Leo Timmers

Mettre un corbeau sur un poteau perché,

Mais sans aucun pote, et un peu désespéré...

(en train de bâiller aux corneilles?)





Pauvre corbeau qui ne veut pas finir seul et abandonné dans une... corbeille.





En entendant gazouiller, une mésange, une perruche, et un pinson, le corbeau veut aller tweeter et faire connaissance.





Mais avec son noir plumage, et en ouvrant son large bec, le corbeau effraye les petits oiseaux qui s'envolent.

- Oiseau de mauvais augure! Tu pues du bec.





-"Noir, c'est noir et je n'ai plus d'espoir."

Mais si, le corbeau prend des pots de peinture et va se déguiser en mésange, en perruche, en pinson...

Hélas, c'est un miroir aux alouettes...





A chaque fois, il fait peur! Mais quand le corbeau a perdu toutes ses couleurs, en pleurant, les 3 petits oiseaux reviennent, en lui demandant:

- Vous avez chassé les 3 affreux volatiles bariolés?





"Dans mon coeur, mon sang est de la même couleur

Si tu veux vraiment me voir

Je me pose dans ton jardin, ce soir." Ringo, Qui est ce grand corbeau noir?

Voici un album qui aborde les avantages et les inconvénients d'être un... animal. Sur la page de gauche le texte écrit en caractères assez grands, et sur la page de droite une images très rigolote pour illustrer les arguments qui viennent à l'esprit de Thomas. Sont évoqués tour à tour l'éléphant, le pingouin, la pieuvre, l'escargot, le chien (mon préféré) et l'oiseau. Être soi-même n'est pas une évidence, mais c'est toujours bien mieux que d'être un animal. Thomas a beaucoup de fantaisie et cela viendrait des livres qu'il lit le soir avant de s'endormir. Vive la lecture et ses pouvoirs magiques !

Attention, regardez là-haut ! Le petit cochon sur sa luge me parait sans dessus dessous !





- Comment ! Avec ce froid glacial et cette neige, il est sorti tout nu. Pauvre cochonou ? Et quels parents indignes !



- Ha non, pas du tout. Le cochon porte un manteau jaune, des gants, une écharpe rouge et un bonnet bleu sur la tête. Et puis, vous avez lu le titre de l’album, ce serait totalement incohérent avec « Chaud devant », non ?



- Mais vous avez dit sans…



- Oui, c’est une expression ! Je veux dire qu’il a perdu complètement le contrôle de son engin et qu’il est obligé de passer à côté, entre ou au-dessus des animaux qu’il rencontre sur la piste.



- Mais alors, vous voulez dire « sens dessus dessous » ?



- «Sens», «sans», peu importe. Si ce livre était un polar, j’aurais utilisé le mot « sang » à la place ? Imaginez plutôt « L’assassin tira à bout portant et la victime était sang dessus dessous ». Ça le fait, non ?



- Ecoutez ! Arrêtez d’attiser les peurs ! Je veux rassurer les lecteurs, le cochon s’en tire sans soucis à la fin, enfin presque. Respectez l’album de cet auteur belge, Leo Timmers, qui cherche juste à donner quelques notions d’orientation aux petits de deux-trois ans avec un album amusant et éducatif.



- Oui, vous avez raison. C’est juste une question de bon sens !

C'est un album que j'ai découvert en envisageant une éventuelle lecture pour les enfants (mon choix s'est finalement porté sur d'autres ouvrages), et j'étais curieuse, moi aussi, de savoir qui était ce fameux monstre du lac...



Nous suivons des canards qui sont amis et le dernier de la file, Éric, craint d'entrer dans le lac parce qu'il a entendu dire qu'un monstre s'y cachait. Les autres tentent de le rassurer et il se met à nager... Avant de voir surgir des profondeurs un museau...



J'ai beaucoup aimé les illustrations qui offrent une vision de ce qui se passe sous et dessus la surface de l'eau. Nous voyions les canards rassurer Éric alors que celui-ci a été emmené au fond de l'eau et découvre le monde qui s'y cache... Aussi, la mise en page avec des pages à déplier m'a bien plu !



C'était une histoire assez amusante, qui comporte peu de texte et où les illustrations permettent largement de comprendre l'intrigue. Le contraste entre les dires des canards ("Il n'y a pas de monstre !") et ce qui se cache sous la surface est assez drôle ! C'était une chouette lecture !

Avec cet album jeunesse au format à l'italienne, le belge Léo Timmers propose un livre où l'imagination déploie ses pleins pouvoirs.

Des chevaliers veulent attraper un dragon cat le roi ne peut pas dormir sans le savoir enfermé.

S'en suit une ribambelle de formes qui incitent à imaginer le dragon.

Cette histoire en randonnée demande à l'enfant un effort d'imagination pour peu qu'on lui laisse le temps de s'attarder sur l'image.

Celle-ci est essentielle ainsi que le cadrage pour amener le lecteur à s'investir dans ce livre.

Une histoire drôle où les apparences sont trompeuses et les chevaliers pas valeureux du tout.

Un album ludique qui plaira surtout aux plus petits.

Ah si les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles

Sur le bord du Nil se sont perdus n’en parlons plus

Un crocodile, s’en allant à la guerre

Disait au revoir à ses petits-enfants.

Traînant ses pieds, ses pieds dans la poussière

Il s’en allait combattre les éléphants.



C’est avec cette comptine que nous avons débuté la lecture du Gentil crocodile avec Adrien, deux ans, qui battait la mesure sur l’air bien connu. Un crocodile de couleur verte qui en impose par sa présence, jouant le rôle de pilier pour d’autres animaux fuyant les attaques des plus féroces. On lui monte sur la tête, sur le dos et jamais le crocodile ne bronche. Stoïque face à l’adversité. Avec force grognements et exclamations à l’appui, notre petit lecteur s’est amusé à identifier les différents protagonistes tout en admirant la force du crocodile. Un album robuste au contenu bref qui fait mouche.

Cet album pour enfant est un super hommage à René Magritte. Sans compter un magnifique graphisme, de belles idées pour comprendre l'Art, une belle histoire, un beau message. C'est d'abord un bon livre pour entamer une étude sur René Magritte avec les enfants mais aussi leur enseigner l'importance de l'Art, et que le monde matérialisme ce n'est pas ce qui rend heureux.

J’ai craqué pour cet album au format à l’italienne de Leo Timmers (Je veux qu’on m’aime, Le Capitaine Lafrousse, ou pour les plus petits, Qui conduit ?), un auteur pour les jeunes enfants que j’aime vraiment beaucoup et qui se taille un vrai succès à la bibliothèque !

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Dans Où est le dragon ?, trois chevaliers en armure partent à la recherche d’un dragon : le roi l’a vu pas loin d’ici. Et le roi, dont on ne verra que la silhouette sur la page tire, la main sur la première page et les jambes sur la dernière, ne pourra pas dormir tant que les chevaliers n’auront pas vaincu le dragon… Mais pourra-t-il dormir, finalement ?

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Tout m’a plu dans cet album : la mise en page, les illustrations, les couleurs, le texte, la chute, l’humour discret et omniprésent ; bref, un bijou ! Surveillez bien les chevaliers : le moyen porte écu et épée, le grand une hallebarde et le plus petit une bougie. La lumière de la bougie permet de créer une alternance entre des pages partiellement colorées et des pages sombres, éclairées faiblement par la lueur des étoiles, sur lesquelles se découpent des silhouettes qui pourraient être le dragon, mais... Traquez les détails et découvrez les modifications que subissent les chevaliers. Vous constaterez comme moi que le moyen est le plus malchanceux. Je ne vous en dis pas plus.

Maître corbeau sur son fil perché désespère de ne pouvoir se faire des amis. En effet sa taille et sa couleur font que tous le fuit tel un oiseau de malheur. Le gentil corbeau décide donc d’user de quelques stratagèmes astucieux pour faire ami-ami avec les autres petits piafs intolérants. Un album coloré et intelligent qui parle du souci de se faire accepter lorsque l’on est différent. Des illustrations qui parlent d’elles mêmes pour un livre qui aborde judicieusement la tolérance et la construction de soi.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..

Gros coup de coeur pour cet album où un corbeau tout noir aimerait être ami avec des oiseaux colorés qui piaillent à tue-tête. Un livre sur la différence, la tolérance, l'acception de soi et l'amitié. Finalement, changer, et surtout d'apparence, pour se faire accepter n'est pas la bonne solution et ça, il faut absolument que ça rentre dans la tête de nos pioupious! Vu du côté des autres petits oiseaux que je qualifierais de tête de piafs pour ne pas dire à claques, je les ai juste trouvés odieux et apprendre la tolérance c'est indispensable aussi!



Beaucoup de couleur, des oiseaux très expressifs, une happy end...que demander de plus? Ah oui, j'aurais aimé que ça soit juste un peu plus long, mais ça va, en mode "encoooore une fois!!", on a le temps de la raconter sur tous les tons!

Un gros coup de cœur pour cet album, on va suivre un corbeau qui est seul, seul au monde, car personne ne l'aime.



Quand soudain, il entend une mésange, une perruche et un pinson du coup il s'approche afin de participer à la conversation, mais ces trois oiseaux prennent peur et s'envolent... Le corbeau va avoir une idée, il décide de se transformer...



C'est un album jeunesse drôle, colorée, dynamique et touchant. Je veux qu'on m'aime est une histoire qui donne envie de croire en soi et de s'accepter. Et plus largement sur la tolérance et l'amitié.

Gribouille joue avec son ami papillon. Il ne fait pas attention au chemin et se perd. Doit-il trouver une autre maison ?



Leo Timmers raconte une histoire assez classique, au texte simple, mais aux illustrations très réussies. J'adore son style et la façon qu'il a de glisser quelques petits détails significatifs dans ses dessins.

Trois chevaliers partent chasser le dragon pour que le roi puisse dormir en paix. Sauf que le dragon, il n'est pas facile à trouver pardi !



"Où est le dragon ?" est un album jeunesse amusant jouant sur les ombres et les formes. J'aime beaucoup les dessins mais la mise en page gâche un peu le suspense par rapport au positionnement texte/image. Mis à part cela, l'histoire se lit bien et les gags sont bien trouvés.

J'ai récemment (tardivement?) découvert le travail de Leo Timmers grâce à son génialissime album "Où est le dragon ?". J'ai ensuite lu "Le monstre du lac" et "Le gentil crocodile", deux autres albums ancrant encore un plus Leo Timmers dans mes illustrateurs favoris. Pour moi, sa force tient dans l'humour qui naît entre son texte et ses illustrations. Il invente toujours des histoires pleines d'humour qui vont jouer sur le décalage entre ce que l'on voit ou croit voir et ce qui est réellement sous nos yeux.



Ici, un ours qui a perdu ses lunettes croit voir des animaux qu'il ne croise habituellement pas. Il prend un gros caillou pour un éléphant, un buisson allongé pour un crocodile, une grande fleur pour un flamant rose etc. Quand il retrouve ses lunettes, il est surpris de ne plus voir ses animaux Cela donne lieu à des scènes très drôles, renforcées par les expressions des personnages.

Où est le dragon ? This is the question ! Et une question de la plus haute importance, voyez-vous, parce que si on ne retrouve pas le dragon aperçu par le roi, ce dernier n’osera pas aller au lit ! Mais pas de panique, un dragon, ça doit bien se voir même dans le noir, non ?



C’est, du moins, ce qu’espéraient les trois chevaliers lancés à sa poursuite avant de finir par déchanter. Malgré tout ce qu’ils connaissent des caractéristiques physiques d’un dragon, à chaque fois qu’ils pensent l’avoir identifié, ils se retrouvent nez à nez avec tout, sauf un dragon ! Saperlipopette, c’est que la chasse au dragon, ça n’est pas facile et pas très rigolo !



Enfin si, c’est amusant à rire à pleines dents pour les enfants qui devraient être séduits par les (més)aventures de trois chevaliers qui font faire une importante découverte : les apparences sont bien souvent trompeuses. Mais après une telle leçon de vie, ne serait-il pas enfin temps d’aller au lit ?



On saluera le piquant avec lequel l’auteur casse les codes des histoires de chevalerie. Il se moque ainsi gentiment de ces trois chevaliers, peut-être preux, mais pas très dégourdis, et pousse les enfants à ressentir une certaine empathie pour un dragon qui, ma foi, n’a pas l’air bien méchant. Après tout, quel est son crime à part d’avoir été aperçu par le roi ?



En plus d’une histoire amusante non dénuée de mystère, j’ai apprécié les rimes simples, mais efficaces, qui apportent une dose supplémentaire de charme à l’album. La forme ne manque pas non plus d’atouts : un format agréable à prendre en main, de jolies illustrations, des traits ronds et simples très expressifs…



Mais ce que j’ai probablement préféré, c’est la manière dont sont alternativement plongés les chevaliers dans l’ombre et la lumière avec, comme fil conducteur, une bougie qui éclaire et qui fait toute la lumière sur la vérité. Une vérité bien souvent éloignée de celle imaginée par les enfants dont l’imagination est ici stimulée avec originalité et mordant.



Plein d’humour et de charme, cet album jeunesse est une merveille de poésie et de beauté que je conseillerais à tous les petits et grands enfants. Pour ma part, nul doute que je le relirai avec grand plaisir.
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Un jeune corbeau aimerait bien être moins seul mais son pelage noir effraie les autres oiseaux.



Cet album sur la différence possède de jolies illustrations. Par contre, le message est délivré de façon un peu maladroite. L'acceptation de soi ne se fait pas. Le personnage principal attend l'approbation des autres et c'est la peur d'une autre différence qui les aide à l'accepter parmi eux. C'est moyen.

Quelle belle ode à l’enfance et en si peu de mots!..



Cette histoire, qui nous parle de rêve, d’imagination, de création et d’amitié, nous parle en fait de l’enfant caché en chacun de nous. Le petit garçon croit tellement en son projet qu’il finit par nous inspirer et nous donne envie de poursuivre nos propres rêves.



En très peu de mots bien choisis, tantôt sous forme de texte, tantôt sous forme de bulles, Leo Timmers nous ramène dans l’univers de l’enfance avec ses peines, ses joies, ses espoirs et ses émotions. Toutefois, ce sont les illustrations uniques et dynamiques qui racontent l’histoire.



C’est une histoire stimulante qui déborde d’imagination et de tendresse, qui nous pousse à aller jusqu’au bout. Mais, vous le découvrirez aussi, c’est une histoire qui nous rappelle la beauté de laisser la liberté à ceux que l’on aime.



Pour tous les petits génies avec beaucoup d’imagination …on peut atteindre nos rêves!
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Choisi pour ces magnifiques illustrations pleines de couleurs et de drôlerie, cet album nous a vraiment réjouies ma fille et moi.



Une jolie et loufoque histoire que celle de ce pauvre petit corbeau qui tente par tous les moyens de se faire accepter par ses voisins quitte à perdre sa vraie personnalité.



Une histoire qui pourra ouvrir le débat avec votre enfant sur la question de l'affirmation de soi et de l'importance de rester soi-même.

Sam aime les robots, il en parle toujours et défend une théorie selon laquelle, ils viennent tous d'une autre planète mais personne ne l'écoute.



Sam décide de construire son propre robot et il y parvient. Il crée Franky et tous deux deviennent de véritables amis. Ils multiplient les facéties et tout va bien. Mais peu à peu Franky devient triste...



Les illustrations sont pleines d'humour et l'histoire est sympathique. Il y a plein de choses à observer, j'y ai vu des références à ET.

C'est plutôt rare un album qui tourne autour de la SF et j'aime bien celui-ci.

Une tortue trouve par hasard une couronne. Elle s’autoproclame alors « Roi », mais les autres animaux se moque d’elle à commencer par le bouc qui pense être un Roi plus sérieux avec sa barbichette… mais il est aussitôt moquer par le flamand rose…

Un livre très drôle et surtout très sympathique à raconter.

Les uns après les autres, les animaux trouvent que la couronne leur va comme un gant et s’autoproclament « Roi » jusqu’au moment où… la chute est assez évidente mais elle est clôt une histoire très intéressante à lire - en tout cas je me suis bien amusé à la raconter avec la voix et le ton de chaque animal.

Les dessins sont aussi très sympathiques, colorés et drôles ; ils vont parfaitement avec cet album simple, court mais très réussie.

Quand une recette marche bien, on a toujours envie que le livre se poursuit indéfiniment…