Les républiques italiennes du moyen âge, comme celles de la Grèce antique, luttèrent héroïquement pour conquérir leur indépendance ou conserver leur liberté. Elles associèrent les arts à leur fortune pour remercier Dieu de leurs victoires, immortaliser le nom de leurs cités et léguer à la postérité des souvenirs impérissables de grandeur et d'opulence.
Presque en même temps, Florence inaugure l'ère nouvelle, en 1240 avec Cimabue, en 1300 avec Giotto, peintre, sculpteur et architecte.
Époque fortunée, période enchanteresse dont chaque étape révèle un progrès et fait éclore des chefs-d'oeuvre.
Rome, la ville éternelle, ne pouvait rester en arrière.
Depuis lors la fresque de Michel-Ange a suscité des controverses ardentes et des discussions passionnées.
Il faut bien admettre que l'oeuvre a une valeur peu commune, pour mériter ainsi une admiration plusieurs fois séculaire et soulever des attaques dont la violence ne diminue pas avec le temps.