

Albator va s'opposer à ces foutue guerrières ! Non mais ho ! Ça va bien !



Alors bon... Pour prévenir deux trois trucs :



C'était un cadeau sapin pour mon chéri ( qui date grave !) et je dois dire qu'il m'a fallut un sacré bout de temps pour me le tortorer jusqu'au bout...

Un des problème avec ces intégrales ( ça m'avait fait le même coup avec Lady Snowblood ).

Déjà parce que le bouquin est gros et lourd, et donc pas super pratique pour lire dans lit.. ça fait mal aux bras, au ventre et aussi faut avoir des yeux de faucon pour le lire (vachte c'est écrit petit !)



C'est pas une histoire terminée... en gros t'arrive au bout (de ce gros truc) et paf... pas de fin. Bon.



Ensuite faut dire ce qu'y est.... c'est daté... tant au niveau du dessin, que d'un peu tout... y a un petit côté désuet et nostalgie... Enfin je trouve.



Pour le vaisseau d'Albator, l'Arcadia, là Matsumoto s'éclate, et ça se sent, il nous envoie de sacrées planches, cases etoussah ! Aussi bien en extérieur qu'en intérieur. Matsumoto kiffe les vaisseaux spatiaux, épicétout !



La belette est belle, ok la pommette balafrée avec plissement d'oeil d'Albator on l'a bien.. Diantre le nombre de case oeil balafre... j'ai un peu halluciné !

Oui beaucoup de case gros plan... très gros plan, vas-y fait péter la pupille... Des anachronismes rigolos (que feraient les japonais sans leur boite de ramen instantanés ? Ou leur kotatsu ? Hein je vous le demande ^^)



Si je voulais pinailler y a quand même des gros problèmes de proportion au niveau des personnages, mazette ils ont parfois des grosses têtes, ou alors ils ont pris le melon ! ^^

Bon les persos secondaires humoristiques (équipage) ne peuvent être que « moches ».



Après bon, ça date d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, et sur beaucoup de choses y a eu une évolution (scénario, dessin, place des femmes, importance des rôles secondaires, et d'autres trucs...)



Mais il serait bon que la jeune génération se penche sur Albator pour les idées qu'il véhicule, pour ses valeurs ça serait bien... Parce que notre Albator bin, dans le genre écolo, anti capitaliste (et bien d'autre choses) il se pose bien là... Faut dire sur terre il est entouré de débiles ! Et de tout ce qu'il déteste, et qui va contre ses valeurs ... Ne serait-ce pas un ti brûlot l'Albator ?

Nan j'ai été élevé avec de bons messages ! ^^



♫ le voilà Albator ! ♫



C'est une pierre angulaire dans l'imaginaire de beaucoup... il est important, il a marqué...



C'est à découvrir, redécouvrir (pour ceux qui n'auraient vu que l'animé, qui lui a une fin) et objectivement c'était pas désagréable du tout. Ça se laisse lire... Même si ça m'a pris une éternité, c'était pas tant le contenu, mais plutôt le contenant...
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