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Critiques de Leila Bouherrafa (57)
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La dédicace

Une jeune femme s’apprête à publier son premier roman, et son éditrice lui demande la dédicace de son livre, ce qui est "le plus important dans un ouvrage", selon elle.

Mais à qui dédicacer son livre, quand on est seule, perdue dans une ville où les solitudes se croisent, et sans réelle relation avec sa famille ?



Paris est un personnage à part entière du roman de Leila Bouherrafa, une présence écrasante et malsaine, qui rend notre narratrice littéralement malade.

L'intrigue s'étale sur les trois jours de délais pour trouver une dédicace, et on se prend au jeu de savoir qui sera le nom en début d'ouvrage - et si elle parviendra à en trouver une... Et peut-être à se retrouver elle-même. Car c'est un malaise plus grand qui est mis à jour.

J'ai trouvé cette lecture passionnante : Le cynisme et la noirceur de l'ensemble étant contrebalancé par un humour - noir, certes, mais avant tout brillant et bourré d'autodérision.

J'ai souri, j'ai été touché, et je n'ai eu qu'une envie : rencontrer cette autrice très singulière, qui pointe les écueils de nos sociétés et nos villes hyperconnectées et pourtant pétries d'individualisme. Elle croque avec passion et acuité une galerie de personnages réalistes, qui pourraient être nos voisins - ou nous mêmes..



Un premier roman extrêmement réussi, qui m'a emportée, passionnée et réjouie !
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La dédicace

Un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable

J'ai aimé sans plus

C'est l histoire d'une jeune écrivaine qui sur les conseils de son éditrice court après une dédicace pour son premier roman.

Et oui elle se sent bien seule

Qui mérite vraiment d'être le destinataire ?

Une couse contre le temps se met en route

C'est dur la solitude.
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La dédicace

Voici un titre de la rentrée littéraire d'hiver que j'ai pu lire en avant première grâce aux éditions Allary et à la plateforme NetGalley. Je les en remercie vivement.



La présentation et la thématique de ce roman m'ont de suite intéressée. C'est donc avec envie et curiosité (oui, c'est vrai ça, si je devais écrire un roman, à qui aurais-je envie de le dédicacer ? Quel(s) prénom(s) graver dès les premières pages ? ) que je me suis lancée dans la lecture du roman de Leïla Bouherrafa dont l’héroïne, une jeune femme solitaire, a trois jours pour trouver celle(s), celui ou ceux à qui elle souhaite dédicacer son premier roman. Le hic, c'est qu'elle n'a personne à qui rendre hommage... Sa mère ? Hors de question. Son petit ami ? Elle n'en n'a pas. Alors du matin au soir, elle ne pensera qu'à cela et envisagera toutes les possibilités au gré des personnes qu'elle croisera, qu'il s'agisse de son voisin, d'une vendeuse, d'une certaine Véronique... Toutes celles et ceux qu'elle croisera, y passeront.



Si l'idée de départ est plutôt originale et intrigante, je dois bien reconnaître qu'au fil des pages mon intérêt pour ce roman s'est tari. Bien qu'il y ait quelques situations plutôt cocasses et drôles, l'incertitude et les déambulations de l’héroïne m'ont lassée. Elle tourne en rond et nous aussi. A côté de cela, la plume de Leïla Bouherrafa n'est pas désagréable, mais elle n'a pas suffi à me faire oublier mon manque d'attachement pour la narratrice.



La dédicace de Leïla Bouherrafa ne ne me laissera pas un souvenir impérissable. Dommage !

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La dédicace

☑️Mon ressenti : Le résumé m’avait intriguée, la couverture m’avait interpellée, j’avais donc sollicité ce titre auprès de l'Éditeur.

On suit une jeune auteure dont l’éditeur va prochainement publier le roman. Avant de l’envoyer à l’impression, l’éditeur lui demande donc une dédicace. Pour l’héroïne, ce sera ce qu’il sera le plus difficile à écrire dans ce livre : elle n’a aucune idée de la personne à qui elle va dédier ce roman.

On se retrouve à Paris. La ville transpire totalement entre les lignes du roman. Tour à tour aimée puis détestée selon l’humeur de l’auteure, auteure dont on ne connaîtra jamais le prénom. Elle côtoie de nombreuses personnes sans les connaitre, elle les observe, imagine leurs vies, est étonnée de connaitre certains de leurs agissements.

Il traite de la solitude, des relations sociales mais également de tout l’envers du décor du roman : éditeur, dédicace, foire du livre …

La plume de l’auteure est agréable. Le récit est tour à tour drôle, cynique, mélancolique, triste. C’est un peu déstabilisant vu la longueur du roman : je n’ai pas eu le temps de m’habituer à l’humeur du moment, qu’on en change déjà.

C’est un bon moment lecture, et c’est également l’occasion de faire un point sur nos propres relations. Et si nous devions dédicacer un livre ? A qui s’adresserai la dédicace ?


Lien : https://entredeuxlivres22813..
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La dédicace

La narratrice est une jeune trentenaire dont le premier roman va partir à l'imprimerie dans quelques jours. Son éditrice lui a demandé quelle dédicace elle va y insérer, elle lui a donné trois jours pour trouver sa dédicace lui affirmant que " La dédicace, c'est ce qu'il y a de plus important dans un livre".



La narratrice est une jeune femme hypocondriaque, mais seulement la nuit, qui se sent "heureuse chez elle; malheureuse partout ailleurs"... Elle entretient des relations difficiles avec sa mère, à qui va-t-elle pouvoir dédicacer son roman, elle qui mène une vie si solitaire et désespérante?



Pendant trois jours, elle va observer le monde qui l'entoure, imaginer la vie des gens qu'elle croise, de ses voisins... et observer les solitudes qui s'accumulent autour d'elle à Paris, attendant une révélation qui ne vient pas. Elle va aussi se rendre à la Foire du livre de Brive pour y être interviewée et participer à une conférence avec toujours l'obsession de cette dédicace à trouver.



Dans ce roman Leïla Bouherrafa retrace le parcours d'une jeune femme qui a pris un pseudo pour écrire son premier roman. On ne connaîtra jamais son nom et on ne saura rien de son roman, le sujet du livre n'est pas là. Le roman et la dédicace sont pour Leïla Bouherrafa un prétexte pour explorer la solitude urbaine, parler de la ville qui rend malade, quand personne ne nous regarde, ne nous touche, ne nous appelle par notre prénom... C'est une jolie porte d'entrée pour évoquer une certaine désespérance liée à la solitude urbaine. Le récit très émouvant est empreint d'une certaine mélancolie mais est allégé de jolies touches d'humour au fil des nombreuses anecdotes qui parsèment le récit.

Un premier roman bien prometteur.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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La dédicace

Un petit bijou. J'ai trouvé ce roman à la fois grave et léger, brutal et naïf, triste et lumineux. J'ai aimé cette héroïne incompréhensible, qui semble tour à tour monstrueuse et candide. J'ai aimé l'écriture, vive, alerte qui ne laisse aucun répit au lecteur. Je l'ai lu d'une traite, prise au jeu de cette quête de la dédicace qui peut paraître folle et insensé mais qui prend tout son sens à travers le regard de cette héroïne qui ne laisse rien passer, cynique au possible mais qui s'avère plus sensible qu'on ne l'imagine...Et la fin, émouvante, surprenante sans vraiment surprendre. Belle découverte.
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La dédicace

J’étais ravie d’avoir reçu ce livre lors de la dernière opération Masse Critique, je remercie donc les Éditions ALLARY, et le site de BABELIO.



Le titre était prometteur, original, voire aguicheur. Le sujet d’un auteur de premier roman cherchant à qui le dédicacer était audacieux.



J’ai été séduite durant les 50 premières pages environ, mais très vite la déception a pris le dessus. Je ne voyais pas où l’auteure voulait m’emmener, entre ses vomissements répétés et ses errances urbaines. Je n’ai pas tellement accroché non plus avec son humour, noir le plus souvent. Malgré la satire du monde de l’édition, et de la société parisienne avec son indifférence à l’autre, l’ensemble m’a juste laissé un goût de déprime intense. J’ai même trouvé des passages vulgaires et surtout amenés de manière inopportune, à mon avis.



La lecture doit procurer du plaisir, ce ne fut pas le cas, j’ai failli arrêter avant la fin, mais par respect pour l’auteure de ce premier roman, j’ai poursuivi.

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La dédicace

J'imagine que, comme beaucoup, quand je lis une dédicace page 9 je l'ai déjà oubliée à la fin de la page 10. Le thème des affres de la recherche d’une dédicace pour un premier roman est original et intriguant. Des rues d'un Paris qu'elle déteste et qui lui donne constamment la nausée à la proche banlieue où habite sa mère en passant par la foire du livre à Brive nous suivons la narratrice, primo romancière, pendant les 3 jours octroyés par son éditrice pour la rédaction de cette dédicace.

Je n'ai pas bien compris où l'auteure veut mener ses lecteurs. Il m'a été difficile de m'attacher à la narratrice qui tourne surtout autour de son nombril! C'est normal qu'elle n'ait pas beaucoup d'amis, elle respire l'ennui et la solitude. Il y a de l'humour mais souvent bien lourd et cru.

La dédicace enfin trouvée n’est finalement pas mal du tout.

#LaDedicace #NetGalleyFrance


Lien : https://ffloladilettante.wor..
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La dédicace

Un premier roman qui traite justement d’un premier roman et du problème que pose la dédicace. Narratrice anonyme parmi la foule parisienne, parmi les visages et les prénoms qui, eux, ne sont pas anonymes, elle cherche sa dédicace, une reconnaissance peut être, de la vie tout du moins. Mais tout est décevant. Paris est décevant. La vie est décevante. Et l’importance d’une dédicace n’est elle pas, elle aussi, décevante ?



La dédicace est un roman vraiment très particulier. Un style cynique, cinglant, et cru. Un pessimisme et un défaitisme dégoulinants d’une plume sarcastique. Mais, bien au delà de cette cinglante promenade dans la ville, se dérobe à nos yeux une poésie de la solitude, la quête d’un prénom dans l’esseulement de l’anonymat, d’une identité dans un Paris peuplé de solitudes.



Un roman particulier qui, si le style m’a parfois rebuté par son cynisme et la quintessence de son vocabulaire si cru, m’a toutefois hypnotisé. Il fallait que je le termine, que je sache, que je passe outre la sous couche d’amertume pour toucher au plus près du voile de cette poétique, si belle et pourtant si triste, de la solitude et de l’anonymat, pour découvrir.
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La dédicace

Lancée en mai 2014, Allary Éditions, jeune maison d'édition indépendante et fière de l'être, une maison d'édition dont on découvre avec grand enthousiasme certains de ces jeunes auteurs (comme Florent Oiseau en 2016) fête ses 5 ans en 2019.. dans les nouveaux jeunes auteurs qui frappent à la porte de cette maison d'édition, saluons la sortie du premier roman de Leila Bouherrafa, justement intitulé " La Dédicace"



L'histoire simple mais efficace d'une quête d'une dédicace pour une primo romancière donne lieu à une introspection assez féroce et cruelles, et une série d'instantanés et de portraits joliment épinglés.



On pense- en moins cinglant et moins hilarant évidemment au récent Discours de Fabrice Caro qui prenait peu ou prou le même prétexte de départ- , et comme chez l'auteur de Zai Zai Zai, mais Leila Bouherrafa stigmatise avec acuité les travers de notre société contemporaine avec une certaine légèreté .



La narratrice, peu sympathique au départ, apparait au fil de notre lectures, pétrie de doutes et de questionnements, et on l'accompagne avec

plaisir tout au long de sa quête intime.

Une jeune auteure prometteuse dont on espère... qu'elle soit là toujours chez Allary pour féter les 10 ans de la boite , c'est tout le mal qu'on lui souhaite !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La dédicace

Il me semble que l’on n’a pas assez parlé de ce livre que je découvre seulement maintenant (sorti en janvier dernier)! Vous savez c’est celui avec le prologue prometteur, eh bien le reste est à la hauteur ! J’ai gloussé, gloussé, gloussé de long en large sans m’arrêter.

C’est un peu l’équivalent féminin du « discours » de Fabrice Caro, avec la poésie moderne d’Olivier Liron. Un humour décapant un peu à la Blanche Gardin. Alors voilà c’est drôle vous l’aurez compris mais pas seulement. La narratrice se pose de multiples questions existentielles sur Paris, sur la solitude, sur ses voisins, sur les putes aussi... Le style est riche, c’est un bonbon de l’écriture.

L’histoire ? Une femme a trois jours pour trouver la personne à qui dédicacer son premier roman. Ces trois jours sont l’occasion d’aller faire un tour auprès des gens qu’elle aime ou qu’elle est censé aimer, comme sa mère. Mais tout n’est pas si facile... le genre de livre qui me donne envie d’aller rencontrer l’auteure et boire un verre avec. foncez, foncez j’ai adoré !
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La dédicace

Je remercie netgalley de m’avoir fait lire ce livre . c’est en effet d’un humour féroce, très tourné vers l’introspection aussi et extrêmement bien écrit .

C’est un livre que j’ai tout de suite apprécié, notamment grâce à cette écriture vraiment très soignée . C’est un des grands points positifs de ce livre . Je tenais à vous en faire le retour.

Il est aussi d’un humour très particulier, au second degré, je dirai, notamment grâce au regard de la narratrice : son point de vue de Paris, la description de sa mère …

C’est aussi un livre qui peut toucher , car il est plein d’une introspection, un peu comme si on vivait dans la tête de la narratrice .

En revanche, il y a parfois des longueurs, des descriptions qui prennent beaucoup de temps et qui peuvent déstabiliser un lecteur …

Toutefois, l’histoire est originale et tout en psychologie humaine .

Trouvera t- elle la dédicace idéale pour la sortie de son premier roman ???
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La dédicace

Au début, en lisant le résumé de l’éditeur, j’ai un peu craint les 250 pages à lire des états d’âmes. Et j’étais un peu inquiète, je me suis souvenue avoir lu des livres du genre mortellement ennuyeux. Mais cette histoire de quête de dédicace m’a intriguée. Ca a l’air facile au premier abord, tu mets ta mère, ton conjoint ou tes enfants, et c’est lancé! Alors, j’ai décidé de le lire.

Je ne vous fais pas mariner plus longtemps, j’ai bien fait. Si on parle du fond, c’est vrai, c’est 250 pages d’états d’âme. Mais c’est drôle. Pas drôle à hurler de rire, mais drôle, caustique. J’aurai pu avoir les mêmes pensées que la narratrice quand j’avais une vingtaine d’années, et que j’étais moi aussi seule. J’ai dépassé la fin d’adolescence, je suis devenue beaucoup moins sombre, mais j’ai toujours une tendresse pour ces gens qui, le pessimisme chevillé au corps, continuent quand même à avoir la petite réflexion drôle et décalée. C’est un livre pince sans rire. Et puis la fin. Ces quelques derniers mots ( parce que oui, elle trouve une dédicace, il faut aller au bout) m’ont conquise. C’est toute l’émotion en quelques mots, c’est l’explication de toutes les autres pages, où l’on se mettait à l’abri parce que quand même, on peut pas être si « éteint », si?

Pour la forme, j’avoue que je l’ai trouvé un peu inégal. Des moments de fulgurance  (j’ai adoré tout le passage sur la foire aux livres de Brive, il faut avoir lu ça!), et des moments plus plats. Après c’est un parti pris d’écriture, je n’aime pas quand on en dit trop  » j’avais envie d’un café, j’ai pris un café. Il était noir, j’ai rajouté un sucre ». Etc. Mais si ça m’a bloqué quelque fois dans le récit, on passe très facilement au dessus, et ça reste cohérent. Et pour ceux qui ne sont pas du tout dérangé par ça ( il y a de grands auteurs qui ont toute une oeuvre à cette image!), alors, courez-y sans attendre. Enfin, attendez le 3 janvier, mais sinon, c’est vraiment un bon moment pour un premier roman. En tout cas, ça m’a beaucoup plu.
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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La dédicace

J’ai eu l’occasion de découvrir La dédicace grâce aux éditions Allary et à la plateforme NetGalley.fr. Il s’agit du premier roman de Leïla Bouherrafa, à paraitre le 3 janvier prochain. Il s’agit également du premier livre que j’ai terminé en 2019, même si je l’avais commencé en 2018.



Le résumé m’avait intrigué suffisamment pour me donner envie de lire ce roman :



" Son premier roman part à l’imprimerie, et elle ne sait pas à qui le dédicacer…



Une jeune femme s’apprête à publier son premier roman. Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en plus de mal à aimer sa mère. À qui pourrait-elle dédicacer son livre ? Son éditrice lui donne trois jours pour trouver. Férocement drôle et émouvant, la dédicace est l’histoire d’une quête sentimentale dans un Paris peuplé de solitudes. "



J’aimais bien cette idée d’un(e) auteur(e) qui ne sait pas à qui dédicacer son premier roman et de cette course contre la montre pour trouver quelqu’un à qui elle tient suffisamment pour lui dédier son premier texte publié.



Malheureusement, le résultat m’a semblé assez mitigé. Certains passages m’ont bien plu, notamment un chapitre très drôle et certainement réaliste sur la journée passée à une foire du livre en province, avec une scène hilarante de conférence avec un autre écrivain, une journaliste et une animatrice d’ateliers d’écriture. Il y a d’autres idées bien choisies et mises en scène avec talent, je retiens par exemple la solitude du vieux voisin et de son chien. D’autres passages m’ont au contraire laissé de marbre.



Le rythme est sans doute volontairement lent mais j’ai eu du mal à me passionner pour la déambulation de la narratrice, à laquelle j’aurais aimé réussir à m’identifier, sans que cela fonctionne totalement pour moi.



Dans l’ensemble, ce n’est pas en soi un mauvais roman : le style est plaisant, certaines situations sont bien senties et joliment décrites, mais je ne me suis pas attaché aux personnages, en particulier à la narratrice, et le récit m’a globalement laissé indifférent. Même l’enjeu fictif de cette dédicace introuvable m’a semblé terne, tout comme sa résolution.
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La dédicace

Excellent esprit nouveau.
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La dédicace

L'idée du départ était très intéressante, par contre le livre devient très rapidement ennuyeux et redondant. La manière d'écrire de l'auteure est super intéressante et captivante, ce ne tout de même assez pour capter l'interêt du lecteur. Le roman semble tourner en rond.
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La dédicace

Lorsque son éditrice demande à la narratrice de prévoir une dédicace, ultime étape avant la publication de son roman, un profond désarroi s’installe en elle. Et le monde entier, ou plutôt le microcosme dans lequel elle évolue, devient un paysage nouveau vu à travers le prisme de cet impératif incongru. C’est ainsi que défilent une galerie de portraits tendres, délicats et souvent drôles de la famille, des amis, ou des voisins , quand ce ne sont pas des inconnus.



Que ce soit sur son palier, dans le hall de son immeuble, dans un vernissage d’art contemporain ou au salon du livre de Brives la gaillarde, c’est avec un regard sans complaisance mais jamais amer que celle qui considère comme une marque de reconnaissance d’être appelée par son prénom et qui se languit derrière un téléphone qui ne vibre jamais, dresse un portrait en demi teinte des solitudes urbaines.



La quête d’une dédicace est un prétexte à épingler les travers de notre société contemporaine mais l’auteur manie l’auto dérision avec adresse , de telle sorte que l’on reste avec une impression de légèreté plutôt que de déprime.



Malgré quelques imperfections dans l’écriture , ce premier roman tout en sensibilité est une réussite, et plaisant à lire, tout en gardant à l’esprit que derrière l’humour se cache parfois les tourments anciens que les adultes ont relégués au chapitre des enfantillages et enfouis sous des attitudes conventionnelles policées.


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La dédicace

À Paris au petit matin, une jeune femme erre dans les rues, un peu nauséeuse. Elle aurait pourtant toutes les raisons de se réjouir car son éditrice l’attend pour mettre la dernière main à son premier roman prêt à partir à l’imprimerie! Elle n’est guère plus à l’aise en arrivant dans les bureaux de la prestigieuse maison, rue Saint-Denis. Elle sait que la réceptionniste la jalouse un peu, car a publié un recueil de nouvelles aussitôt oublié et tente de faire son trou comme pigiste. Et puis Hortense, son éditrice qui lui fait signer les derniers papiers lui rappelle qu'elle doit encore lui fournir une dédicace. Simple formalité? Non, car sa petite fille trouve que c'est le plus important dans un roman!

La voilà repartie, tout aussi nauséeuse, à la recherche de ces quelques lignes qui ne l’inspirent guère. Son amie Yvette, prostituée, ne peut pas l’aider malgré son bagout, pas davantage que ses voisins, occupés par une inscription énigmatique peinte dans le hall «Michel Sardou a le sida». Après avoir déjeuné avec sa mère – ce qui termine de la convaincre qu’elle ne mérite pas qu’elle lui dédie son livre – elle va essayer de se changer les idées dans un cinéma rue Rambuteau. Mais quand une idée fixe vous tenaille, il devient difficile de se concentrer sur autre chose.

Leïla Bouherrafa a eu l’idée originale de publier un premier roman qui met en scène une jeune romancière… qui publie un premier roman. Il ne lui manque plus que cette dédicace qui devient vite une obsession. Passant devant une librairie, elle va feuilleter des dizaines d’ouvrages et collectionner autant de dédicaces qui ne lui serviront finalement à rien.

On s’amuse de ses pérégrinations, des anecdotes qui parsèment son récit et qui débouchent sur un constat plutôt brutal: il lui faut trouver au plus vite possible quelqu'un qu'elle aime pour lui dédicacer son livre!

Vous croiserez ensuite un SDF, le cadavre d’un voisin, Vanessa, la vendeuse noire de chez Sephora, sa copine Alice qui chasse les hommes car son horloge biologique tourne ou encore un chien mort. Sans oublier l’escapade au salon du livre de Brive-la-Gaillarde qui va aussi lui réserver quelques surprises et quelques rencontres. Et au moment où l’échéance se rapproche, on aura passablement ri de ces épisodes truculents, parsemés de jolies formules telles que «le matin vous maudissez, le soir vous périssez» et de cette inspiration qui la pousse vers une galerie d’art pour rencontrer la fille de son éditrice. Mais je n’en dirais pas davantage, sinon que ce premier roman vous ravira. Quoi de mieux pour débuter une nouvelle année littéraire?


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La dédicace

Le premier roman d’une jeune femme va être publié. Elle a trois jours pour trouver la dédicace de son livre, avant qu’il parte à l’imprimerie. Or, elle ne sait pas à qui dédier son ouvrage.





Le thème du livre m’attirait énormément et les premiers chapitres m’ont laissé penser que j’allais aimer La dédicace. Or, c’est le contraire qui s’est produit.





En effet, j’en suis arrivée à détester l’héroïne, à ne plus la supporter. Elle porte un regard très négatif sur son environnement et les gens, qui m’a même semblé souvent méprisant. J’ai trouvé ce roman très noir, alors que la situation ne s’y prêtait pas vraiment.





Certains passages m’ont dérangée. Lorsque la jeune femme dit qu’elle estime avoir eu l’enfance la plus chaotique qu’un enfant puisse avoir, elle m’a mise en colère. Les raisons invoquées m’ont donné envie de lui expliquer ce qu’était une enfance vraiment chaotique. Une scène m’a donné littéralement des hauts de cœur et je me suis interrogée sur la nécessité d’une description aussi détaillée. Certains mots crus m’ont donné la sensation de ne rien apporter à l’histoire et de gâcher la narration.





Par contre, je dois reconnaître que j’ai aimé certains passages. Une conférence au salon du livre de Brive m’a amusée. J’ai aussi aimé la fin qui m’a parue réussie.





Peut-être n’ai-je pas compris un second degré ou l’objectif de l’auteure, mais malheureusement, malgré un thème intéressant, un début qui semblait prometteur et une fin réussie, La dédicace est une déception pour moi. Je n’ai pas aimé l’angle choisi par Leïla Bouherrafa.





Je remercie NetGalleyFrance et les Éditions Allary pour ce service presse.




Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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La dédicace

Je remercie Allary Editions pour l'envoi, via net galley du roman La dédicace de Leila Bouherrafa.

Son premier roman part à l'imprimerie, et la narratrice ne sait pas à qui le dédicacer... Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en plus de mal à aimer sa mère.

À qui pourrait-elle dédicacer son livre ?

Son éditrice lui donne trois jours pour trouver alors elle cherche à qui elle peut le dédicacer....

La dédicace est un roman que j'essaye de lire depuis facilement un mois voir un peu plus. Je le commence et je décroche. J'ai tenté de le lire plusieurs fois, sans succès..

Et puis ce matin je me suis réveillée motivée et j'ai décidé de le lire, coûte que coûte ! J'ai bien fait de m'accrocher car après des débuts un peu difficiles, dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture.

La narratrice a écrit son premier roman et s'il y a bien quelque chose à laquelle elle n'avait pas pensé c'est à la dédicace. Pour moi, cela me parait super facile, si j'écris un roman un jour je saurais à qui le dédicacer ! D'ailleurs quand elle en parle avec des gens ils ont leurs opinions. Notre narratrice, elle, galère !

La dédicace est un roman dont le sujet me tentait, j'étais curieuse de lire ce que cela pouvait donner. Malheureusement j'ai eu du mal à accrocher au début. Et par moment, je trouve qu'il y a des longueurs. La narratrice dit beaucoup de choses, et parfois elle suit le cours de ses pensées.. qui ne sont pas les miennes. Comme je n'ai pas forcément le même résonnement qu'elle, je me suis parfois perdue dans ce qu'elle raconte.

Il y a des passages qui m'ont beaucoup plu. J'ai apprécié la fin. Mais je dois avouer que j'ai moyennement été convaincue par ce roman.

Intéressant certes, mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir.

Ma note : trois étoiles.
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